Walter Bondy

peintre allemand puis autrichien réfugié en France
Walter Bondy
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Walter BondyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Otto Bondy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Julie Bondy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Toni Cassirer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Walter Bondy, né le à Prague et mort le à Toulon, est un dessinateur, photographe, collectionneur d'art et un auteur allemand.

Il est le fils de l'industriel Otto Bondy (de).

Biographie modifier

Walter Bondy est né le à Prague[1],[2]. Il est le fils d'Otto Bondy (de) et de Julie Cassirer[3].

Il étudie l'architecture et le dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne avant d'étudier à Berlin pendant deux ans à l'Académie des arts[3]. En 1903, il s'installe à Paris dans le quartier de Montparnasse et fréquente le café du Dôme, dont il devient une figure titulaire [4] jusqu'au début de la Première Guerre mondiale en 1914[3]. Retournant à Berlin en 1914, il épouse une Française, Cécile Houdy[3]. Il acquiert la nationalité autrichienne[3]. Critique et marchand d'art, il voyage entre l'Allemagne et la France[3]. À partir de 1931, réfugié en France, il s'installe avec sa femme et sa fille à Sanary-sur-Mer[3]. Dans cette commune, il gagne sa vie essentiellement en tant que photographe[3]. L'été 1932[5], il rencontre Camille Bertron (née en 1910) qu'il épousera en secondes noces cinq ans plus tard[3], en 1937[6],[5]. Il ne réussit pas à acquérir la nationalité française malgré le fait que sa femme et que ses enfants soient français[3]. Son permis de travail est retiré en raison de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en 1939[3]. Lui et sa femme s'installent à La Garde[3]. En 1940, il échappe à l'internement qui est ordonné pour les exilés allemand ; sa femme avait contacté le général Raymond, celui-ci envoya un gendarme qui a rédigé un certificat déclarant que le peintre étranger était « intransportable »[3].

Walter Bondy meurt le [3] à Toulon[7].

Notes et références modifier

  1. (en) « Walter Bondy », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. (de) Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 4, Wilhelm Engelmann, , 600 p. (lire en ligne), p. 279
  3. a b c d e f g h i j k l m et n Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 : Exils, solidarités et engagements, Fayard, , 568 p. (ISBN 978-2-213-68330-0, lire en ligne).
  4. Nathalie Bertrand, « Walter Bondy (1880-1940). Portraits. », dans Mémoires artistiques méconnus de Provence. (Actes du colloque), Marseille, Provence historique (no 274), , 531 p. (ISSN 0033-1856), p. 349-468
  5. a et b « Câble, Cuivre et Art - Walter Bondy et son entourage familial », sur ipts.at (consulté le ), p. 44.
  6. Marcel Cohen, Les Camps en Provence : exil, internement, déportation, 1933-1944, Editions Alinéa et L.L.C.G., , 234 p. (lire en ligne), p. 32.
  7. (en) « Walter Bondy », sur rkd.nl (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Vollmer 1953-1962, vol. 1, p. 261
  • Nieszawer & Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, (Denoël, 2000 - Somogy, 2015) Les étoiles éditions, 2020, 84-85.

Liens externes modifier