Wen Ho Lee
Wen Ho Lee (en chinois : 李文和), né le dans le comté de Nantou dans l'empire du Japon, est un scientifique américano-taïwanais suspecté d'avoir volé des secrets sur l'arsenal nucléaire américain pour la république populaire de Chine. En , l'ingénieur du laboratoire national de recherches nucléaires de Los Alamos est licencié pour avoir transféré sur son ordinateur personnel des informations secrètes sur la miniaturisation d'ogives nucléaires[1],[2]. Lee reconnaît ce transfert mais nie tout espionnage[3]. Après cinq années d'enquête, les autorités américaines n'arrivent pas à prouver l'une des 28 charges de l'accusation[3]. Lee attaque en justice le gouvernement et plusieurs médias pour le traitement de l'affaire et reçoit plus d'1,6 million de dollars pour l'abandon de toute poursuite judiciaire[4].
Naissance |
Comté de Nantou (empire du Japon) |
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Nationalité | américaine |
Profession |
Scientifique nucléaire |
Formation |
Notes et références
modifier- Patrick Sabatier, « Wen Ho Lee, la taupe qui fait trembler Clinton. Un rapport sur l'affaire d'espionnage au profit de Pékin sort aujourd'hui. », Libération, (lire en ligne).
- Patrick Sabatier, « Le scandale de l'espionnage nucléaire retombe. Le scientifique américain Wen Ho Lee n'a toujours pas été inculpé. », Libération, (lire en ligne).
- (en) Matthew Purdy, « The Making of a Suspect : The Case of Wen Ho Lee », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) Paul Farhi, « U.S., Media Settle With Wen Ho Lee : News Organizations Pay To Keep Sources Secret », The Washington Post, , A01 (lire en ligne).