Wikipédia:Conventions concernant les nombres

Vous êtes actuellement sur une page de conventions qui a pour but d’aider au bon usage des nombres sur Wikipédia.

Ce petit guide est destiné à répertorier les principales conventions typographiques concernant les nombres que nous essayons de respecter sur Wikipédia, afin d’assurer dans ce domaine une certaine cohérence entre les articles. Par tradition, les conventions typographiques de Wikipédia se fondent pour la plupart sur les recommandations du Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale[1]. Le respect de ces règles de typographie n’est pas obligatoire, et vous êtes libre de ne pas en tenir compte. Cependant, les autres wikipédiens sont également libres de modifier la mise en forme de votre texte.

Généralités modifier

Il existe cinq manières d’écrire les nombres en français :

  1. En toutes lettres : quatre, vingt-deux, cinquante-neuvième, les trois quarts, un deux-centième de part, un sept de cœur, les huitièmes de finale, un mauvais quart d’heure, prendre le quart, acheter du quatre pour cent, etc. ;
  2. En chiffres arabes : 6, 18, 12 635, 59e ;
  3. En petites capitales romaines : IV, X, XXIII (avec le modèle : rom) ;
  4. En grandes capitales romaines : IIIe, IX (avec le modèle : rom-maj) ;
  5. En minuscules romaines : ·iv·, ·xxij·, lixe (avec le modèle : rom-min).

Des règles précises gouvernent l’utilisation de ces différents types de nombres[L 1]. Voir aussi : le paragraphe « Nombres » des conventions typographiques.

Concernant l’usage des chiffres dans les titres de films, cf. Conventions filmographiques – Suites et chiffres.

Écriture en toutes lettres modifier

Usage modifier

Il est recommandé d’écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres (« au long »).

  • Exemple : « au bout de deux ans d’existence » plutôt que « au bout de 2 ans d’existence ».

Orthographe modifier

Accord du pluriel modifier

Lorsque l’unité précède la partie décimale, la marque du pluriel sera déterminée par la partie entière uniquement :

  • une heure et demie, deux mètres cinquante.

Nombres inférieurs à deux : toute quantité strictement inférieure à 2 (avec virgule) prend la marque du singulier[2] :

  • 0,75 mètre, 1,50 mètre, 2 mètres, h 30 écoulée.

Vingt et cent ne prennent le pluriel que s’ils sont précédés par un nombre qui les multiplie et s’ils ne sont pas suivis d’un autre nombre ou de mille[2] :

  • trois cents euros, trois cent cinquante euros ;
  • quatre-vingts personnes, quatre-vingt-trois personnes.

Employés comme adjectifs numéraux ordinaux, ils sont invariables[2] :

  • page trois cent, l’an mille neuf cent.

Par contre, ils s'accordent devant millier, million, milliard (qui ne sont pas des adjectifs numéraux mais des noms)[2] :

  • cinq cents millions d’années.

Mille (ou mil) est toujours invariable[2] :

  • six cent mille euros.

Les symboles d’unité ne prennent jamais la marque du pluriel : « La Loire est un fleuve long de 1 020 kilomètres » (accord), mais « La longueur de la Loire est de 1 020 km » (pas d’accord)[L 2].

Rectifications orthographiques de 1990 modifier

Selon les rectifications orthographiques de 1990, les numéraux composés sont systématiquement unis par des traits d’union. On pourra donc écrire : vingt-deux (orthographe inchangée), vingt-et-un (au lieu de « vingt et un ») ; mille-six-cent-trente-cinq (au lieu de « mille six cent trente-cinq »). Milliard, million et millier, étant des noms, ne sont pas concernés par cette rectification[3]. Une indétermination porte toutefois sur le mode d’écriture des multiples exacts de cent (deux cents, trois cents, quatre cents… neuf cents) car eux aussi, comme million et milliard, prennent le pluriel dans ces circonstances particulières[a].

Écriture en chiffres arabes modifier

On doit distinguer l’usage d’un nombre pour :

un comptage ou une mesure (nombre cardinal)
lorsque c’est une quantité, une longueur, une distance, une durée, un poids, etc.
une numérotation (nombre ordinal)
une année, un article, un dossier, un matricule, un code géographique, un arrondissement, etc.

Pour un comptage ou une mesure modifier

Les règles suivantes s’appliquent au format des nombres en base dix.

