Wikipédia:Pastiches/République Unie de Salicie

La république unie de Salicie est un État non reconnu par la communauté internationale, situé en Europe de l'Ouest et plus précisément sur une île au large des côtes de Dunkerque. Cet État possède trois langues officielles : le français, le salicien et l'allemand. Il est actuellement dirigé par le général Macadam, au pouvoir depuis 2010. L'hymne national est Oun Ch'tit Larjin d'Prochain (en français :Un petit garçon de Prouchin, en allemand Ein Kleiner Karambar von Frankfurt-in-der-Nord). Ancienne puissance coloniale, la Salicie a été jusqu'à la fin du XXème siècle la métropole de la Ville Libre de Cellehrdlabouf, sur la côte mauritanienne, de la Fédération des îles Myconoclastes en Grèce, ainsi que du Royaume d'Acétyl. Cette dernière colonie a pris une importance telle qu'on parle parfois d'"Acétyl-Salicie". Le régime actuel, relativement nostalgique de l'ère coloniale, cultive la notoriété du découvreur de l'acide acétylsalicylique, qui nomma sa découverte en l'honneur de son pays de naissance. La capitale de cet État est Sammarasey, la ville est d'ailleurs jumelée à la commune ukrainienne de Oradlepol.

Histoire modifier

  • Préhistoire

Les premières traces d'habitations de l'île de Salic remontent au Magdalénien, cependant les populations semblent se rassembler selon des critères qui nous sont inconnus aujourd'hui : on remarque que la révolution néolithique est très précoce par rapport au reste de l'Europe Occidentale. La haute densité de population de l'île ne permet que de manière restreinte l'approfondissement de fouilles archéologiques, et nécessite un financement important. Les premières traces d'écriture dite "saliquéenne" remonte à environ 900 avant Jésus-Christ. Elle transcrit une langue semblant être élaborée de manière ressemblante aux parlers environnants sans pouvoir être classée comme langue celtique en raison de nombreux archaïsmes endémiques de l'île de Salic, et constitue donc un isolat. Bien que le salicien ne puisse être considéré comme un descendant linguistique de cet isolat, il est imprégné de vocables, de tournures et de formules issues de cette langue ancienne. L'isolat descendant directement de ce parler est le surcoulfi, langue utilisée par la noblesse et la bourgeoisie en public et encore très présente en tant que "langue historique" dans la culture salicienne actuelle.

  • Antiquité

A partir de -850, diverses communautés de l'île se rassemblent pour former deux entités principales : les Sackarti et les Tunliduns [1], qui se battent chacune pour la domination de l'autre : « Ces temps furent comme un apercu de la fin du monde, car Estouin et Mallarme se déchirèrent, tels des chiens ameutés, jusqu'à leur dernier soupir, n'eurent qu'une pensée : garder l'honneur»[2]. Dans ce texte, Estouin et Mallarme sont les personnifications des deux camps, et leurs noms sont les latinisations de ceux de deux rois de l'époque, Etuinn et Marllamé. On ne dispose pas de sources fiables et complètes pour les siècles suivants, et c'est à partir de -400 que l'on retrouve des récits complets, tels le Salicki du chroniqueur et dramaturge Morros de Samrassi). [3]

L'île de Salic est conquise en -222 par la tribu belge des Mulefritus, et le langage des habitants de l'île est à ce moment-là imprégné de vocables celtiques et germaniques ; pourtant, le peuple insulaire ne se mélange pas aux Mulefritus.

En -52, la Guerre des Gaules se termine : les Mulefritus sont conquis par César et fuient en masse vers leur colonie de Salic. Les Saliciens en profitent et passent divers accords avec Rome pour renvoyer les migrants chez eux. En revanche, les Mulefritus installés depuis longtemps sur l'île peuvent rester, à condition d'adopter les us et coutumes des autochtones. Ce métissage social va mener à la formation de deux communautés : la communauté mulérite (descendants des métis Mulefritus-locaux) et la communauté majoritaire des saliciques. En 40 après Jésus-Christ, l'empire romain de Caligula rompt les traités à la suite d'une guerre civile majeure sur l'île. Face à Rome, les mulérites se rangent du côté de la résistance, regroupés derrière Sebastinbasc, tandis que les saliciques se scindent en deux camps : les aduanistes favorables à Rome, autour de Hercusiaderc, et les guvinuistes autour de Guvinicre. Après avoir occupé près des deux tiers de l'île avec le soutien des aduanistes, la bataille navale de Padecalus retourne le rapport de force.

  1. Selon le Salicki de Morros de Samrassi
  2. le grand livre de l'histoire antique de la Salicie, par Aaron Desoubly, traduction de Bob Harris, éditions Messitan
  3. Bien que le récit de Morros soit sujet à caution en raison de nobreux partis pris, nous devons faute d'autres sources complètes nous en tenir à sa version des faits.