Wikipédia:Cinémathèque québécoise/Tahani Rached
GLAM Cinémathèque québécoise
Communs de la connaissance sur le cinéma québécois
Atelier sur Tahani Rached
modifierDate |
Mercredi 26 septembre 2018 À partir de 18h |
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Lieu | Médiathèque Guy-L.-Côté |
Invité | Fabrice Montal |
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Attention : cet atelier n'aura pas lieu le 3ème mercredi du mois. L'événement se déroulera le mercredi 26 septembre.
Tahani Rached est l’une des plus illustres documentaristes des années 1980-2000. Dès son premier long métrage, Les voleurs de job (1980), elle marque de sa signature forte notre cinéma. Remarquée par Denys Arcand, il l’invite à participer à l’aventure collective du Confort et l’Indifférence (1981). Passée à l’ONF, elle y réalisera plusieurs films phares de l’institution touchant tour à tour à la condition haïtienne, à la survivance palestinienne, au système hospitalier québécois, aux médecins du SIDA, au destin de femmes égyptiennes et à une chorale d’Outremont. Son film le plus célèbre demeure à ce jour Au chic resto Pop qu’elle consacre en 1990 à une soupe populaire du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Elle n’y a filmé que des témoignages en chansons, en collaboration avec le compositeur-interprète Steve Faulkner (dit Cassonade), accentuant par là un trait singulier que l’on retrouve dans la majorité de ses films. Cette place laissée à la chanson comme révélatrice expressive d’un aspect critique de la situation réelle que l’on veut capter. Après son retour en terre natale, elle a réalisé trois longs métrages en Égypte, dont le troublant Ces filles-là (2006) consacré aux filles de rue du Caire, renégates contre leur volonté.
Ressources bibliographiques
modifier- Sur Tahani Rached :
- "Tahani Rached", Michel Coulombe et Marcel Jean, Le Dictionnaire du cinéma québécois, Montréal, Boréal, , 821 p. (ISBN 9782764604274, OCLC 71004931)
- Odile Tremblay, Le vrai printemps de Tahani, Le Devoir, 6 et 7 mai 2006
- Fabrice Montal, Tahani Rached : Le chant du réel, Blogue Cinémathèque, 23 août 2018.
- Michel Euvrard, « Le resto du coeur : entretien avec Tahani Rached », 24 images, no 54, , p. 52-53 (ISSN 1923-5097, lire en ligne)
- André Lavoie, « Entretien avec Tahani Rached », Ciné-bulles, vol. 12, no 4, , p. 34-37 (ISSN 1923-3221, lire en ligne)
- Pierre Véronneau, Pierre Jutras, « 48 réalisatrices », Copie zéro, no 6, (ISSN 0709-0471, lire en ligne)
- Sur ses œuvres :
- Soraida, une femme de Palestine : Martin Bilodeau, Cinéma - La réalisation d'un grand rêve, Le Devoir, 11 décembre 2004
- Soraida, une femme de Palestine : Marcel Jean, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 472 p. (ISBN 9782924283677, OCLC 900394181)
- Au chic resto Pop : Ariane Émond, Les leçons du chic resto pop, Le Devoir, 11 octobre 1990.
- Au Chic resto pop : Marcel Jean, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 472 p. (ISBN 9782924283677, OCLC 900394181)
- Beyrouth ! « À défaut d'être mort » : Marcel Jean, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 472 p. (ISBN 9782924283677, OCLC 900394181)
- Quatre femmes d'Égypte : Marcel Jean, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 472 p. (ISBN 9782924283677, OCLC 900394181)
- Voisins : Luc Laporte-Rainville, « Clivages sociaux. Voisins, de Tahani Rached », Ciné-bulles, vol. 28, no 4, , p. 40-41 (ISSN 1923-3221, lire en ligne)
- Ces filles-là : Odile Tremblay, Bouleversante chronique de ruelle, Le Devoir, 13 et 14 janvier 2007.
- Ces filles-là : Odile Tremblay, Ces filles-là de Tahani Rached au Festival de Cannes - Des rues du Caire au tapis rouge, Le Devoir, 23 mai 2006
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