  • Dans les nombres décimaux, on sépare la partie entière et la partie décimale avec une virgule et non un point.
    Une bouteille de 1,5 litre.
  • On sépare les tranches de trois chiffres par un séparateur de milliers, qui est une espace insécable depuis 1948 en France, et non pas par un point, une apostrophe ou une virgule. Les tranches de trois chiffres se comptent à partir de la droite pour les chiffres avant la virgule et à partir de la gauche pour les chiffres après la virgule[L 3].
    11 222 333,444 555 66 se code {{unité|11222333.44455566}} ou {{nobr|11 222 333,444 555 66}}.
  • On place le symbole d’unité après le nombre, séparé par une espace insécable[L 2].
    12,5 km, 12,50  et 12,5 °C[L 4]
  • La règle du symbole détaché de l’unité ne s’applique pas aux unités sexagésimales d’angle (mesure d’angle, latitude, longitude), ni au degré d’alcool[L 5].
    12° 30 est la somme de 12 degrés et de 30 minutes.
    Un angle de 30°.
    35° 19′ 20″ de latitude N.
    Un vin titrant 11°.
  • Les nombres négatifs commencent par le signe moins, sans espace[L 6].
    Il fait −10 °C cet hiver.
  • Les nombres en notation scientifique auront avantage à utiliser le modèle {{unité}} ou le modèle {{unité/2}} pour les cas plus complexes. Il est aussi possible d’utiliser le modèle {{x10}} :
    1,23 ± 0,04×105 se code {{unité|1,23 ± 0,04|e=5}}, {{unité/2|1,23|±=0,04|e=5}} ou {{nobr|1,23 ± 0,04{{x10|5}}}}.
  • Les heures et minutes s'écrivent avec des espaces insécables[L 7] :
    12 h 30 (et non 12h30) est la somme implicite de 12 heures et de 30 minutes. On peut pour cela utiliser le modèle {{heure}} sous la forme {{heure|12|30}}.

Pour la gestion des espaces insécables, voir cette section.

Pour une numérotation modifier

  • Pas d’espaces[L 8]. Exemples : l’année 1975 (voir aussi la section sur les dates), l’article 1436, le châssis no 964857[L 9] et non l’année 1 975, l’article 1 436, le châssis no 964 857.
  • Un numéro d’arrondissement de ville française s’écrit en chiffres arabes, suivis de la terminaison abrégée de l’ordinal, en raison du risque de confusion ou d’inversion que peut produire l’écriture en chiffres romains (par exemple : IV pour VI ou II et 11)[L 10].
    Les 2e, 4e, 6e et 11e arrondissements de Paris.

Pour une échelle cartographique modifier

L’échelle utilisée en cartographie s’écrit en chiffres arabes sous la forme : 1/100 000 (et non 1:100 000)[L 11]. L’ajout d’un « e » en exposant est proscrit (1/100 000 e)[L 11], car redondant.

Pour une écriture fractionnaire modifier

Dans un texte courant, le numérateur et le dénominateur sont composés sur la même ligne, séparés par une barre de fraction, et ne sont jamais suivis par une abréviation en exposant[L 12]. Exemples : 150 000, 10/100 mm.

La barre de fraction permet d’écrire les rapports de proportions tels que 3/5 ou 2/5.

Le modèle {{fraction}} ne respecte pas cette convention. Le plus souvent, le modèle {{unité}} ne la respecte pas non plus quand la barre de fraction est en argument du modèle.

Dans les textes scientifiques (par exemple dans les démonstrations), les fractions sont composées sur deux lignes séparées par une barre[L 12], ainsi : , ou 59/18 (le modèle {{sfrac}} peut être utilisé pour des fractions simples).

Usage des espaces insécables modifier

N.B. : en typographie « espace » est un nom féminin[L 13],[4].

« Un nombre en chiffres arabes ou romains ne sera jamais séparé du nom qui le précède ou qui le suit[L 14],[b]. »

Pour des raisons pratiques, sur Wikipédia les espaces sont acceptées aussi bien dans leur forme courante que dans leur forme insécable et MediaWiki (le logiciel utilisé par Wikipédia) crée automatiquement l’espace insécable dans certains cas. Dans les autres cas, pour employer une espace insécable, on utilise l’entité de caractère  . Le Lexique[L 15] ne précise pas si l'espace doit être fine ou forte, mais simplement qu'elle doit être insécable et non dilatable (c'est-à-dire que sa largeur ne varie pas lors de la justification d'un paragraphe). Cela laisse U+2007 espace tabulaire et U+202F espace fine insécable, qui est préférée selon le SI[5].

On peut aussi utiliser le modèle {{unité}} ou ses alias {{nombre}} et {{nb}}, ce modèle présentant en outre l'avantage d’insérer automatiquement une espace insécable entre le nombre et le nom qui le suit ; ainsi {{unité|12256 km}} donne « 12 256 km » et {{nombre|200000 habitants}} donne « 200 000 habitants »[L 14]. Le « mot magique » formatnum est lui utilisé uniquement pour traiter la séparation des milliers ; ainsi {{formatnum:1234567890}} donne « 1 234 567 890 ».

