Volontaires royaux pendant les Cent-Jours

Les volontaires royaux sont une unité militaire composée lors des Cent-Jours, soit pendant le retour en France de l'empereur Napoléon et sa seconde abdication le 7 juillet 1815. Des monarchistes et notamment d'anciens chefs royalistes et émigrés constituent cette unité[1].

Volontaires royaux
Image illustrative de l’article Volontaires royaux pendant les Cent-Jours

Création 20 mars 1815
Dissolution 8 juillet 1815
Pays Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Type Unité militaire
Guerres Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815

Historique modifier

Le retour à la circonscription lors des Cent-Jours suscite des fortes réactions dans l'Ouest de la France. Louis XVIII fait vœux à Louis de La Rochejaquelein de constituer depuis l'Angleterre une aide pour rallumer les guerres dans l'Ouest. Le 11 mai 1815, à La Chapelle-Basse-Mer, Auguste de La Rochejaquelein en présence d'anciens chefs des guerres de Vendée prépare une insurrection vendéenne.

Dès lors, on compte 7 000 à 8 000 volontaires royaux à travers la Vendée, l'Anjou et le Poitou.

La duchesse d'Angoulême, conseillée par Mathieu de Montmorency, entreprend la création d'un corps de volontaires. Le duc d'Angoulême, après son entrée à Nîmes, suscite également la création d'un corps de volontaires royaux.

Habitants du Gard, les intérêts et les dangers du roi et de l’État sont inséparables ; voler au secours du monarque, c’est voler au secours de la patrie[1].

Un corps confié au général Merle, composé de trois mille volontaires, doit atteindre Lyon.

Des volontaires royaux constituent la garde à cheval de Louis de France[2].

En avril 1815, le maréchal Brune fait massacrer les volontaires royaux à Nîmes[3].

Ces multiples corps de volontaires royaux constituent une résistance de l'intérieur face à l'Empereur[4].

Liste des bataillons par départements modifier

Charente-Inférieure modifier

Les volontaires royaux étaient au nombre de 92, il s'agit d'une compagnie de chasseurs à cheval commandée par le général Théophile de Brémond d'Ars.

Paris modifier

  • Bataillon de l'École de Droit, dirigé par le colonel Druault atteint près de 1 200 hommes.
  • Bataillon de l'École de Médecine

Var modifier

La compagnie de volontaires-royaux dans le Var fut réunie à l'initiative d'anciens membres de l'armée de Condé, aristocrates et officiers ayant, dans la seconde moitié de l'Empire, investi les administrations locales. En août 1814, le marquis de Bouthilier, major général de l'Infanterie dans l'armée des princes, est nommé préfet du département, succédant à un autre fonctionnaire royaliste, Pierre Melchior d'Azémar, nommé en 1806. Ce dernier a largement permis d'influencer l'opinion, devenue hostile à l'Empire à cause de la conscription napoléonienne, mais également de l'influence des nombreux maires monarchistes nommés par le préfet.

Dans l'arrondissement de Draguignan, les volontaires royaux se réunirent au marquis de Colbert, inspecteur général des gardes nationales dans ce district, qui avait groupé une centaine de jeunes royalistes, notamment lorguais. Jean-Joseph-Vespasien Bérard est à la tête la tête de la garde nationale de la ville de Flayosc[5][source insuffisante].

Notes et références modifier

  1. a et b René de La Croix de Castries, La Terreur blanche, Éditions Perrin, (ISBN 978-2-262-00224-4, lire en ligne)
  2. « III° tableau. Tableau des volontaires royaux à cheval de Bordeaux. Bordeaux : [s.n.], 1814 (Lavigne jeune). », sur FranceArchives (consulté le )
  3. Jean-Claude Caron, « Bertrand Goujon, Histoire de la France contemporaine. 2. Monarchies postrévolutionnaires, 1814-1848. Quentin », Annales historiques de la Révolution française, no 375,‎ , p. 200–203 (ISSN 0003-4436 et 1952-403X, DOI 10.4000/ahrf.13087, lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-René Aymes, « Chapitre IX. Les cent-jours ou le nouveau dilemme », dans La déportation sous le Premier Empire : Les Espagnols en France (1808-1814), Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles », (ISBN 979-10-351-0507-5, lire en ligne), p. 363–370
  5. « FRAN_IR_002352 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

René de La Croix de Castries, « Prologue », dans La Terreur blanche. L'Épuration de 1815., Perrin, (lire en ligne), p. 13-30 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Comte de Romain, Souvenirs d'un officier royaliste, contenant son entrée au service, ses voyages en Corse et en Italie, son émigration, ses campagnes à l'armée de Condé, et celle de 1815, dans la Vendée, , 248 p. (lire en ligne)

Alexandre Guillemin, Le patriotisme des volontaires royaux de l'École de droit de Paris, Paris, A. Égron, , 272 p. (lire en ligne)