Wikipédia:Respecter le choix du premier rédacteur
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Bien que la recherche d’un consensus soit la procédure habituelle pour résoudre un différend éditorial, il peut arriver qu’aucun consensus n’émerge. Le plan des articles en est un exemple. Il existe plusieurs plans qui coexistent sans qu’aucun n’ait pu être choisi comme le plan type à suivre. Dans ce genre de cas, et afin d’éviter les guerres d’édition, il est communément accepté que ce soit le choix du premier rédacteur qui prime. Il s’agit d’un critère arbitraire, mais qui permet de faire gagner du temps à tout le monde.
Cet usage sert avant tout à trancher dans les cas où un consensus n’a pas pu être trouvé. Il ne s’agit pas d’un usage sur lequel fonder l’appropriation d’un article.
Exemples modifier
Ce principe est généralement utilisé lorsque le différend éditorial est linguistique (choix sur la féminisation d’un nom, choix entre plusieurs synonymes, choix entre l’orthographe traditionnelle et l’orthographe réformée de 1990, etc.), typographique (choix entre l'apostrophe droite et l'apostrophe courbe dans le corps des textes, mise en forme des dates) ou relatif au plan de l’article (noms et ordre de certaines sections, notamment).
Cet usage n'est pas une règle rigide modifier
Le présent usage vise à décourager les tentatives, en particulier massives, d'uniformisation (ex. : remplacer toutes les apostrophes par un autre type d'apostrophes, toutes les mentions d'« autrice » par « auteure », ou l'inverse) sur des sujets pour lesquels l'uniformisation n'est pas consensuelle, voire pour lesquels la non-uniformisation est consensuelle.
Son esprit n'est cependant pas d'interdire toute modification. Par exemple, si un article créé par un contributeur, abandonné à l’état d’ébauche pendant des années, est repris plus tard par un autre contributeur qui le développe conséquemment et adopte — sans forcément y prêter attention — une autre forme (apostrophe, plan d'article, etc.) que celle choisie initialement, ce n'est pas un problème.
L'esprit de cet usage est véritablement d'éviter les conflits, pas d'en créer ; il doit donc être appliqué avec discernement.