Wikipédia:Contenus de qualité
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Articles de qualité récemment promus |
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Les piles gallo-romaines de Betbèze sont deux anciennes tours gallo-romaines en pierre, aussi appelées piles, situées sur la commune de Mirande, dans le département français du Gers. L'une, généralement appelée pile 1 dans la bibliographie, est conservée sur une partie de son élévation ; elle est visible au milieu d'un champ. La pile 2, voisine, est arasée au niveau de ses fondations. Ces deux monuments, liés chacun à un enclos funéraire, sont très probablement élevés à la mémoire d'un notable local. Ils sont deux éléments d'une nécropole forte d'au moins une trentaine de sépultures — son étendue n'est pas connue — et fréquentée entre le Ier siècle et le IVe siècle apr. J.-C. Le site ne semble redécouvert qu'au milieu du XIXe siècle et c'est en 1965 seulement qu'il fait l'objet de fouilles qui durent jusqu'en 1968. Bien que partielles et parfois imprécises, ces opérations contribuent de manière significative à faire progresser, au-delà même du cas spécifique de Mirande, les connaissances au sujet de ce type de monument : la fonction funéraire, après avoir longtemps été débattue, est désormais reconnue par le lien fait entre pile et enclos recelant des sépultures. |
La Fillette et le Vautour (en anglais : The Vulture and the Little Girl) est une photographie prise en mars 1993 par le photographe sud-africain Kevin Carter et parue pour la première fois dans le New York Times du 26 mars 1993. Elle représente un garçon — initialement considéré comme une fille — particulièrement frêle frappé par la famine, effondré au premier plan tandis qu'un vautour charognard l'observe de près, en arrière-plan. Prise à Ayod pendant la seconde guerre civile soudanaise, elle est devenue l'une des photographies les plus polémiques de l'histoire de la photographie. Elle a valu à son auteur le prix Pulitzer de la photographie d'article de fond en 1994 et de violentes critiques sur son supposé manque d'éthique, le photographe s'étant contenté de prendre la photo sans venir en aide à l'enfant. Carter se suicide quatre mois après avoir remporté le prix. Une étude de 2011 réhabilite néanmoins le photographe. | |
Léon III l'Isaurien (en grec Λέων Γʹ ό Ίσαυρος), né vers 680 à Germanicia (aujourd'hui Kahramanmaraş, dans le sud-est de la Turquie) et mort le , est un empereur byzantin de 717 à 741. Il fonde la dynastie isaurienne. D'ascendance syrienne, il est issu d'une famille modeste mais grimpe la hiérarchie militaire jusqu'à devenir un général de premier plan, intervenant possiblement dans le Caucase et surtout nommé à la tête du stratégique thème des Anatoliques, à une époque profondément tourmentée de l'Empire byzantin. Profitant de l'anarchie qui règne à la tête de celui-ci, il mène une rébellion victorieuse contre l'empereur Théodose III en 716-717, alors même qu'une expédition musulmane se dirige vers Constantinople. Le premier acte de son règne est décisif. Il doit soutenir le siège de sa capitale, par terre et par mer. Grâce à l'usage du feu grégeois et à la résistance des murailles de Constantinople, il contraint les Arabes à se replier, mettant un coup d'arrêt à leur expansionnisme dans cette région. Néanmoins, il doit composer avec la mise en place progressive d'une guerre de raids dans laquelle les Arabes lancent constamment, presque sur une base annuelle, des expéditions destructrices dans l'Anatolie, à défaut de pouvoir la conquérir. Contribuant à réorganiser l'architecture administrative et militaire d'un Empire en crise, Léon III parvient épisodiquement à quelques succès, qui culminent par la victoire à la bataille d'Akroinon en 740. En matière de politique étrangère, il réussit également à préserver la paix avec le khanat bulgare qui domine les Balkans mais peine à maintenir la présence byzantine en Italie. L'exarchat de Ravenne, soumis à la pression des Lombards et à la défiance croissante de la papauté sombre peu à peu dans l'anarchie. En matière de politique intérieure, Léon III se lance dans une entreprise de restauration de la puissance impériale, qui passe par des réformes administratives et surtout législatives, avec l'adoption d'un nouveau code de loi, l’Ecloga, qui fait évoluer en profondeur le droit byzantin. Il frappe également une nouvelle pièce de monnaie, le miliarésion et renforce la fiscalité impériale dans un contexte de difficultés économiques. Cependant, Léon III est surtout connu comme le fondateur de l'iconoclasme byzantin, un mouvement d'opposition aux icônes, de plus en plus vénérées dans l'Empire. Cette doctrine et sa promulgation impériale ont fait l'objet d'un grand nombre de commentaires et d'études et ont profondément influencé la perception de cet empereur, car seuls les récits de ses opposants ont subsisté. Si sa politique iconoclaste a parfois été décrite comme violente et oppressive, avec l'abdication du patriarche Germain Ier de Constantinople en 730 et la parution supposée d'un édit impérial sur le sujet à la même époque, les historiens les plus récents ont largement revu le contexte de naissance et l'ampleur de l'iconoclasme de Léon III. Sa position en la matière semble désormais plutôt s'intégrer dans son souhait plus global de régénération impériale, au travers d'un retour aux origines et de modération des pratiques religieuses, sans pour autant avoir été à la source de mesures d'oppression particulières ou de crispations internes fortes. Quand il meurt en 741, son fils Constantin V s'impose sur le trône non sans mal, dans le cadre d'une succession préparée de longue date par Léon III, qui contribue au renforcement du principe dynastique dans l'Empire. Dans l'ensemble, son succès initial contre les Arabes et sa consolidation d'un Empire mal en point après un siècle de revers sur tous les fronts font généralement l'objet d'une appréciation positive par les historiens modernes. |
L'October equus (en français « cheval d'octobre ») est le nom d’une fête religieuse célébrée en l'honneur de Mars dans la Rome antique le , date coïncidant avec la fin de la saison des campagnes agricole et militaire. Ce rite, le seul à Rome où l'on sacrifiait un cheval, prenait place lors de l'une des trois courses de chevaux dédiées à Mars, les deux autres étant les Equiria, célébrées les et . Des écrits datant du Ier siècle av. J.-C. et Ier siècle apr. J.-C., donnent quelques détails remarquables du rituel, qui ont suscité diverses interprétations et controverses modernes. Les historiens s'accordent sur l'ancienneté du rituel, qui remonte au moins à la période royale de Rome. Les analyses comparatives de Georges Dumézil rapprochent le rituel romain, impliquant le sacrifice d'un cheval, du rituel védique de l'Ashvamedha et montrent que, par leur finalité, tous deux remontent à l'idéologie guerrière et royale proto-indo-européenne. Le rapprochement avec la mythologie celtique tiré d'un récit irlandais d'intronisation royale accompagné d'un sacrifice équin, une jument, renforce cette reconstitution. |
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