Pour le rendu d’un nombre ordinal et dans le cas où le nombre est suivi du nom auquel il se rapporte, on utilise les modèles des nombres ordinaux inférieurs à 999[c] ; ainsi {{135e|régiment}} d’infanterie donne « 135e régiment d’infanterie[d] ».

Voir aussi le modèle {{nobr}} pour traiter les cas qui ne bénéficient pas de modèles spécifiques ou les cas qui ne sont pas couverts par ceux-ci (exemple : le {{nobr|10000{{e}} client}} donne « le 10000e client[e] »). Le modèle est généralement suffisant lorsque le nombre est un entier inférieur ou égal à 999, et dans le cas d’un nombre décimal dont la partie entière est inférieure à 999 et comportant moins de quatre chiffres après la virgule (exemples : {{nobr|960 conteneurs}} donne « 960 conteneurs » ; et {{nobr|335,3 mètres}} donne « 335,3 mètres »).

Pour le rendu de la partie décimale d’un nombre, il est préférable d’utiliser les modèles {{unité}} ou {{nobr}}, car :

  • {{formatnum:11222333,44455566}} donne « 11 222 333,44 455 566 » ;
  • {{formatnum:11222333.44455566}} donne « 11 222 333,44455566 » ;

alors que le rendu typographiquement correct est obtenu ainsi :

  • {{unité|11222333,44455566}} donne « 11 222 333,444 555 66 » ;
  • {{nobr|11 222 333,444 555 66}} donne « 11 222 333,444 555 66 ».

Écriture en chiffres romains modifier

Écriture en minuscules romaines modifier

Concernant l’écriture de nombres romains en minuscules, dans une citation de texte ancien (en vieux français, vieux catalan, vieil occitan, anglo-saxon, vieil allemand…), on peut rencontrer certains usages aujourd’hui disparus :

  • Tout i final peut être transformé en j : ij, iij, vj.
  • Tout nombre cardinal peut être écrit en italique et (ou) encadré de points médians : « Pour la bataille, le comte demanda ·xij· pièces d’artillerie et ·liij· chevaux. »

Siècles, millénaires et calendrier républicain modifier

  • Les siècles s’écrivent en petites capitales romaines (le XIXe siècle)[L 16].
  • Les millénaires s’écrivent en grandes capitales romaines (le IIIe millénaire)[L 17].
  • Dans le calendrier républicain, les années s’écrivent en grandes capitales romaines (le 5 brumaire an III)[L 17].

Exposant modifier

La typographie recommandée pour la mise en exposant, en particulier pour les symboles, par le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale ainsi que par le Système international d’unités est « n », exemples[L 18],[6],[7],[8] : m2 et m3.

L’usage du modèle {{exp}} permet de formater un texte en exposant, ainsi cm{{exp|3}} donne cm3 et km{{exp|2}} donne km2.

Le modèle {{unité}} permet d'écrire plus simplement des unités avec exposant.

Exemples :
  • {{unité|1300 m3}} donne « 1 300 m3 ».
  • {{unité|200 cm2}} donne « 200 cm2 ».
  • Pour les calendriers usuels, le jour et l’année de la date s’écrivent en chiffres arabes, le mois en lettres : le 3 juillet 2004[L 19].
  • Le jour reste écrit en chiffres arabes même s’il fait partie du nom d’une rue, le mois prenant la capitale initiale : rue du 4-Juillet (date historique)[L 20],[L 21].
  • Pour les dates des fêtes civiles ou religieuses (exemple : le 14 Juillet), voir : cette section des conventions typographiques.
  • La date s’écrit en toutes lettres uniquement en poésie et dans certains actes notariés[L 22].
  • L’écriture des dates entièrement en chiffres doit être évitée (sauf dans un tableau de données) et l’année ne doit en aucun cas être abrégée[L 8]. En effet, il existe différentes façon d’interpréter une date comme 01/02/03 (1er février ou 2 janvier ? 1903 ou 2003 ?) dans les différents pays francophones (où même le séparateur varie). On écrit plutôt ces dates in extenso : 1er février 1903[L 19].
  • La notation en chiffres uniquement des trimestres doit aussi être évitée, si elle n’est pas explicitée, à cause des différences d’interprétation : 2003 II (février 2003 ou deuxième trimestre 2003 ?).
  • Les périodes s’écrivent sans abréviation[L 8] et en reliant les deux dates par un trait d’union, exemple « la guerre de 1914-1918 » et non « la guerre de 1914 - 1918 », ni la guerre de 1914-18[L 8], bien que, par exception, il soit possible d’écrire « les combattants de 14-18 »[L 8]. De même, les années 20 sont-elles les années 1820-1829 ou les années 1920-1929 ? En revanche, placées dans leur contexte et écrites toujours en lettres, « les années vingt » (c’est-à-dire 1920-1929), « les années trente » (1930-1939), etc., ne prêtent pas à confusion[L 8]. Le tiret employé est le tiret classique : touche 6 de ce clavier français AZERTY, c’est-à-dire le premier de ce tableau. Voir aussi la section : « Pour une numérotation »

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Absence de nombre à leur suite : « deux cents » mais « deux-cent-un » (« deux cent un » dans l'orthographe non rectifiée).
  2. Cette règle s'applique implicitement aux nombres qu'ils soient cardinaux ou ordinaux ; en effet, un nombre en chiffres romains est implicitement un ordinal, par exemple : « Louis XIV » pour « Louis le quatorzième » ; de même, un nombre en chiffres arabes qui suit un nom est implicitement un ordinal, par exemple : « la page 123 » pour « la cent-vingt-troisième page ».
  3. Ces modèles sont donc au nombre de 999.
  4. Avec une espace insécable entre le nombre ordinal — 135e — et le mot qui le suit — régiment. En outre, une infobulle est proposée qui donne en caractères alphabétiques l'ordinal en question, en l'occurrence « cent trente-cinquième ».
  5. Qui se lit « le dix millième client ».

Références modifier

  1. Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, 1990 (ISBN 2-11-081075-0) ; réédition 2002 (ISBN 2-7433-0482-0) ; réimpressions octobre 2007 et novembre 2008 (ISBN 978-2-7433-0482-9).
  2. a b c d et e « Questions de langue – Nombres (écriture, lecture, accord) – Nombres inférieurs à 2 : accord », Académie française, sur le site academie-francaise.fr.
  3. « Questions de langue – Rectifications de l’orthographe – Le trait d’union » [archive du ], sur academie-francaise.fr, Académie française (consulté le ).
  4. Le Petit Larousse, 2008, Paris,  éd. Larousse (ISBN 978-2-03-582503-2), p. 385.
  5. Le Chicago Manual of Style, édition 17, dit à la section 9.56 que le SI utilise l’espace fine non dilatable comme séparateur des milliers : « In the International System of Units (SI units), thin, fixed spaces rather than commas are normally used to mark off groups of three digits, both to the left and to the right of the decimal marker. » Dans Unicode, cela correspond au caractère U+202F narrow no-break space, en français espace fine insécable. Pour être complet, il faut citer aussi la remarque entre parenthèses qui suit : « (In electronic publications, a regular nonbreaking space may be used; see 6.121.) » Cela concerne surtout les traitements de texte, dans lesquels la représentation numérique du français est volontairement obsolète et inutilisable sur le web du fait notamment de la dilatation du séparateur des milliers si l’espace insécable classique (justifiante) U+00A0 est utilisée à la place de l’espace fine insécable U+202F (voir par exemple même dans OpenOffice).
  6. [PDF] Le Système international d’unité, Bureau international des poids et mesures, 8e édition, 2006. Voir : chap. « Règles d’écriture des noms et symboles d’unités et expression des valeurs des grandeurs », p. 41-46.
  7. « Le système SI d’unités de mesure – 7 unités de base », Ministère de l'Industrie (France).
  8. Kurt Gieck, Formulaire technique (traduit en français par G. Bendit, École d’ingénieurs de Bienne - Suisse), Gieck-Verlag, Heilbronn (RFA).

Lexique modifier

Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, Paris, 1990 (ISBN 2-11-081075-0) ; réédition 2002 (ISBN 2-7433-0482-0) ; réimpressions octobre 2007 et novembre 2008, 197 p. (ISBN 978-2-7433-0482-9).

  1. p. 122-127.
  2. a et b p. 179.
  3. p. 124. Le Lexique donne un exemple d'application de cette règle même pour des nombres de seulement quatre chiffres : « de 5 000 à 6 000 personnes ».
  4. p. 64-65.
  5. p. 64-65 et 179-180.
  6. p. 65.
  7. p. 97.
  8. a b c d e et f p. 63 et 124.
  9. p. 131.
  10. p. 27.
  11. a et b p. 74.
  12. a et b p. 85.
  13. p. 148-149.
  14. a et b p. 61-62.
  15. p. 124.
  16. p. 126 et 159.
  17. a et b p. 125.
  18. chap.  « Chimie (composition de la) », p. 47 ; chap. « Mathématiques et de la physique (composition des) », p. 108-111 ; chap. « Unités de mesure », p. 175-180.
  19. a et b p. 63.
  20. p. 157.
  21. Note sur le trait d’union dans les noms de rue, p. 156 : « Dans une dénomination composée, tous les éléments, à l’exception de l’article initial, sont liés par des traits d’union ».
  22. p. 122.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier