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Gabriel Calloet-KerbratGabriel Calloet de Querbrat (ou Calloet-Kerbrat, selon l'orthographe bretonne qu'il utilise parfois), né à une date inconnue, entre 1616 et 1620 à Kerbrat-en-Servel, actuellement dans la commune de Lannion (Côtes-d'Armor), et mort après 1688, est un agronome et écrivain catholique breton. Considéré comme l'introducteur en France de l'idée d'amélioration zootechnique par croisement, il a joué un rôle important dans la mise en place des hôpitaux généraux au XVIIe siècle.
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Jacques CallotJacques Callot, né à Nancy en 1592 et mort dans la même ville le , est un dessinateur et graveur lorrain, dont l’œuvre la plus connue aujourd’hui est une série de dix-huit eaux-fortes intitulée Les Grandes Misères de la guerre, décrivant les ravages de la guerre de Trente Ans qui se déroulait alors en Europe. Il est considéré comme l’un des maîtres de l’eau-forte. Son style se caractérise par la netteté du trait et la profondeur de l’encrage, qui permettent de conserver une parfaite lisibilité à ses eaux-fortes, malgré le fréquent foisonnement des scènes et des personnages, sur des gravures de surface souvent restreinte. On doit à Callot plusieurs innovations qui permirent le plein développement de cet art, en particulier l’utilisation du « vernis dur ». C’est Abraham Bosse qui diffusa ces innovations, en publiant en 1645 le premier traité jamais publié sur la gravure des eaux-fortes, traité qui sera largement traduit en Europe. |
François de CalvoFrançois de Calvo, comte de Calvo, baptisé à Barcelone le et mort à Deinze le , est un gentilhomme et militaire français d'origine catalane du XVIIe siècle. Issu d'une bonne famille catalane, il fait le choix de s'engager dans l'armée française alors que la guerre des faucheurs fait rage. Colonel en 1654, il passe dans la cavalerie et lève un régiment. Militaire remarquable, Calvo participe à toutes les campagnes du règne de Louis XIV et s'illustre notamment en Catalogne et en Hollande. Général estimé du roi pour son efficacité, il est fait lieutenant général des armées en 1676 à la suite de son intrépide défense de Maastricht. Il devient chevalier des ordres du roi un peu avant sa mort, en 1688. |
Bataille de CamaretPendant la guerre de la ligue d’Augsbourg, la bataille de Camaret est une tentative anglo-hollandaise, organisée en 1694, de détruire une partie de la flotte française stationnée à Brest et de débarquer une troupe d’occupation en Bretagne. Début 1694, Louis XIV décide de déplacer le champ des opérations militaires vers la Méditerranée et l’Espagne afin de contraindre cette dernière à signer la paix. Pour ce faire, sous les ordres de Tourville, il envoie sa flotte à proximité de Barcelone. Brest, vidée de ses troupes, semble un objectif facile pour le Prince d’Orange. Une opération militaire est montée pour prendre la ville. Renseigné du projet, le roi charge Vauban, avec peu de moyens, d’organiser la défense du secteur. Le 18 juin, sous les ordres de l’amiral John Berkeley et du lieutenant-général Talsmash, une importante flotte d’invasion se présente à Camaret pour y débarquer plusieurs milliers d’hommes. Vauban, lors de son seul commandement militaire indépendant, met en déroute les troupes débarquées et fait échouer le projet. |
CambraiCambrai est une commune française, située dans le département du Nord et dans la région Nord-Pas-de-Calais. Sous-préfecture du département, Cambrai est une ville moyenne qui compte 32 518 habitants au recensement de 2009 ; elle est au cœur de l'unité urbaine de Cambrai qui, avec 47 138 habitants, la place au 7e rang départemental. Son aire urbaine, plus étendue, rassemble 65 986 habitants en 2009. Vers la fin de l'Empire romain, Cambrai remplace Bavay comme « capitale » de la cité des Nerviens. Au début de l'époque mérovingienne, Cambrai devient le siège d'un vaste évêché dont Fénelon, surnommé « le cygne de Cambrai », sera archevêque. La ville est le centre d'une petite principauté ecclésiastique à l'intérieur du Saint-Empire romain germanique jusqu'à son rattachement à la France en 1678. Les terres fertiles qui l'entourent et l'industrie textile font sa prospérité au Moyen Âge mais à l'époque moderne, elle s'industrialise moins que ses voisines du Nord-Pas-de-Calais. Occupée et partiellement détruite par l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale, Cambrai voit se dérouler à ses portes en 1917 la bataille où les chars sont pour la première fois utilisés massivement. La Seconde Guerre mondiale est suivie de reconstructions et d'un rapide développement économique et démographique, brutalement inversé par le premier choc pétrolier de 1973. De son passé historique mouvementé, Cambrai conserve un cadre de vie agréable et, malgré les destructions, un riche patrimoine monumental. Cambrai s'est affirmé comme le centre urbain du Cambrésis. Cité aux fonctions locales diversifiées, elle cherche néanmoins un nouveau souffle économique grâce à sa position sur les grands axes autoroutiers et fluviaux. |
Campagne des banquetsLa campagne des banquets est une série d'environ 70 réunions organisées dans toute la France entre 1847 et 1848 par les réformateurs pour demander un élargissement du corps électoral et s'opposer aux décisions prises par le gouvernement conservateur de François Guizot. Contournant l'interdiction de réunions politiques en prenant la forme de banquets, cette campagne s'étend à tout le pays et défend des idées variables selon les lieux et les dates. Ainsi, si certains banquets sont menés par des représentants de l'« opposition dynastique », comme Odilon Barrot, qui souhaitent une évolution de la monarchie de Juillet, mais pas sa fin, d'autres permettent l'expression des idées républicaines. Devant l'ampleur prise par le mouvement, le gouvernement fait preuve de fermeté, refusant d'ouvrir le débat, et fait interdire une de ces réunions, qui devait se tenir à Paris le 22 février 1848. Si les plus modérés prennent alors du recul vis-à-vis de ces initiatives, il est trop tard pour faire machine arrière et des protestations surviennent le jour dit, lançant la révolution de février 1848 qui entraîne la chute de la monarchie de Juillet et le départ du roi Louis-Philippe. Ce modèle de campagne a par la suite inspiré d'autres mouvements politiques, notamment la campagne des banquets russe de 1904, organisée contre le tsar Nicolas II, en prémices de la révolution de l'année suivante. |
Canal de MarseilleLe canal de Marseille est une des principales sources d'approvisionnement en eau potable de la ville de Marseille. D'une longueur de 80 kilomètres pour sa partie principale (160 kilomètres avec les dérivations dans la ville), il dessert l'intégralité des quartiers de Marseille. Il a été construit au milieu du XIXe siècle en une quinzaine d'années sous la direction de l'ingénieur Franz Mayor de Montricher, amenant les eaux de la Durance dans la ville depuis le 8 juillet 1849. Il représente une réalisation marquante de l'ingénierie du XIXe siècle en cumulant de très nombreuses infrastructures, ponts, tunnels, réservoirs, etc. Jusqu'en 1970, il fut la source quasi-unique d'alimentation en eau de la ville de Marseille; il fournit encore les deux tiers de la ressource d'eau de la ville. |
CaraquetCaraquet (API : /kaʁakɛt/) (Kalaket en micmac) est une ville canadienne située dans le comté de Gloucester, au nord-est du Nouveau-Brunswick. Ses habitants sont les Caraquetois. Perchée sur un plateau au bord de la baie de Caraquet, la ville s'étend sur environ 12 kilomètres, lui ayant autrefois valu le surnom de plus long village du monde. La ville est située au nord-ouest de la péninsule acadienne. Fondée par Gabriel Giraud vers 1730, la ville s'est véritablement développée à partir de 1757 par l'arrivée de rescapés de la déportation des Acadiens menés par Alexis Landry ainsi que de corsaires et pêcheurs normands en 1761. La plupart des habitants se voient forcés de quitter les lieux pendant quelques années à la suite du raid de Roderick MacKenzie. Des immigrants jersiais et britanniques développent ensuite l'industrie des pêches. L'endettement des pêcheurs auprès de ces marchands et le mécontentement causé par la réforme de l'éducation déclenche l'affaire Louis Mailloux en 1875, où le jeune Louis Mailloux trouve la mort dans une fusillade. L'ouverture de l'église Saint-Pierre-aux-Liens en 1860, du chemin de fer Caraquet & Gulf Shore en 1887 et du Collège Sacré-Cœur en 1899 contribuent à la prospérité de la ville. Caraquet est constituée en municipalité en 1961 pour permettre la construction de son hôpital. Les principaux moteurs économiques de Caraquet sont la pêche et le tourisme. En 2006, la population de Caraquet s'élevait à 4156 habitants, pour la plupart des Acadiens francophones. Caraquet est par ailleurs considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie. Le seul quotidien francophone de l'est du Canada, L'Acadie nouvelle, est publié en ville. Caraquet est aussi le siège des Caisses populaires acadiennes, la principale institution financière de la province. |
Castillonnais (cheval)Le cheval Castillonnais, ou cheval de Castillon, est une ancienne race de petits chevaux de selle rustique d'origine française. Connu au début du XXe siècle, ce petit cheval a failli disparaître avec la venue de la motorisation. Il est sauvé de justesse par quelques passionnés. Reconnu par les haras nationaux en 1996, il reste à très faibles effectifs. Une association d'éleveurs et le haras national de Tarbes se mobilisent pour sauvegarder et préserver la race. Portant une robe noire pangarée ou baie foncée, il est très proche du Mérens avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques, mais nettement moins connu. C'est un bon cheval de loisir qui peut être monté en randonnée et attelé avec succès. Il vit principalement à l'extrémité sud-ouest de l'Ariège, dans les Pyrénées, dans un terroir éponyme caractérisé par la vallée du Lez, près de Saint-Girons. |
Catapulte (cheval)Catapulte (née le à Saint-Pierre-les-Étieux dans le Cher, en France) est une jument de saut d'obstacles de couleur pie bai et d'origine hollandaise, inscrite au registre généalogique du cheval de sport belge (sBs). Le cavalier français Michel Robert en fait l'acquisition en 2007, après son premier poulinage, pour la former au saut d'obstacles. Catapulte décroche de nombreux prix en 2012 et 2013, sans atteindre le niveau des Grands Prix. Elle acquiert néanmoins la célébrité, puisqu'un fan club se constitue autour d'elle. La popularité de Catapulte tient beaucoup à sa couleur de robe, très rare chez les chevaux de sport de haut niveau, et à son caractère. Décrite par Michel Robert comme une jument à forte personnalité, elle est plus facile à travailler sur les sauts que sur le plat, et se révèle très attachante. Le cavalier prend sa retraite sportive et la vend fin 2013. Après un court passage par les écuries belges d'Ashford farms, Catapulte est montée par le Français Olivier Robert en 2014 et 2015. Officiellement mise à la retraite en , elle est désormais poulinière. |
Cathédrale Notre-Dame du HavreLa cathédrale Notre-Dame du Havre ou cathédrale Notre-Dame-de-Grâce du Havre (anciennement : église Notre-Dame du Havre de Grâce, avant d’être élevée au rang de cathédrale en 1974) est un bâtiment gothique et de style renaissance construit aux XVIe et XVIIe siècles, avec une façade baroque achevée au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle. C’est le plus ancien édifice du centre-ville du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale — après restauration et reconstruction partielle —, qui témoigne de l’histoire de la ville et des guerres qui l'ont touchée. La dédicace de la cathédrale Notre-Dame du Havre a lieu le 7 décembre (si le 7 décembre tombe un dimanche, alors la fête est avancée au 6 décembre, comme le prévoit le missel), la veille de l’Immaculée conception, bien qu’en général, elle soit fêtée le lendemain, pendant la messe de l’Immaculée conception, en présence de l’évêque du Havre (le , les 35 ans du diocèse et le 35e anniversaire de la consécration de Notre-Dame du Havre en cathédrale ont été fêtés). |
Cavalerie de la Garde impériale (Premier Empire)La cavalerie de la Garde impériale correspond à l'ensemble des unités militaires de cavalerie appartenant à la Garde impériale de Napoléon Ier. Unité combattante d'élite, elle devient la réserve ultime de l'armée. Elle est utilisée, en dernier ressort, pour donner le coup de grâce ou débloquer une situation périlleuse. En 1804, la cavalerie de la Garde impériale est initialement composée de trois unités : les chasseurs à cheval, les grenadiers à cheval et les mamelouks. Par la suite, d'autres corps de cavalerie intègrent la Garde impériale, comme les dragons en 1806, les lanciers polonais en 1807, les lanciers rouges en 1810, les lanciers lituaniens et les tartares lituaniens en 1812, ainsi que les éclaireurs en 1813. À l'apogée du Premier Empire en 1812, la Garde impériale compte environ 7 000 cavaliers, quand la Grande Armée dans son intégralité en compte approximativement 77 000. De sa création jusqu'en 1813, la cavalerie de la Garde est commandée par le maréchal Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie. |
Cavalerie française pendant la Première Guerre mondialeLa cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale a une participation relativement secondaire aux événements. Les combattants à cheval se révélant très vulnérables face à la puissance de feu de l'infanterie et de l'artillerie, les différentes unités de cette arme accomplissent essentiellement des missions d'auxiliaires pendant la « Grande Guerre » (de 1914 à 1919), même si le début du conflit correspond à son apogée en termes d'effectifs montés. Principalement déployée sur le front occidental, la cavalerie française participe aux opérations de l'été 1914, assurant surtout des missions de reconnaissance et de patrouille. Rapidement, les cavaliers combattent systématiquement démontés, tirant avec leur carabine. À partir de l'automne 1914, la guerre des tranchées a pour conséquence de diminuer fortement le rôle de la cavalerie : une partie des régiments abandonne ses chevaux, forme des « divisions de cavalerie à pied » et participe aux combats en tant que fantassins. La reprise de la guerre de mouvement en 1918 redonne à la cavalerie une utilité, comme infanterie montée. Plusieurs autres régiments de cavalerie sont envoyés sur les autres théâtres d'opérations de la Première Guerre mondiale, où ils ont parfois été beaucoup plus utiles à cheval qu'à pied : au Maghreb, dans les Balkans ou au Proche-Orient. Enfin, cette période est aussi celle du début de la mécanisation, la cavalerie française recevant pour la première fois en dotation quelques automitrailleuses. |
Charles CazaletCharles Cazalet né le à Bordeaux et mort le dans cette même ville est un ancien président de l'Union des sociétés de gymnastique de France (de 1896 à 1931) et le second président de la Fédération internationale de gymnastique (de 1924 à 1933). Fils d'une famille de négociants en vins bordelais de confession protestante, il travaille dans l'entreprise familiale après des études au lycée de Bordeaux. Patron philanthrope, il est à l'origine de diverses mesures et crée la première association gymnique populaire de quartier. Élu au conseil municipal de Bordeaux il met ce mandat à profit pour innover en créant des bains-douches populaires, des habitations à loyers modérés, des jardins ouvriers. Puis sans négliger pour autant les engagements dans son milieu professionnel, il se consacre plus spécifiquement au développement de la gymnastique. Président de l'Union des sociétés de gymnastique de France en 1897 il assure cette charge pendant 34 ans en y ajoutant à partir de 1924 la présidence de la nouvelle fédération internationale de gymnastique qu'il assume jusqu'à son décès. |
CDGVALCDGVAL est un métro automatique de type VAL assurant un système de navettes gratuites, internes à l'aéroport Charles-de-Gaulle, situé en France à 25 kilomètres au nord-est de Paris. Les deux lignes en service depuis le printemps 2007 remplacent plusieurs lignes de bus de la plate-forme aéroportuaire, et empruntent pour l'essentiel l'infrastructure d'un projet avorté et coûteux de transport hectométrique de type SK. Les deux lignes, dont l'une a la particularité de fonctionner 24h/24, transportent dix millions de voyageurs par an et apportent un important gain de temps aux cinquante-sept millions de passagers annuels et près de 85 000 salariés de la plateforme aéroportuaire. |
CellatexCellatex SA était une société française de filature de viscose fondée en 1981, sur la base d'une activité créée en 1902 à Givet, en Ardennes (France), et liquidée en 2000. La fermeture de Cellatex marque la fin en France d'une filière à la fois chimique et textile, née d'approches innovantes apparues à la fin du XIXe siècle, prospère dans l'entre-deux-guerres et pendant les Trente Glorieuses. Cellatex est l'ultime raison sociale d'une entreprise qui en a changé à plusieurs reprises, suite aux fusions, absorptions, changements d'actionnaires et restructurations. En 2000, la liquidation judiciaire est marquée par une occupation du site de Givet, les ouvriers menaçant d'utiliser les produits chimiques pour faire sauter les installations ou polluer la Meuse. Ce mouvement assez dur rencontre un écho médiatique important et permet aux ex-salariés d'obtenir des mesures d'accompagnement plus significatives. |
Celui...Celui... est une chanson du chanteur français Colonel Reyel extraite de son premier album studio Au rapport, édité en 2011. Le titre est sorti le en tant que premier single de cet album. La chanson est écrite par Colonel Reyel et Arslan H-i Deniz, la production étant menée par Pédro « Krys » Pirbakas. En 2010, le label Wagram Music intègre le single à sa compilation estivale 100% Ragga zouk mixée par DJ Doug. Celui… est composée sur le riddim de la chanson Hold You de Gyptian. Dans les paroles de la chanson, Colonel Reyel raconte l'histoire d'un homme amoureux d'une femme qui est en couple. La chanson est un succès commercial, le single se classant numéro un des ventes en France et à la neuvième position en Belgique francophone. Cependant, la chanson n'est pas un succès critique, les journalistes soulignant des textes de faible qualité et un manque d'originalité. |
Centrale thermique de RonchampLa centrale thermique de Ronchamp est une centrale à charbon implantée à proximité du puits du Chanois dans la ville de Ronchamp, en Haute-Saône, dans la région française de Bourgogne-Franche-Comté. Elle est exploitée par les houillères de Ronchamp de sa construction entre 1906 et 1907 jusqu’à la nationalisation en 1946, elle devient alors propriété d'Électricité de France jusqu'à sa fermeture en 1958. Elle est agrandie deux fois entre 1910 et 1924, pour atteindre une puissance de 30 MW. Sa production annuelle varie alors entre 5 et 37 GWh jusqu'en 1950. Après sa fermeture en 1958, ses installations sont rapidement démantelées, mais les bâtiments sont lentement démolis tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Des vestiges et des traces subsistent au début du XXIe siècle. |
Centre de formation du Stade rennais football clubLe centre de formation du Stade rennais football club est un centre de formation de football. Il a pour but de former les jeunes joueurs du Stade rennais FC, club de football professionnel situé à Rennes en Bretagne, en leur fournissant une structure d'hébergement, un accompagnement scolaire, et un programme de formation sportive. En tant que structure, il existe depuis la fin des années 1970, mais n'est développé que depuis 1987 avec la création de l'école technique privée Odorico. Auparavant, aucune structure de formation dédiée n'existe au club, ce qui n'empêche pas l'existence d'équipes de jeunes. Celles-ci remportent quelques titres, comme la Coupe Gambardella en 1973. Les volontés affichées de développer la formation au Stade rennais permettent au fil des ans l'émergence de nombreux jeunes qui intègrent l'équipe fanion du club. Sous la direction de Patrick Rampillon, qui en est le directeur depuis 1987, le centre de formation connaît plusieurs succès sportifs, remportant des titres de champion de France dans certaines catégories, mais aussi deux nouvelles coupes Gambardella, en 2003 et 2008. Il se hisse également de 2006 à 2011 à la première place du classement des centres de formation français, classement établi annuellement par la direction technique nationale. |
Centre de l'imaginaire arthurienLe Centre de l'imaginaire arthurien est un centre culturel soutenu par une association loi de 1901. Il est consacré à la matière de Bretagne, et tout particulièrement à la légende arthurienne. Fondé en mai 1988 à Rennes sous l'impulsion de différents spécialistes de la légende arthurienne, d'élus locaux, d'artistes et d'écrivains, son siège est situé au château de Comper, en forêt de Paimpont (Brocéliande), depuis 1990. Il organise chaque année une exposition consacrée à une thématique de la matière de Bretagne et une saison culturelle avec de nombreux événements, parmi lesquels la « Pentecôte du roi Arthur », les « Rencontres de l'imaginaire de Brocéliande » et la « Semaine du dragon ». Son investissement en faveur de la diffusion de l'art, de la culture et de l'histoire de la légende arthurienne ainsi que son action en faveur du public scolaire lui ont valu sa reconnaissance. Ses membres ont créé la maison d'édition Artus, pour publier des ouvrages consacrés à ces thématiques. Claudine Glot préside le Centre arthurien depuis sa création ; il compte aussi de nombreuses personnalités, comme Philippe Le Guillou, Gilbert Durand et Michel Le Bris. L'elficologue Pierre Dubois, les artistes Séverine Pineaux, Bruno Brucéro et Didier Graffet ainsi que les universitaires Philippe Walter et Bernard Sergent font partie de ses piliers. Il est dirigé depuis 2008 par Nicolas Mezzalira, et a reçu la visite de nombreux invités prestigieux, comme Mario Vargas Llosa, Nolwenn Leroy et Patrick Poivre d'Arvor. Il accueille en moyenne 30 000 visiteurs par an, dont près d'un tiers de scolaires. |
Cercle athlétique bastiaisLe Cercle athlétique bastiais, couramment abrégé en CA bastiais, CA Bastia ou CAB, est un club français professionnel de football fondé en 1920 et basé à Bastia, en Corse. Le club obtient de nombreux titres régionaux durant les années 1920. Après quelques décennies passées dans l'anonymat, le club bastiais se relance en 1952 en gagnant la Coupe de Corse et évolue en Division d'Honneur.
En 1978, le club accède au championnat de France de Division 4. En 1986, le CA Bastia fusionne avec deux autres clubs des environs. Il oscille ensuite pendant une vingtaine d'années entre la Division d'Honneur, plus haut niveau régional, et la quatrième division nationale, avant la création en 1993 d'une cinquième division nationale, le National 3, actuel CFA 2. En 2006, le club parvient à intégrer le championnat de France amateur (quatrième échelon national) en 2006, puis le National (troisième niveau national) en 2012. Promu en Ligue 2 et devenu ainsi professionnel en 2013, le club redescend en National après une seule saison et évolue depuis dans cette division. Le club corse est présidé par Antoine Emmanuelli et entraîné par Christian Bracconi depuis 2015. |
Sébastien ChabalSébastien Chabal, né le à Valence (Drôme), est un joueur de rugby à XV international français. Il évolue au poste de troisième ligne centre après avoir débuté comme troisième ligne aile et joué également deuxième ligne. Il termine sa carrière au sein du club français du Lyon OU après avoir joué au Racing Métro, aux Sale Sharks et débuté au haut niveau à CS Bourgoin-Jallieu apres Beauvallon et Valence où il a été formé. Il a évolué à plusieurs postes en équipe de France (en troisième ligne ou en deuxième ligne) sans jamais s'imposer durablement. Sébastien Chabal est devenu l'un des sportifs les plus populaires de France à tel point que les journalistes ont parlé d'une « Chabalmania ». En près de seize ans au plus haut niveau, Sébastien Chabal s'est construit un palmarès honorable avec un titre de champion d'Angleterre, un Challenge européen, deux Tournois des Six Nations dont un Grand Chelem en 2010 et deux quatrièmes places en Coupe du monde. En gérant au mieux son image publique — un « look » de vigoureux homme des cavernes avec barbe fournie et cheveux longs à l'image d'un Alain Estève en son temps — il conclut de nombreux contrats publicitaires qui font de lui, à partir de 2007, le rugbyman français le mieux payé. |
Chalmazel (station)Chalmazel est une station de sports d'hiver du Massif central située sur le territoire de la commune éponyme, dans le département de la Loire, en région Rhône-Alpes. Son domaine skiable s'étend de 1 109 à 1 600 mètres d'altitude sur les pentes de Pierre-sur-Haute, point culminant des monts du Forez (1 634 mètres), et alterne entre forêts et landes sauvages d'altitude (les hautes Chaumes). Il possède 12 kilomètres de pistes de ski alpin desservies par 1 télésiège débrayable à bulles et 7 téléskis et équipées de 90 enneigeurs. Le domaine dispose par ailleurs d'un snowpark et les environs permettent également la pratique du ski de fond (domaine nordique du haut Forez au col de la Loge) et du snowkite. La station propose aussi des activités estivales (parc accrobranche, VTT, balades pédestres via le télésiège). Chalmazel accueille principalement une clientèle journalière issue de la plaine du Forez et des bassins d'agglomération roannais et stéphanois situés à moins de 80 kilomètres, mais également, dans une moindre mesure, clermontois et lyonnais. |
Chambourg-sur-IndreChambourg-sur-Indre est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre. Peut-être déjà occupé au Néolithique, le site est colonisé à l'époque de l'Empire romain ; de nombreux vestiges, un aqueduc, une villa, une voie en témoignent. Viguerie puis fief médiéval, Chambourg devient commune en 1789, au terme d'un échange de hameaux jusqu'alors indivis avec sa voisine Chédigny. Les crues de l'Indre, toujours à craindre en 2014, n'ont jamais dissuadé les hommes de s'implanter définitivement à Chambourg jusque sur les bords de la rivière. Devenue Chambourg-sur-Indre en 1920, la commune est l'un des rares territoires ruraux du Lochois à ne pas connaître de récession démographique au XXe siècle. En 2014, sa population est de 1 384 habitants. L'agriculture communale se recentre depuis une trentaine d'années autour de grosses exploitations spécialisées dans la culture des céréales, des oléagineux et protéagineux. Dans le secteur industriel, Chambourg-sur-Indre accueille depuis 1961 l'une des grandes entreprises françaises du domaine de la signalisation routière. Partagée entre les plateaux de la Gâtine de Loches, la forêt de Loches et la vallée de l'Indre, Chambourg abrite sur son territoire une faune très variée qui lui vaut d'être partiellement intégrée à plusieurs dispositifs nationaux (ZNIEFF) ou européens (réseau Natura 2000) d'évaluation et de protection de la biodiversité. |
ChamechaudeChamechaude est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 2 082 mètres d'altitude, ce qui en fait le point culminant du massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Comme la plupart des sommets des Préalpes, il est constitué en partie de calcaire urgonien. Si son versant occidental est aisé à gravir depuis le col de Porte, son versant oriental présente des parois verticales difficiles à franchir en randonnée pédestre mais comportant de nombreuses voies d'escalade ouvertes dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le chamois est notamment présent dans les parties abruptes, au-dessus de la limite des arbres. |
Championnat de France de basket-ball en fauteuil roulant de Nationale A 2013-2014Le championnat de France de basket-ball en fauteuil roulant de Nationale A 2013-2014 est la 47e édition de cette compétition. Le CS Meaux Handibasket en est le quadruple tenant du titre.
À l'issue de la saison régulière, les huit premières équipes au classement sont qualifiées pour les playoffs. Le vainqueur de ces playoffs est désigné « Champion de France de Nationale A ». Les équipes classées neuvième et dixième sont reléguées en Nationale B. Si Hyères remporte la Coupe de France pour la sixième fois, Le Cannet ajoute une nouvelle ligne à son palmarès avec le titre de champion de France 2014, s'imposant en finale face à Meaux, après une saison quasi parfaite (une seule défaite, face à Hyères, et la première place de la saison régulière). Avec seulement quatre victoires en saison régulière, Strasbourg et Paris descendent en Nationale B pour la saison 2014-2015, tandis que les clubs de Clichy et Thonon montent en Nationale A. |
Championnat de France de football National 2014-2015La saison 2014-2015 du National est la dix-huitième édition du Championnat de France de football National. Le troisième niveau du football français oppose cette saison dix-huit clubs en une série de trente-quatre rencontres jouées d'août 2014 à mai 2015. C'est le plus haut échelon auquel peuvent accéder les équipes amateurs puisqu'au-delà, les clubs doivent avoir le statut professionnel pour participer au Championnat de France de football de Ligue 2. Dominé dans un premier temps par les SR Colmar, le championnat se dirige rapidement vers un leadership francilien, le Paris Football Club et le Red Star Football Club occupant successivement la première place. La fin de saison est marquée par une lutte du Racing Club de Strasbourg pour la troisième place et par des résultats exceptionnels du Vendée Luçon Football. Le Red Star termine champion et remporte ainsi son premier titre national depuis 1939. Avec le Paris FC, le FC Bourg-Péronnas complète le podium. Parmi les clubs classés de la 15e à la 18e place, seule l'US Colomiers est reléguée en CFA à la suite de sanctions de la FFF. Le retrait du Vendée Poiré-sur-Vie Football entraîne le repêchage du CA Bastia. Puis la rétrogradation de l'Athlétic Club Arles-Avignon de L2 directement en CFA entraîne celui du SAS Épinal, pourtant dernier : le FC Istres, avant-dernier, étant rétrogradé administrativement en DHR. Les clubs promus et relégués sont remplacés pour l'édition suivante par les quatre clubs promus de CFA et par les deux clubs relégués de Ligue 2. |
Championnat de France masculin de hockey sur gazon 2014-2015Le championnat de France de hockey sur gazon 2014-2015 est la 108e édition de ce championnat « Élite » qui constitue le plus haut échelon de compétition masculine de hockey sur gazon en France. La saison se déroule en deux temps. À l'automne 2014, les dix équipes du championnat sont réparties en deux poules. Les trois premières de chaque poule participent au Top 6. Les quatre autres équipes participent à la deuxième phase avec quatre clubs de Nationale 1 (deuxième division). Les quatre premières équipes du Top 6 jouent les play-offs qui déterminent le vainqueur du championnat. Le Racing club de France remporte le titre face au Saint-Germain-en-Laye Hockey Club. Il s'agit du vingtième titre du Racing et du premier depuis 1996. |
Jean ChanorierJean Chanorier, né le à Lyon et mort le à Croissy-sur-Seine, est un agronome et homme politique français. Seigneur, puis maire, de Croissy-sur-Seine, il fut député, puis conseiller général de Seine-et-Oise, et membre associé de l'Institut. Il est connu pour avoir introduit en France la race ovine des mérinos. Inquiété durant la Terreur malgré ses idées patriotes, son amitié avec Joséphine de Beauharnais lui vaut ensuite, sous le Consulat, la protection du gouvernement et sa nomination à l'Institut. |
Charentais (cheval)Les chevaux charentais et vendéens sont d'anciennes populations régionales françaises de chevaux de selle et de carrossiers de type demi-sang. Peu différenciés, ils portent des noms en rapport avec l'époque et la région de leur naissance : Demi-sang des Charentes, Anglo-poitevin et Vendéen. Leur robe est baie ou noire, et leur origine liée au Poitevin mulassier et au cheval de Rochefort, croisés avec des Pur-sangs et des Anglo-normands au XIXe siècle. Ils sont élevés dans les Charentes, le Poitou et la Vendée. Leur usage est avant tout militaire, en dépit d'un manque de dressage qui se traduit par des pertes importantes, mais les marchands parisiens apprécient leurs qualités. Tous ont disparu depuis 1958, et leur fusion dans la race nationale du Selle français. |
Charente (fleuve)La Charente (en saintongeais Chérente, en occitan Charanta) est un fleuve français. Prenant sa source à Chéronnac dans la Haute-Vienne à 295 mètres d'altitude , elle traverse ensuite les départements de la Charente, une petite partie de la Vienne, la Charente à nouveau, la Charente-Maritime avant de se jeter dans l'océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire. |
Charmant SomLe Charmant Som est un sommet du département français de l'Isère culminant à 1 867 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Il est constitué de calcaires mais possède un relief moins marqué que les sommets environnants, ce qui lui vaut d'être couvert de prairies d'alpage à l'origine de son nom. Celles-ci sont occupées et entretenues par des bergers depuis le Moyen Âge. Elles sont accessibles par une route construite durant l'entre-deux-guerres depuis le col de Porte jusqu'à 200 mètres sous la cime principale. La route aboutit à deux bâtiments servant à la fois d'auberge, de chalet et de fromagerie. La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique et d'une zone Natura 2000. Ces aires protégées sont destinées à préserver la biodiversité. Elles permettent toutefois la pratique de la randonnée pédestre, de la spéléologie qui s'est développée à partir des années 1960 puis du ski dès la fin des années 1970, du cyclisme, de l'escalade et du parapente. |
Charolais (cheval)Le Charolais, ou Charollais, est une ancienne race chevaline de demi-sang d'origine française, jadis utilisée comme cheval de selle. Il est peut-être issu du cheval bourguignon du Moyen Âge. Originaire du pays de Charolais dans la région de Charolles, une origine orientale lui est également attribuée. Ce cheval robuste, de petite taille, doté d'une bonne ossature et de qualités de rusticité, est réputé pour les services de l'armée mais souffre de la popularité du trait nivernais. Il est croisé au fil du XIXe siècle avec des demi-sangs normands, des Pur-sangs et des juments charolaises pour devenir une bonne monture de dressage et de saut d'obstacles au début du XXe siècle. Comme tous les demi-sangs d'origine française, la race est fusionnée en 1958 dans le Selle français, et n'existe plus en tant que telle depuis cette date. |
Chasselas de ThomeryLe chasselas de Thomery, également dénommé chasselas doré de Fontainebleau, est le cépage de chasselas cultivé dans le village de Thomery en Seine-et-Marne. Ce raisin de table, très proche du chasselas de Moissac, est produit et conservé selon des méthodes locales traditionnelles et uniques, depuis 1730. Les spécificités de cette culture, située en zone très septentrionale pour un raisin de table, reposent sur la mise au point de techniques de viticulture en espaliers sur murs, et d'optimisation de la maturation du fruit par des tailles très particulières de la vigne dites en « cordon Charmeux » ainsi que des méthodes spécifiques de conservation en fruitiers des grappes fraîches cueillies en octobre et commercialisées jusqu'au mois de mai de l'année suivante. Le chasselas de Thomery, dont l'apogée de la production se situe au début du XXe siècle, fut particulièrement célèbre et apprécié durant l'entre-deux-guerres ; il était alors considéré comme un raisin de luxe qui se consommait durant toute la période hivernale et printanière. Le déclin de sa culture et de sa commercialisation est très important à partir de la fin des années 1930 et ce cépage n'est plus aujourd'hui cultivé que de manière traditionnelle et ornementale par quelques particuliers habitant la commune. |
Chasseurs à cheval de la Jeune GardeLes chasseurs à cheval de la Jeune Garde, créés officiellement en 1815 sous le nom de 2e régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale et surnommés les hussards-éclaireurs, sont une unité de cavalerie légère de la Garde impériale, formée par Napoléon Ier et en service dans l'armée française de 1813 à 1814, ainsi que pendant les Cent-Jours. Le décret du donne aux 6e, 7e, 8e et 9e escadrons des chasseurs à cheval de la Garde la dénomination de « seconds chasseurs ». Le 17 mars, ces escadrons prennent officiellement le nom de chasseurs à cheval de la Jeune Garde. Ils participent à la campagne d'Allemagne de 1813 avec la Vieille Garde, puis sont détachés en 1814 à l'Armée du Nord du général Maison. Les escadrons sont dissous lors de la Première Restauration, les hommes étant pour la plupart replacés dans la ligne ou mis en demi-solde. Sous les Cent-Jours, les escadrons de Jeune Garde sont rappelés et forment le 2e régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale. Manquant d'hommes et surtout de chevaux, l'unité reste à Chantilly et ne participe pas à la bataille de Waterloo. Les chasseurs à cheval de la Jeune Garde sont définitivement dissous le , après l'abdication de Napoléon et le retour des Bourbons. |
Château d'AngersLe château d'Angers, aussi appelé château des ducs d'Anjou, est situé dans la ville d'Angers, dans le département de Maine-et-Loire, en France. La forteresse est édifiée sur un promontoire de schiste ardoisier qui domine la Maine. Le site est occupé dès l'Antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt, qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle, tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIIe siècle, suite aux troubles des guerres de religion, le roi ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est, par la suite, transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début du XXIe siècle, il héberge la tenture de l'Apocalypse, et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par le Centre des monuments nationaux. |
Château de ClissonLe château de Clisson se situe dans la ville de Clisson, sur un promontoire granitique dominant la rive gauche de la Sèvre nantaise. Édifié par la puissante famille de Clisson du XIIIe au XVe siècle, ce château fort devient un point stratégique et défensif sur les Marches de Bretagne protégeant la frontière du duché de Bretagne. Le château n'est alors qu'une enceinte polygonale agrémentée de tours défensives. Après la chute des seigneurs de Clisson, le château devient la propriété des ducs de Bretagne puis de leurs descendants. Le duc François II de Bretagne transforme le château en véritable forteresse avec l'adjonction d'une seconde enceinte munie de nombreuses tours défensives couvrant la partie ouest, plus exposée. Déserté par ses châtelains au milieu du XVIIIe siècle, le château est incendié par les troupes républicaines pendant la guerre de Vendée. Longtemps en ruines, il est en cours de restauration. Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1924 ; les fortifications et terrains d'assiette ont été inscrits en 2004. |
Château de ComperLe château de Comper est situé au nord de la forêt de Paimpont, à trois kilomètres à l'est du bourg de Concoret en France. À l'origine château fort médiéval profitant d'une position stratégique enviable grâce à la protection offerte par le vaste étang et la forêt qui l'entourent, il a connu diverses destructions et reconstructions au fil de son histoire, passant aux mains des barons de Gaël-Montfort, à celles des Laval, des Rieux, des Coligny et des La Trémoïlle. Démantelé en 1598 sur ordre d'Henri IV, il est incendié durant la Révolution française. Il reste peu de traces de ses parties féodales, le manoir de style Renaissance ayant été reconstruit comme lieu d'habitation au XIXe siècle. Il est le seul des cinq châteaux historiquement liés à la forêt de Paimpont (et donc à la légende arthurienne) subsistant à ce jour, et se retrouve au centre de plusieurs légendes qui en font le lieu de naissance et de résidence de la fée Viviane. Il abrite les expositions du Centre de l'imaginaire arthurien depuis 1990. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis juin 1996. |
Château du Lude (Sarthe)Le château du Lude se situe dans la commune du Lude dans le département français de la Sarthe. Situé parmi les châteaux de la Loire les plus au nord, le site est occupé dès le Moyen Âge et devient un point stratégique aux confins du Maine, de l'Anjou et de la Touraine. Occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, le château devient la propriété de Jean Daillon, chambellan du roi Louis XI, en 1457. Pendant deux siècles, les Daillon œuvrent à l'embellissement du château, et transforment l'ancienne forteresse médiévale en logis de plaisance. Réaménagé à la fin du XVIIIe siècle par la marquise de la Vieuville, puis un siècle plus tard par le marquis de Talhouët, le château du Lude témoigne de quatre siècles d'architecture française. Les jardins, façonnés par les différents propriétaires du lieu, ont servi de cadre à un son et lumière qui a fait la renommée du Lude pendant près de quarante ans. Ils accueillent depuis le début des années 2000 plusieurs manifestations, comme la Fête des jardiniers, au cours de laquelle est décerné le prix P.J. Redouté. Le château du Lude détient le label « Jardin remarquable ». |
Château de MontrésorLe château de Montrésor est situé sur le territoire de la commune homonyme, dans le sud-est du département d'Indre-et-Loire (37), en France, à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville de Loches. Un éperon rocheux a accueilli successivement un donjon attribué à Foulques Nerra et intégré au système défensif des comtes d'Anjou en Touraine, une forteresse médiévale construite par Jean IV de Bueil, grand Maître des arbalétriers de France, puis un logis Renaissance édifié par Imbert de Batarnay, influent personnage auprès de quatre rois de France. Après la période révolutionnaire au cours de laquelle le château, mal entretenu, est passé entre les mains de plusieurs propriétaires successifs, le comte Xavier Branicki, émigré polonais, mécène et maire de Montrésor de 1860 à 1870, rachète le domaine en 1849, répare certaines parties du château, en reconstruit d'autres ; il meuble le logis principal en style Second Empire et le décore avec de nombreuses œuvres d'art. Sa famille, toujours propriétaire, habite une partie d'un château presque totalement ouvert au public. Le village lui-même, d'abord construit au pied du château, ne s'est véritablement développé qu'à partir du Moyen Âge ; au XXIe siècle, il s'est tourné vers une activité touristique dont le château constitue l'un des principaux atouts. |
Château de FontainebleauLe château royal de Fontainebleau est un château de styles principalement Renaissance et classique, jouxtant le centre-ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris, en France. Les premières traces d'un château à Fontainebleau remontent au XIIe siècle. Les derniers travaux furent effectués au XIXe siècle. Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art français. C'est ainsi que naquit l'École de Fontainebleau, qui représenta la période la plus riche de l'art renaissant en France, et inspira la peinture française jusqu'au milieu du XVIIe siècle, voire au-delà. Napoléon Ier surnomma ainsi le château la « maison des siècles », évoquant ainsi les souvenirs historiques dont les lieux sont le témoignage. Depuis 1981, le château fait partie avec son parc du patrimoine mondial de l'UNESCO. |
Château de la JuiveLe château de Clementigney, plus connu sous le nom de château de la Juive est l'une des plus remarquables demeures particulières de Besançon (Franche-Comté). Il est situé sur la commune limitrophe de Chalezeule, à deux pas du quartier historique de Bregille et sur le bout du mont de Brégille. Le bâtiment de base a été construit à une date inconnue, mais les premières traces à son sujet remontent à la fin du XVIIIe siècle, avant que la puissante famille juive Lippman n'en devienne propriétaire. C'est d'ailleurs une de leur descendante, Léonie Allegri, qui demande à l'architecte franc-comtois Alphonse Delacroix de la transformer en un véritable château. Entre 1850 et 1870, il donne naissance au bâtiment tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec son style gothique et son échauguette caractéristique. Le dynamisme de la propriétaire donne à la demeure son surnom toujours actuel, le « château de la Juive ». Par la suite, l'édifice change de main et devient un hôtel-restaurant réputé pour sa gastronomie de qualité et ses décors remarquables, gagnant une réputation nationale et attirant plusieurs célébrités. Cependant, cette vocation se termine au début des années 2000, lorsque le dernier chef cuisinier meurt, le château acquérant depuis lors une fonction purement résidentielle. |
Château médiéval de PouancéLe château médiéval de Pouancé est situé dans la commune de Pouancé, dans le département de Maine-et-Loire (France), à la frontière occidentale de l’ancienne province de l’Anjou, face à la Bretagne. Avec l’enceinte urbaine de la ville, dont une partie est encore visible aujourd’hui, il couvre une superficie de trois hectares. On le surnomme parfois « second château de l’Anjou » en terme d’importance, juste après le château d’Angers. Il fait partie des Marches de Bretagne et est le pendant angevin du château de Châteaubriant. Sur un site fortifié au moins dès le XIe siècle, le château fort actuel est construit du XIIe au XVe siècles. Assiégé à plusieurs reprises pendant la guerre de Cent Ans, il devient une forteresse de premier plan à la fin du XVe siècle, lors du conflit entre le royaume de France et le duché de Bretagne. Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Il a subi 40 ans de fouilles ponctuelles et de rénovations. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens, le site n'ayant pas fait l'objet de recherches approfondies. |
ChédignyChédigny (prononcé [ ʃediɲi]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre. La présence de l'Homme sur son territoire est avérée depuis la Préhistoire. Si la commune actuelle est née à la Révolution de la fusion de deux anciennes paroisses, le nom de Chedignacum apparaît au milieu du XIIe siècle alors que l’existence d’une châtellenie est attestée par des sources écrites au début du XIIIe siècle. Cette petite commune de la vallée de l'Indrois, de tradition agricole, qui avait connu un exode rural massif depuis la fin du XIXe siècle, a amorcé en 1978 sa mutation en créant une zone artisanale au moment même où sa population recommençait à croître ; cette zone d'activités accueille, en 2011, huit entreprises qui emploient près de cent personnes. Chédigny est régulièrement citée depuis 1980 pour ses manifestations culturelles (spectacles montés et joués par ses habitants, festival de blues), mais elle s'est surtout fait connaître ces dernières années grâce au fleurissement de son bourg : elle a obtenu en 2013 le label national « Jardin remarquable » attribué, pour la première fois, à une commune dans son ensemble. Enfin, elle possède un patrimoine naturel diversifié, son territoire étant intégré, à des degrés divers, à cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et à un site du réseau Natura 2000. |
Chemillé-sur-IndroisChemillé-sur-Indrois (prononcé [ ʃəmije sy.ʁ‿-ɛ̃d.ʁ-wa]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Station préhistorique attestée dès le Moustérien, le site de Chemillé-sur-Indrois est, depuis le Néolithique, continuellement occupé par l'homme. Chemillé commence à se développer sous les comtes d'Anjou. C'est Henri Plantagenêt qui est probablement à l'origine de l'essor de la paroisse quand il fonde la chartreuse du Liget — une des rares abbayes de cet ordre en Touraine — en expiation du meurtre de Thomas Becket. Jusqu'à la Révolution française, l'histoire de Chemillé se confond avec celle de cette riche abbaye. Comme beaucoup d'autres communes, Chemillé-sur-Indrois doit faire face à une baisse importante de sa population au cours du XXe siècle, conséquence d'un exode rural massif mais, à la différence d'autres localités environnantes, la reprise démographique ne se manifeste pas et la population communale évolue autour de 200 habitants depuis une vingtaine d'années. La vocation agricole du territoire, si elle se maintient malgré tout, n'est plus un facteur de développement local ; l'industrie n'est pas installée et les artisans et commerces sont rares. Un important projet touristique voit le jour dans les années 1970 avec la création d'un plan d'eau de 37 hectares qui permet de développer le secteur tertiaire via les offres de services attachées à ce type d'aménagement (camping, pêche, loisirs nautiques, etc.). Le patrimoine communal bâti repose principalement sur les vestiges de l'ancienne chartreuse du Liget et de ses dépendances, mieux conservées, situées à la Corroirie, ainsi que sur l'église Saint-Vincent, partiellement inscrits ou classés au titre des monuments historiques. La forêt de Loches au sud de la commune et une zone de pelouses calcaires près du plan d'eau ont fait l'objet d'une délimitation en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). |
Cherbourg-OctevilleCherbourg-Octeville (prononciation : /ʃεʁbuʁɔktəvil/) est une ancienne commune française, dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. Elle résulte de la fusion des villes de Cherbourg et d'Octeville en l’an 2000. Elle devient commune déléguée en 2016 à la suite de la création de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin Située au nord de la péninsule du Cotentin, protégée par la rade artificielle la plus grande au monde, entre la Hague et le Val de Saire, la cité a été au cours des siècles une place stratégique disputée entre Anglais et Français. Citée comme l’une des deux « clés du royaume » par Vauban, elle est devenue, par de colossaux travaux d’aménagement maritime, un port militaire de premier ordre sous l’impulsion de Louis XVI et Napoléon Ier. Escale des prestigieux paquebots transatlantiques dans la première moitié du XXe siècle, Cherbourg a été l’objectif premier des troupes américaines lors du Débarquement de Normandie. Préfecture maritime avec son port militaire, halieutique, plaisancier et de passagers transmanche, handicapé par son isolement pour être un grand port marchand, c'est un pôle de construction navale important, une ville ouvrière dans un arrière-pays rural. |
Cherves-RichemontCherves-Richemont est une commune française située dans le département de la Charente et la région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Chervois et Chervoises. Elle bénéficie d'un exceptionnel patrimoine environnemental, paléontologique, archéologique et architectural. |
Cheval de CorlayLe cheval de Corlay, ou demi-sang de Corlay, est un type de cheval demi-sang issu de croisements pratiqués autour de la ville de Corlay en Bretagne, entre les juments locales de race bidet breton et des étalons importés, principalement de race pur-sang. Destinée aux courses, cette variété de chevaux bretons est réputée pour avoir impressionné Napoléon III par ses capacités en steeple-chase. Par la suite, les éleveurs locaux se spécialisent dans ce cheval de course, en optimisant notamment l'alimentation par l'ajout de maërl dans leur ration. L'élevage du cheval de Corlay gagne une excellente réputation du milieu jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'étalon le plus influent sur la race est Corlay, qui se reproduit de 1876 à 1897 dans la localité homonyme. La race est considérée comme fixée à la fin du siècle. Le cheval de Corlay voit ses effectifs diminuer régulièrement au siècle suivant, en raison notamment de la concurrence du cheval de trait. Il disparaît pratiquement à la fin du XXe siècle. N'ayant jamais eu de registre généalogique sous son nom propre, il est désormais référencé en France parmi les chevaux AQPS (autre que pur sang), des chevaux de course de toute origines possédant une haute proportion d'ascendants pur-sang. La race de Corlay est considérée comme éteinte par la FAO. |
Cheval de SolutréL'expression « cheval de Solutré » fait référence aux restes d'équidés préhistoriques découverts près de la roche de Solutré par Adrien Arcelin et Henry Testot-Ferry en 1866, puis étudiés par le professeur Toussaint en 1874. Cette découverte est à l'origine d'une légende populaire de chasse à l'abîme, selon laquelle les chasseurs du Paléolithique guidaient des troupeaux de chevaux sauvages vers le haut de la roche pour les précipiter dans le vide et les tuer. En réalité, ces chevaux migrants étaient abattus par les hommes au pied de la roche. Les recherches plus récentes de Jean Combier, François Prat et Jean-Luc Guadelli attribuent les restes de chevaux découverts à Solutré à des sous-espèces issues d’Equus caballus germanicus, à savoir Equus caballus gallicus et Equus caballus arcelini. D'un point de vue scientifique, le cheval de Solutré n'est donc pas considéré comme une espèce distincte, bien qu'il reste cité dans les ouvrages grand public comme étant l'ancêtre de certaines races de chevaux modernes, notamment du Camargue et de l'Ardennais. |
Cheval territorialUn cheval territorial est, en France, un cheval réalisant diverses missions de service public pour le compte de la collectivité territoriale. L'originalité de la démarche, qui s'inscrit dans le développement durable et la recherche de solutions écologiques, est de recourir au cheval pour préserver l'authenticité des sites concernés. La commune de Saint-Pierre-sur-Dives est pionnière avec la jument Uranie, en 1993. La commune de Trouville-sur-Mer organise le congrès annuel et dirige la commission nationale des chevaux territoriaux. En 2012, l'activité est définie et le métier de cocher est officiellement inscrit au répertoire des métiers. En 2015, environ 300 communes de France recourent aux services d'un ou de plusieurs chevaux territoriaux. Leurs missions sont variées, mais concernent généralement le tourisme, la gestion des déchets et des espaces verts, la prévention et la sécurité, ou le transport des personnes. Très populaire auprès du public, le cheval territorial resserre les liens entre les habitants et les services municipaux. Il devient très vite l'un des symboles de la commune. Bien que le recours au cheval puisse être vu comme passéiste, son bilan en termes d'écologie et d'emplois générés est considéré comme plus intéressant que celui d'un véhicule motorisé, pour un coût égal ou sensiblement inférieur. En contrepartie, les chevaux demandent davantage d'investissement en temps que les véhicules motorisés, notamment pour leurs soins. |
Chevalement du puits Sainte-MarieLe chevalement du puits Sainte-Marie est un chevalement en béton armé construit en 1924 par l'ingénieur liégeois Charles Tournay sur le puits Sainte-Marie dans la commune de Ronchamp en Haute-Saône, dans l'est de la France. Après la fermeture du puits, il est conservé par le département après avoir échappé à la démolition. Le chevalement est restauré en 1979 avant d'être inscrit comme monument historique et d'obtenir le label « Patrimoine du XXe siècle » le . Il est le seul chevalement conservé dans le bassin minier et l'un des derniers témoins architecturaux de l'activité minière locale. |
Chilpéric Ier (roi des Francs)Chilpéric Ier, né entre 525 et 527, mort entre le 20 et le à Chelles, est le deuxième roi dans la suite des rois de Soissons de la dynastie des Mérovingiens. Il est le petit-fils de Clovis, roi des Francs, et le fils de Clotaire Ier, auquel il succède de 561 à 584, et de la reine Arnegonde. Son règne est connu grâce au Dix livres d’Histoire, hagiographie écrite par l’évêque Grégoire de Tours, où ce dernier raconte les règnes de « bons » et de « mauvais » rois. Dans ces récits, il prône la supériorité du pouvoir spirituel (auctoritas) exercé par les évêques sur le pouvoir temporel (potestas) exercé par les rois. Pour cette raison, l’évêque de Tours s’oppose à l’autorité de Chilpéric lorsque celui-ci juge les évêques, dont la dignité serait supérieure. À la mort de Clotaire Ier, Chilpéric hérite de la plus petite partie du royaume des Francs, dont une grande partie de l’Église est placée sous l’autorité de Sigebert Ier, son demi-frère, lequel use de toute son autorité sur les évêques des diocèses suffragants. La division du royaume des Francs générant une compétition féroce entre les prétendants au royaume, Chilpéric reprend la guerre civile qui avait été interrompue lors de la réunification du regnum Francorum par son père. Durant la quasi-totalité de son règne, il tente d’accroître son domaine et combat ses demi-frères. La mort de deux d’entre eux lui permet une expansion territoriale… |
Frédéric ChopinFrédéric Chopin est un compositeur et pianiste polonais né le à Żelazowa Wola, dans le Duché de Varsovie (actuelle Pologne), et mort le à Paris de la tuberculose. Il a des origines lorraines de par son père. Son nom de naissance étant Fryderyk Franciszek Chopin, il adopta ses prénoms francisés Frédéric-François lorsqu'il quitta définitivement la Pologne pour Paris. Chopin manifeste très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il possède en effet l'oreille absolue et fait preuve encore jeune d'une sensibilité exceptionnelle. Il commence donc son éducation musicale à six ans et compose sa première œuvre, la Polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans. Il fait sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie. |
La Chose publiqueLa Chose publique est un film français réalisé par Mathieu Amalric. Œuvre de commande de la chaîne de télévision Arte dans le cadre sa collection « Masculin/Féminin », le film est présenté le à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes. Il est diffusé sur la chaîne franco-allemande le avant de faire une sortie généralisée sur un très petit nombre d'écrans en France le . Comédie dramatique d'inspiration largement autobiographique avec pour toile de fond l'élection présidentielle française de 2002, ce troisième long-métrage de Mathieu Amalric a reçu globalement de bonnes critiques dans la presse spécialisée. Celle-ci a surtout noté, plus ou moins positivement, l'aspect technique des textures variées des images obtenues par l'utilisation de différentes caméras vidéo digitale permettant au réalisateur de mettre en narration les différentes mises en abîme du scénario. |
Christianisme à BesançonLe christianisme à Besançon est attesté depuis le IIIe siècle, période durant laquelle les martyrs Ferjeux et Ferréol évangélisèrent la ville et sa région. Bien qu'ils aient été suppliciés et assassinés, ces deux figures du christianisme franc-comtois réussirent leur pari de convertir une partie significative de la population de l'ancienne Séquanie gallo-romaine. La première mention d'un évêque de la ville remonte à 346, mais des documents prouvent que des religieux étaient en fonction dans la capitale comtoise dès le milieu du IIIe siècle, époque où fut probablement construite la première église franc-comtoise, sur le site de l'actuelle cathédrale Saint-Jean. D'autres édifices furent construits par la suite et jusqu'au XVIIIe siècle, tels que l'église Saint-Maurice, l'église Notre-Dame ou encore l'abbaye Saint-Paul. Au XIXe siècle, furent édifiées l'église Sainte-Madeleine, l'église Saint-Pierre ainsi que de nombreuses autres chapelles et églises. Aujourd'hui l'archidiocèse de Besançon compte 67 paroisses (ou unités pastorales), regroupées en 13 doyennés représentant 1 010 communes. Actuellement, Besançon connaît, comme un grand nombre d'autres villes françaises et européennes, une baisse du taux de fréquentation de ses églises, et du nombre de fidèles pratiquants au sein de sa communauté. |
CigognéCigogné (prononcé [sigɔɲe]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire et dans la région historique de Touraine. Le plateau qui compose la presque totalité de son territoire communal est inscrit dans la petite région fertile de la Champeigne tourangelle ; ce n'est donc pas par hasard que dès l'Âge du bronze, des peuplements, certainement agriculteurs, se sont installés sur ce plateau. L'évêque de Tours Théotolon est un personnage clé dans l'histoire de Cigogné : c'est lui qui fonde la paroisse vers le milieu du Xe siècle pour assurer des revenus fonciers à une abbaye de sa ville, qu'il voulait restaurer. C'est surtout au Moyen Âge que l'histoire de Cigogné est la plus documentée, le fief de Cigogné étant alors une possession des comtes d'Anjou. En 2011, Cigogné, avec ses 355 habitants, reste une commune rurale : l'agriculture, à forte dominante céréalière, garde une place non négligeable dans son économie, même si le nombre des exploitations a diminué. Le territoire de Cigogné ne représente pas un bassin d'emploi important et si la commune, après avoir connu l'exode rural comme beaucoup d'autres, se repeuple depuis le début des années 1980, c'est surtout pour accueillir de nouveaux habitants qui travaillent à l'extérieur, dans un rayon de 20 à 35 kilomètres mais qui contribuent au rajeunissement de la population. Cigogné arrive également à concilier la présence, sur son sol, d'un établissement classé Seveso avec l'existence d'un site du réseau Natura 2000 qui occupe la presque totalité de son territoire. |
Cimetière juif de BesançonLe cimetière juif, ou cimetière israélite de Besançon, est un cimetière dédié aux Juifs situé dans la ville de Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit d'un des deux seuls sites entièrement consacrés à l'inhumation de la communauté juive dans la région, et l'un des rares de France pour une ville de cette taille. Il fait suite à un autre cimetière bien plus ancien situé auparavant dans le lieu-dit de Calmoutier, mais qui fut vendu par la Municipalité au XVe siècle et probablement détruit à la suite de l'expulsion des Juifs de la ville. Lorsque la communauté est de nouveau autorisée à revenir dans la capitale comtoise après la Révolution française, elle y fonde l'actuel cimetière. Il est acquis à la fin du XVIIIe siècle par deux notables et agrandi en 1839 ; un projet comprenant la création d'un logement de gardien est envisagé en 1887 mais ne voit finalement jamais le jour. Le cimetière dans sa forme actuelle date donc de la fin du XIXe siècle et n'a subi depuis lors aucun changement significatif. On note cependant au XXe siècle l'édification d'un monument aux morts pour les Juifs de la Première Guerre mondiale, ainsi que la dégradation de quelques tombes lors de l'occupation allemande. Le cimetière, libre d'accès, accueille encore de nos jours les dépouilles de Juifs ayant souhaité y être enterrés. On peut notamment y admirer des caveaux monumentaux, dont une pyramide haute de sept mètres, un mausolée de marbre et bronze, ainsi que divers autres éléments notables mais dans une moindre mesure. Plusieurs personnalités de la ville sont inhumées sur le site, dont des membres de la famille Veil-Picard, Lippman ou encore Weil. |
Cimetières de NantesLes cimetières de Nantes sont des lieux d'inhumation qui se situent au moins en partie sur le territoire de la commune de Nantes en France. La plupart des tombes relèvent du rite catholique. Depuis la fin du XIXe siècle les adeptes d'autres religions ont la possibilité d'enterrer leurs morts selon leurs rituels propres. Certains cimetières tels que ceux de Saint-Léonard, de Chamfleuri, ou encore des Huguenots, ont disparu. La place des morts étant à la fois souhaitée hors de la ville et proche des lieux de cultes, principalement des églises (voire à l'intérieur de celles-ci), l'emplacement des cimetières a été en évolution constante. Les considérations de salubrité publique, les choix politiques et économiques, les oppositions religieuses (contre les Juifs puis les Protestants), les guerres (guerre de Vendée, les deux guerres mondiales), ont modelé le nombre, l'organisation et l'apparence des nécropoles que les Nantais connaissent au XXIe siècle. Le respect des croyances, des convictions, des choix de sépultures, la situation géographique (sauf une exception) en pleine zone urbanisée, la réglementation actuelle sont le fruit d'un processus historique... |
Circuit des Champs de BatailleLe Circuit cycliste des Champs de Bataille est une course cycliste qui se déroule du au . Moins d'un an après la signature de l'armistice de la Première guerre mondiale, l'épreuve a la particularité de traverser des routes et régions meurtries par les combats. Organisé par Le Petit Journal, à l'initiative de son secrétaire Marcel Allain, le Circuit compte sept étapes, pour un parcours total de 1 981 kilomètres, dessiné et reconnu par Alphonse Steinès. Quatre-vingt-sept coureurs prennent le départ de l'épreuve à Strasbourg. Le Belge Charles Deruyter remporte trois étapes et s'adjuge le classement général final. |
Cité scolaire François-Ier (Vitry-le-François)La cité scolaire François-Ier est un ensemble d'établissements publics regroupant deux lycées, un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel, une classe spéciale de mission générale d'insertion, des sections de BTS et un GRETA. Avant 1974, elle comptait aussi un collège, celui du Vieux-Port. Elle est située dans la ville de Vitry-le-François, dans le département de la Marne. Le complexe est situé à proximité du canal de la Marne à la Saône et derrière le port de plaisance de la ville. Il est créé en 1958, mais n'est achevé qu'en 1971. Les bâtiments le composant, aux noms de personnalités du monde des arts ou des sciences, sont édifiés les uns après les autres sur cette période. Un projet de restructuration est commencé en 1991, mais, suite à des retards dans les travaux, il n'est terminé qu'en 1997. Parmi les plus importantes cités scolaires de Champagne-Ardenne, l'établissement François Ier scolarise la grande majorité des collégiens et lycéens de la circonscription de Vitry-le-François et de ses alentours. Située au sein d'un bassin d'emploi défavorisé, la cité scolaire présente cependant, depuis plusieurs années, des résultats exceptionnels au baccalauréat. Ainsi, le taux de réussite de l'établissement est supérieur de cinq points au taux attendu en référence académique et supérieur de huit points au taux attendu en référence nationale… |
CituraCITURA est la marque commerciale de Transdev Reims, la compagnie exploitant le réseau de transports en commun de Reims Métropole, formé de 22 lignes de journée et 10 de soirée. Depuis le , il remplace le réseau TUR (Transports urbains de Reims) qui était composé de 23 lignes de journée et de 5 lignes de soirée. Le réseau TUR assurait plus de 30 millions de déplacements par an, ce qui en faisait le principal réseau de la région. L'objectif de la société concessionnaire MARS est de faire passer ce chiffre à 42 millions. Le réseau fait partie des 20 plus grands employeurs du département de la Marne. |
ClairegoutteClairegoutte est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Peuplée par 390 habitants en 2014, la commune est située dans une région particulièrement vallonnée, les Vosges saônoises. Son altitude varie de 305 mètres au centre-ville à 589 mètres. Le village prend place dans un espace rustique, dominé par la forêt du Chérimont qui couvre plus de la moitié de son territoire. Sa ruralité est contrebalancée par un réseau routier dense facilitant les déplacements vers les villes voisines, permettant à plus de 85 % des Clairegouttois de travailler hors de la commune, située au carrefour des trois départements de la Haute-Saône, du Doubs et du Territoire de Belfort. Fondée durant le Moyen Âge, Clairegoutte a été marquée par le protestantisme, courant fortement présent dans le pays de Montbéliard. Un bénéfique XVIIIe siècle et l'influence de l'exploitation des houillères proches pendant les deux siècles suivants firent de Clairegoutte un centre artisanal prospère dont plusieurs demeures témoignent encore. Le village possède un cœur historique à l'architecture originale et préservée, dont deux ensembles inscrits au patrimoine historique ; un lotissement a été construit en périphérie. |
Classe MistralLa classe Mistral est un type de porte-hélicoptères amphibies d’assaut de la Marine nationale française faisant partie des bâtiments de projection et de commandement. Leur appellation OTAN est Landing Helicopter Dock. Les bâtiments de la Classe Mistral sont les premiers de ce type à être construits en France pour la Marine nationale. Leurs taille et caractéristiques leur permettent d’être intégrés soit au groupe aéronaval français, soit à une NATO Response Force (force de réaction de l’OTAN) soit à des missions de maintien de la paix sous mandat de l’ONU ou dans le cadre de l’Union européenne. Trois de ces navires, dont l’étude a débuté en 1997, ont été construits : le Mistral (L9013), admis au service actif le 18 décembre 2006 et le Tonnerre (L9014) qui l’a été le 1er août 2007. Un troisième, le Dixmude (L9015), entre en service en mars 2012. Le coût de chaque navire de la classe Mistral est estimé de 294 millions d'euros à 420 millions d'euros. |
Vincent ClercVincent Clerc, né le à Échirolles (Isère), est un joueur de rugby à XV et à sept international français. Il joue au poste d'ailier au sein de l'effectif du Stade toulousain après avoir quitté en 2002 le FC Grenoble. En près de dix ans au plus haut niveau, Vincent Clerc a inscrit à son palmarès trois titres de champion de France (2008, 2011 et 2012), trois Coupes d'Europe (2003, 2005 et 2010), trois victoires dans le Tournoi des Six Nations (2004, 2007, 2010), dont deux éditions en réussissant à réaliser le Grand Chelem (2004 et 2010), une quatrième place et une finale en Coupe du monde. Il est le meilleur marqueur de la Coupe du monde 2011 avec six essais (à égalité avec l'Anglais Chris Ashton), il est le deuxième meilleur marqueur du rugby français, à quatre longueurs de Serge Blanco. Il est le meilleur marqueur de l'histoire de la Coupe d'Europe. De petite taille physique, Vincent Clerc est un des ailiers les plus efficaces dans la finition, utilisant au mieux ses ressources athlétiques. |
Clovis IerClovis Ier (en allemand Chlodwig ou Chlodowech, en latin Chlodovechus), né en 466 et mort à Paris le , est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511. Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine Basine de Thuringe. Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père pour unifier une grande partie des royaumes francs et annexer les territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule. Le règne de Clovis est connu à travers la description qu’en fit l’évêque gallo-romain Grégoire de Tours, et dont l’Histoire des Francs, est riche d’enseignements, bien que ce texte semble essentiellement à visée édifiante. Clovis fut considéré dans l’historiographie comme un des personnages historiques les plus importants de l’histoire de France ; le courant républicain en fit le premier roi de ce qui était devenu la France à partir du XIIIe siècle, et la tradition monarchiste vit en lui le premier roi chrétien du royaume des Francs. |
Club olympique Roubaix-TourcoingLe Club olympique de Roubaix-Tourcoing est un ancien club de football professionnel français, fondé en 1945. Il est issu de la fusion de trois grands clubs des villes de Roubaix et Tourcoing, le Racing Club de Roubaix, l'Excelsior Athlétic Club de Roubaix et l'Union Sportive de Tourcoing, et d'un petit poucet, l'US Roubaix. Le siège du club est le Café de la Mairie à Roubaix, tandis que son enceinte principale est le stade Amédée-Prouvost, situé à Wattrelos. Troisième pour son premier exercice dans l'élite, le CORT remporte le championnat de France de football professionnel dès la saison suivante, en 1946-1947. Le club peine cependant à entretenir ses succès avant de ne pouvoir éviter la relégation en deuxième division au bout de la saison 1954-1955. En proie à des dettes de plus en plus importantes, le club abandonne le statut professionnel en 1963. Après plusieurs saisons dans les divisions régionales, le CORT cesse finalement ses activités en 1970 après la reprise progressive de l'indépendance des quatre clubs. |
Col du ChatLe col du Chat est un col situé en France, sur la commune de La Chapelle-du-Mont-du-Chat, dans le département français de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il franchit le mont du Chat dans le massif du Jura, en surplomb du lac du Bourget face à la ville d'Aix-les-Bains. Même s'il n'a jamais été traversé par un axe transalpin principal, le col est depuis l'Antiquité franchi par une route dont l'usage a souvent dépassé un strict cadre local, du moins jusqu'au percement du tunnel du Chat : ainsi Montaigne l'a-t-il emprunté au retour d'Italie. Son usage est désormais surtout touristique, en tant qu'ascension pour les cyclistes, ou point de départ de randonnées pédestres au mont du Chat. La faune et la flore particulières de la région font que le col est situé dans le périmètre et à proximité de zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et de réserves Natura 2000. Il est ouvert toute l'année sans interruption hivernale. |
Alain ColasAlain Colas, né le à Clamecy (Nièvre) et disparu en mer le au large des Açores au Portugal lors de la première Route du Rhum, est un navigateur français. Il est notamment connu pour sa victoire dans la Transat anglaise 1972 ainsi que pour son record du tour du monde à la voile en solitaire en 1973, ces deux résultats obtenus sur Pen Duick IV rebaptisé Manureva. Par la suite, il est l'initiateur de la construction du grand monocoque Club Méditerranée avec lequel il termine cinquième de la Transat anglaise 1976. Sa disparition en novembre 1978 est entourée de mystères — aucun élément d'une épave n'a ainsi été retrouvé — qui ont notamment nourri l'écriture par Serge Gainsbourg du grand succès Manureva interprété en 1979 par Alain Chamfort. |
Collection JOBLa collection JOB est une production d'œuvres graphiques constituée de calendriers, affiches et cartes postales à vocation publicitaire pour la fabrique de papier à cigarettes JOB. De caractère artistique, elle est illustrée par des peintres et affichistes de renom, principalement lors de la période Art nouveau. Les propriétaires de la marque JOB, petits-enfants et alliés du fondateur Jean Bardou, sont des industriels et mécènes. Dès 1895 et jusque pendant la grande guerre, ils obtiennent la contribution de nombreux artistes, souvent leurs amis proches, pour faire la publicité du papier à cigarettes. Des peintres et illustrateurs, représentant les principaux courants artistiques de l'époque, allant du peintre pompier Paul Jean Gervais au moderniste catalan Ramon Casas, de l'orientaliste Georges Rochegrosse à l'humoriste montmartrois Charles Léandre, pour n'en citer que quelques-uns, apportent leur concours. Cette collection de 32 œuvres sera connue du grand public par les tirages de calendriers ou affiches et très largement diffusée en cartes postales tant en France qu'à l'étranger. Les deux plus célèbres productions La Femme blonde et La Femme brune d'Alfons Mucha rencontrent un immense succès et sont, aujourd'hui encore, très recherchées des collectionneurs... |
Colline de BourlémontLa colline de Bourlémont est un sommet du massif des Vosges culminant à 474 mètres d'altitude, situé au-dessus de la commune de Ronchamp dans la vallée du Rahin en Haute-Saône et région Bourgogne-Franche-Comté. Intégrée dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges, elle est aujourd'hui connue pour le tourisme culturel et pédestre grâce à son patrimoine religieux (chapelle Notre-Dame-du-Haut œuvre de l'architecte franco-suisse Le Corbusier, le campanile de l'architecte français Jean Prouvé, le couvent de l'architecte italien Renzo Piano) et minier (chevalement du puits Sainte-Marie de l’architecte belge Charles Tournay), inscrit et classé au titre des monuments historiques avec le label « Patrimoine du XXe siècle ». La chapelle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. |
Colonnes infernalesLes colonnes infernales sont les opérations menées par les armées républicaines du général Turreau lors de la guerre de Vendée (1793 - 1796), en France, afin de détruire les dernières troupes vendéennes. Après l'anéantissement de l'Armée catholique et royale lors de la Virée de Galerne, le général Turreau met au point un plan visant à quadriller la Vendée militaire par douze colonnes incendiaires avec pour ordres d'exterminer tous les « brigands » ayant participé à la révolte, femmes et enfants inclus, de faire évacuer les populations neutres ou patriotes, de saisir les récoltes et les bestiaux et d'incendier les villages et les forêts, de faire enfin de la Vendée un « cimetière national » avant de la faire repeupler par des réfugiés républicains. De janvier à mai 1794 les colonnes quadrillent les territoires insurgés dans le Maine-et-Loire, la Loire-inférieure, la Vendée et les Deux-Sèvres. Certaines se livrent aux pires exactions, tels que : incendies, viols, tortures, pillages et massacres des populations, souvent sans distinction d'âge, de sexe ou d'opinion politique. Ces atrocités coûtent la vie à des dizaines de milliers de personnes et valent aux colonnes incendiaires d'être surnommées « colonnes infernales ». Loin de mettre fin à la guerre, ces exactions provoquent de nouveaux soulèvements des paysans menés par les généraux Charette, Stofflet, Sapinaud et Marigny. Ne parvenant pas à vaincre les insurgés, dénoncé par les patriotes locaux et certains représentants en mission, Turreau finit par perdre la confiance du Comité de salut public, sa destitution mettant fin aux colonnes mais pas à la guerre. |
Commentaire littéraire au baccalauréat françaisLe commentaire littéraire est un des trois sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation et l'écriture d'invention. L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. Le commentaire littéraire, anciennement dénommé « commentaire composé » ou « commentaire de texte » est, selon le programme d'enseignement du français de l'Éducation nationale, « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité ». Il doit faire ressortir la spécificité littéraire de l'extrait étudié, à travers une méthodologie rigoureuse. L'exercice est ancien, même s'il a été surtout institué depuis 1902. Le commentaire littéraire ne concerne que l'exercice proposé par les programmes du lycée, voie générale et technologique, depuis 1972. Noté sur 16 points, le coefficient est égal à 2, excepté dans la série littéraire où il est de 3. Le commentaire est une épreuve au choix à l'écrit, mais obligatoire à l'oral, quelle que soit la section d'enseignement... |
Compagnie d'HasnonLa Compagnie d'Hasnon est une société de recherche de houille créée en 1837 qui exécute quelques sondages et ouvre sans succès trois fosses en 1839 et 1840 à Hasnon et Wallers, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Elle a également possédé 25 % de la Compagnie de Vicoigne de 1841 à 1843. En février 1843, la troisième fosse tentée est abandonnée. La Compagnie tente fin 1843 et début 1844 deux derniers sondages, mais les résultats ne sont pas probants et les activités cessent en 1845, date à laquelle la Compagnie d'Hasnon cesse d'exister. Inexploitée, la concession est par la suite reprise par la Compagnie des mines d'Anzin, qui avait déjà racheté les parts de la Compagnie de Vicoigne que possédait la Compagnie d'Hasnon en 1843, et laisse la concession en sommeil jusqu'aux alentours de 1875, date à laquelle elle tente, sans succès, d'ouvrir une fosse. Plus aucune autre exploration n'a ensuite eu lieu sur la concession d'Hasnon. |
Compagnie départementale du Haut-Rhin pour la recherche de houilleLa compagnie départementale du Haut-Rhin pour la recherche de nouvelles mines de houille est une société minière anonyme qui a réalisé de nombreuses recherches entre 1822 et 1832 dans le bassin houiller stéphanien sous-vosgien, plus précisément dans le sud du Haut-Rhin dont une partie deviendra le Territoire de Belfort ainsi que dans le bassin houiller de la vallée de Villé, dans l'espoir de trouver une continuité au gisement de houille exploité dans les mines de Ronchamp depuis le milieu du XVIIIe siècle. Les travaux sont souvent abandonnés avant d'atteindre le terrain houiller et offrent des résultats négatifs ou peu convaincants. Néanmoins, cette campagne de recherche permet de mieux connaitre le sous-sol du département et de conclure que les sources d'énergie doivent y être importées. |
Compagnie des Canonniers de LilleLa Compagnie des Canonniers de Lille est une société de recherche de houille créée en 1833, pendant la fièvre des recherches de charbon, qui a exécuté plusieurs sondages puis ouvert une fosse à Marchiennes, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Son nom fait référence au bataillon des canonniers sédentaires de Lille, célèbre à l'époque pour la part qu'il a prise dans la défense de la ville lors du siège de 1792. Les premiers sondages sont effectués à Wattignies et Loos, sans succès, puisqu'en dehors du bassin minier. La Compagnie entreprend un autre sondage à Flers, qui est abandonné suite à un éboulement. Pourtant, s'il avait été prolongé de quelques mètres encore, la Compagnie aurait découvert le bassin minier du Pas-de-Calais bien avant la Compagnie des mines de l'Escarpelle, qui l'a découvert en 1846. La Compagnie s'établit ensuite à Marchiennes, là où, en 1752, la Compagnie Wuillaume-Turner avait tenté, sans succès, d'établir une fosse. Plusieurs sondages sont effectués à Marchiennes, puis une fosse, à partir de 1838, d'où plus de 4 000 tonnes d'un charbon de mauvaise qualité ont été extraits. Des sondages ont été faits à Villers-Pol et Jenlain, eux aussi sans succès puisque situés en dehors du bassin minier. En 1850, la Compagnie est liquidée, faute d'avoir pu obtenir une concession, et le puits est serrementé. |
Compagnie des transports strasbourgeoisLa Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) est une société anonyme d'économie mixte (SAEM) à conseil d'administration, fondée en 1877 à Strasbourg. Elle a pour objectif l'exploitation du réseau de transports en commun de voyageurs sur le territoire de la communauté urbaine de Strasbourg. La Compagnie des transports strasbourgeois exploite actuellement les 6 lignes du tram de la communauté urbaine de Strasbourg, le réseau de bus ainsi que les 8 parkings relais associés, pour le compte de la CUS. En parallèle, elle exploite par le biais de sa filiale, la CTBR (Compagnie des transports du Bas-Rhin) et pour le compte du conseil général du Bas-Rhin, 27 lignes de cars interurbains, dont 9 desservant Strasbourg et participe au système de location de vélo de la communauté urbaine de Strasbourg. Enfin, elle gère le petit-train touristique de Strasbourg appelé le minitram. |
CorridaLa corrida (mot espagnol, de correr : « courir ») est une forme de course de taureaux consistant en un combat à l'issue duquel le taureau est mis à mort. Elle est pratiquée essentiellement en Espagne, au Portugal, dans le Midi de la France, dans certains États d'Amérique hispanique (Mexique, Pérou, Colombie, Venezuela, Équateur et Bolivie). Se déroulant dans des arènes, la corrida est un spectacle tauromachique issu d'une longue tradition, puisque sa forme actuelle, où la mise à mort est effectuée par le matador à pied et armé de sa seule épée, remonte à Francisco Romero, dans la première moitié du XVIIIe siècle. Elle se déroule selon un rituel et des modalités bien fixés aujourd'hui, dont l'essentiel remonte à ceux définis par le matador Francisco Montes « Paquiro », avec son traité de tauromachie de 1836, Tauromaquia completa. Une corrida commence par un paseo, le défilé initial de tous les participants. Le combat se divise ensuite en trois parties, trois tercios (« tiers ») : au cours de la première partie, le tercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le blessent à l'aide d'une longue pique, ce qui permet à la fois de l'affaiblir et d'évaluer son comportement. Au cours du deuxième tercio, le tercio de banderilles, des banderilleros, voire le matador lui-même, plantent trois paires de banderilles dans le dos du taureau. Enfin, lors du troisième tercio (la mise à mort proprement dite), le matador, après une faena, une série de passes exécutées avec sa muleta, met à mort le taureau par l'estocade portée avec son épée... |
Pierre de CoubertinPierre de Coubertin, né Charles Pierre Fredy de Coubertin le à Paris et mort le à Genève en Suisse, est un historien et pédagogue français fortement influencé par la culture anglo-saxonne. Il a particulièrement milité pour l'introduction du sport dans les établissements scolaires français. Dans ce cadre, il prend part à l'éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant d'être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique (CIO), dont il est le président de 1896 à 1925. Durant cette période, il dessine les anneaux olympiques et installe le siège du CIO à Lausanne en 1915 où il crée un musée et une bibliothèque. Il milite également pour la création des Jeux olympiques d'hiver dont la première édition a lieu à Chamonix en 1924. Son intérêt pour le domaine scolaire le met en concurrence avec les tenants de la gymnastique et de l'éducation physique, plus proches des préoccupations de la IIIe République. Son intérêt pour les innovations pédagogiques d'outre-Manche le rapproche du développement du scoutisme laïc français ; il participe à son émergence, dans un contexte conflictuel. Son humanisme est contesté par des chercheurs qui décèlent chez lui un esprit colonial teinté de racisme et une misogynie affirmée. Des études récentes émettent des avis différents. Coubertin est connu pour l'ensemble de son œuvre écrite, partagée entre d'importants ouvrages pédagogiques, le plus souvent en étroite relation avec les pratiques sportives, et des œuvres historiques et politiques. |
Coupe du monde de rugby à XV 2007La Coupe du monde de rugby à XV 2007 est la sixième édition de la Coupe du monde de rugby à XV et se déroule du 7 septembre au en France ainsi que quelques matchs au pays de Galles et en Écosse. Il s’agit de la troisième phase finale de la compétition se disputant sur le sol européen. Le pays organisateur a été choisi en avril 2003. De septembre 2004 à novembre 2006, les sélections nationales de 86 pays participent à une phase de qualification, dans le but de désigner les onze équipes disputant le tournoi final en compagnie de la France, qualifiée d’office en tant que pays organisateur, ainsi que des huit autres nations qualifiées d'office. La Coupe du monde est remportée par l'Afrique du Sud pour la deuxième fois de son histoire, s'imposant devant l'Angleterre en finale. |
Bernard Courtois
Fils du chimiste Jean-Baptiste Courtois, il entre en 1798 à l’École polytechnique nouvellement créée, avant d’être incorporé dans le service de santé des Armées de la Première République française. De retour à la vie civile en 1801, il découvre la morphine en l’extrayant de l’opium. Devenu producteur de salpêtre, il découvre l’iode en 1811 au cours de recherches dans sa salpêtrière artificielle. Souvent considéré avec condescendance comme un industriel par ses pairs, qui contestent parfois la paternité de ses découvertes, il ne bénéficie que d’une notoriété limitée de son vivant et tire peu de bénéfices de ses recherches. La fin des guerres napoléoniennes précipite sa faillite. Il termine ruiné, malgré le prix de l’Académie des sciences qui lui est attribué en 1831 pour sa découverte de l’iode. |
Michel CrausteMichel Crauste, né le à Saint-Laurent-de-Gosse (Landes), est un joueur de rugby à XV international français qui évolue principalement au poste de troisième ligne aile des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960.
Il compte soixante-deux sélections en équipe de France entre 1957 et 1966, nouveau record. Il marque 30 points. De 1960 à 1966, il dispute même 44 matchs consécutifs avec l'équipe de France, record pour l'époque. Il est un des acteurs de la victoire française lors de quatre Tournois des Cinq Nations (1959, 1960, 1961 et 1962). Il participe à la tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961 et en Afrique du Sud en 1964. Il est capitaine de l'équipe de France à 22 reprises avec un résultat de 15 victoires, de 5 matchs nuls et de deux défaites. Parti à Paris pour le travail (école de l'Électricité de France), il joue d'abord avec le club du Racing CF ; il rejoint ensuite le FC Lourdes. Il est champion de France de rugby en 1959 avec le Racing, 1960 et 1968 avec Lourdes. Il est surnommé Le Mongol ou Attila pour son air vaguement asiatique et sa fine moustache. |
Créteil SoleilCréteil Soleil est un centre commercial français situé à Créteil, dans le Val-de-Marne, en Île-de-France. Ouvert le , il a été construit dans le cadre du programme urbain appelé Nouveau Créteil puis rénové au début des années 2000. Désormais doté d’une superficie commerciale de 124 000 m2 répartie sur trois niveaux, il abrite plus de 200 commerces autour d’un hypermarché Carrefour. Bien desservi par les transports en commun, notamment le métro parisien, Créteil Soleil attire plus de 25 millions de visiteurs par an. Il génère un chiffre d’affaires approchant les 200 millions d’euros à l’origine de près de 3 000 emplois. Aussi, le centre commercial est parmi les plus importants en Europe. |
Crise du 16 mai 1877La crise du 16 mai 1877 est une crise institutionnelle de la Troisième République française qui a opposé le président de la République, le maréchal Patrice de Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés élue en 1876, à majorité républicaine, et à leur chef, Léon Gambetta. Si cette crise s'est bien ouverte le 16 mai, elle s'est de fait poursuivie tout au long de l'année 1877 et n'a trouvé son épilogue que le 13 décembre 1877, lorsque Mac Mahon a reconnu sa défaite politique. La portée de cette crise politique est immense, en ce qu'elle ancre la République en France, ruinant les espoirs des monarchistes, et surtout oriente définitivement la pratique politique du système institutionnel en organisant « l'irresponsabilité » du Président de la République, face à un Parlement tout-puissant. |
Le Crocodile (projet de film inabouti)Le Crocodile est un projet de comédie française inabouti de Gérard Oury, d'après un scénario du même, de sa fille Danièle Thompson et de Josy Eisenberg. Gérard Oury tente de réaliser son projet de 1974 à 1976 avec, dans le rôle principal, Louis de Funès, puis de 1979 à 1980, avec l'acteur britannique Peter Sellers. Le film, qui devait être la nouvelle collaboration du réalisateur avec Louis de Funès après Les Aventures de Rabbi Jacob, aurait raconté les aventures et mésaventures de Crochet, dictateur d'un pays imaginaire d'Amérique du Sud. À travers ces différentes péripéties, le film aurait dénoncé et caricaturé les régimes totalitaires de la fin du XXe siècle, comme l'avait fait Charlie Chaplin dans Le Dictateur avec la dictature d'Adolf Hitler, tandis que le nom du despote, « Crochet », devait rappeler le nom du dictateur Augusto Pinochet. L'histoire en elle-même rappelle celle du film de Chaplin. Le projet a été abandonné à la suite des deux infarctus successifs de Louis de Funès les 21 et , alors que le tournage devait commencer le 14 mai, à Athènes, en Grèce. L'abandon du projet a fait couler la société de production Films Pomereu. Quelques années plus tard, Gérard Oury a tenté de tourner le film avec Peter Sellers, mais celui-ci meurt le , ce qui met définitivement fin au projet. |
Croisade des AlbigeoisLa croisade des Albigeois (1208-1229) (ou croisade contre les Albigeois) est une croisade proclamée par l’Église catholique contre l’hérésie, principalement le catharisme et dans une faible mesure le valdéisme. Dès le XIIe siècle, les textes de l’époque parlent d’hérésie albigeoise sans que cette région soit plus cathare que ses voisines. Le catharisme était surtout implanté en Languedoc, lequel était dominée par deux familles, la maison de Toulouse et la maison Trencavel. N’ayant pas réussi à s’entendre pour faire front ensemble, le comte Raymond VI de Toulouse fait amende honorable et se croise, tandis que Raimond-Roger Trencavel se prépare à se défendre contre la croisade. Une fois Béziers et Carcassonne prises et le vicomte Trencavel emprisonné, les croisés désignent l’un des leurs, Simon de Montfort, pour poursuivre la lutte (1209). Cette croisade évolue rapidement en guerre de conquête, d’abord pour le compte de Simon de Montfort, puis après la mort de ce dernier (1218) et l’échec de son fils Amaury, pour le bénéfice de la couronne. Cela n’empêche pas la lutte contre le catharisme, d’abord sous la direction des évêques locaux, puis sous celle de l’Inquisition (à partir de 1233). Finalement, les vicomtés de Carcassonne, d’Albi et de Béziers sont réunis au domaine royal en 1226 ; le comté de Toulouse passe à Alphonse de Poitiers, un frère de saint Louis en 1249 et est annexé en 1271. Le Languedoc, qui se trouvait au début du XIIIe siècle dans la sphère d’influence du Royaume d’Aragon est entièrement passé à la fin de ce siècle sous celle du roi de France. À cette époque, le catharisme est éradiqué en Languedoc, et seulement quelques cathares ont pu se réfugier en Lombardie. |
Dent de CrollesLa dent de Crolles est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 2 062 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Elle domine à l'est la ville de Crolles et la vallée du Grésivaudan, à moins d'une heure de Grenoble. Elle est constituée de calcaire et parcourue par un important réseau karstique, qui attire la curiosité de Henri Ferrand dès le tournant du XIXe au XXe siècle ; son exploration en fait la cavité naturelle la plus profonde connue au monde de 1944 à 1953. Il est recherché des spéléologues, avec de nombreuses traversées souterraines possibles. La source du Guiers Mort, sur le versant septentrional de la montagne, est l'exsurgence de ce réseau. L'ascension de la montagne, généralement effectuée depuis le col du Coq, ne présente pas de difficulté en randonnée pédestre. Depuis les années 1920, le nombre de voies d'escalade s'est considérablement accru. La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique et son plateau sommital se situe en limite méridionale de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse classée Natura 2000. Le chamois, dans les parties abruptes au-dessus de la limite des arbres, et le lynx sont notamment présents. |
Crue du Doubs de 1910 à BesançonLa crue du Doubs de 1910 à Besançon est une crue historique de la rivière franco-suisse du Doubs, survenue les 20 et au cœur de la capitale de la Franche-Comté, qui est ceinturée par ce cours d'eau. Elle est la plus importante inondation de l'histoire de la ville, frappant de nombreux secteurs du centre historique composés à l'époque des quartiers de La Boucle et de Battant, et de nombreux lieux-dits, qui furent touchés à des degrés divers. Bien que la cité eut écho de l'exceptionnelle montée des eaux en aval de la rivière, les habitants et les autorités ne s'inquiétèrent que peu, estimant qu'il était impossible que cette crue dépasse les limites atteintes par les précédentes, et notamment celle de 1882, alors la plus importante. Cependant, le vendredi 21 janvier 1910 à 3 heures du matin, la cote de 1882 est largement dépassée, la crue s'élevant, avec 9,57 mètres, 72 centimètres au-dessus. Submergée par plus d'un mètre et demi d'eau à certains endroits, la ville se paralyse : extinction de l'éclairage public, arrêt de toutes les activités et transports, traversée des ponts et de certaines voies interdites, etc. Après une nuit sous les eaux, au petit matin la décrue s'amorce et commence à révéler une ville dévastée : fossés dans les rues, bâtiments fortement endommagés, mobilier urbain arraché et objets manufacturés ou du quotidien éparpillés dans toute la ville. La situation est décrite comme chaotique à Besançon, et de nombreux médias régionaux et nationaux en font leurs titres. Le coût des dommages est chiffré à plus de deux millions de francs de l’époque, soit près de 6,5 millions d’euros, mais sans qu'aucune victime dans la ville ou ses environs ne soit recensée... |
Cuisine et spécialités du Nord-Pas-de-CalaisLa cuisine du Nord-Pas-de-Calais est une cuisine régionale française dont les spécialités sont héritées en grande partie du comté de Flandre. La région fut de tout temps au carrefour de l'Europe, et l'on retrouve dans ses spécialités les traces de son histoire, telles que l'influence anglaise sur la Côte d'Opale, ou des plats d'origine polonaise dans le bassin minier. Grande région agricole et terre d’élevage laitier, le Nord-Pas-de-Calais est producteur de fromages, dont le plus célèbre, le maroilles, est utilisé dans l’une des variétés de flamiche. Le littoral abrite le plus grand port de pêche de France, Boulogne. Entre terre et mer, ses produits de base sont le hareng, le lapin, la pomme de terre et la bière. C'est historiquement une cuisine au beurre, ou au saindoux, où l'huile est peu utilisée. Elle se caractérise entre autres par le goût des saveurs douces amères comme celles du chicon braisé, de la cuisine à la bière ou de la chicorée à café. |
Cuisine lyonnaiseLa cuisine lyonnaise est une cuisine régionale française. Au XVIe siècle, Catherine de Médicis fait venir des cuisiniers florentins à sa cour pour accommoder les produits du terroir français. Cette révolution fait évoluer la qualité des produits régionaux et bénéficie à la cuisine lyonnaise, située au carrefour de traditions culinaires régionales, qui va tirer le meilleur parti des ressources des alentours : élevages de la Bresse et du Charolais, gibier de la Dombes, poissons des lacs savoyards, primeurs de la Drôme, de l’Ardèche et du Forez, vins de Bourgogne, du Beaujolais et de la vallée du Rhône. Au XIXe siècle, les cuisinières de la bourgeoisie, surnommées les « Mères lyonnaises », quittent leur maison pour se mettre à leur compte et donnent naissance à des traditions culinaires toujours vivaces. En 1935, le gastronome Curnonsky n’hésite pas à qualifier la ville de Lyon de « capitale mondiale de la gastronomie ». Aujourd’hui la cuisine lyonnaise qui défend une image de simplicité et de qualité, s’exporte en France comme à l’étranger. Avec plus de mille lieux, Lyon possède l’une des plus grandes concentrations de restaurants par habitant en France : les typiques « bouchons » voisinent avec les restaurants gastronomiques tenus par des chefs étoilés, parmi lesquels le renommé Paul Bocuse. |
Christian DarrouyChristian Darrouy, né le à Pouydesseaux (Landes), est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste d'ailier du milieu des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960.
Il compte quarante sélections en équipe de France entre 1957 et 1967. Il marque 69 points, 23 essais, le record français de l'époque. Fidèle au club du Stade montois, il est un des acteurs de la victoire française lors de deux Tournois des Cinq Nations (1959 et 1967). Il a été désigné capitaine à dix reprises. Il participe à la tournée en Afrique du Sud en 1964 et en 1967. Il est champion de France de rugby à XV en 1963 et finaliste en 1959. Il évolue en club et en équipe de France aux côtés des trois-quarts centres André et Guy Boniface. |
Jacques-Louis DavidJacques-Louis David, peintre français né le à Paris et mort le à Bruxelles, est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ». Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1785 un peintre renommé avec le Serment des Horaces. Membre de l'Académie des beaux-arts, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention et ordonnateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son amitié pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d'être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon... |
De situ orbis d'AlbiDe situ orbis geographia est un manuscrit enluminé de la Géographie de Strabon d'origine italienne, daté de 1459 et conservé à la bibliothèque d'Albi (Ms. 77). Traduit du grec ancien en latin par Guarino de Vérone sur commande du général vénitien Jacopo Antonio Marcello, ce texte de Strabon a été offert à René d'Anjou, comme cadeau diplomatique le 13 septembre 1459. Il fait partie d'un ensemble de livres envoyés par le militaire italien au prince français, tous deux bibliophiles et passionnés de culture antique. Le manuscrit de prestige est écrit sans doute à Padoue dans le style humaniste et doté de remarquables lettrines à facette inspirées de l'Antiquité. Il est surtout décoré de deux miniatures, conçues comme de véritables petits tableaux et représentant le traducteur, le commanditaire et le destinataire de l'ouvrage. Bien qu'ayant fait l'objet de nombreuses attributions par les historiens de l'art, elles sont généralement données de nos jours au peintre Giovanni Bellini. Elles ont contribué à importer en France le style de la Renaissance italienne, particulièrement dans les nombreux manuscrits enluminés du roi René. Le manuscrit arrive sans doute à Albi dès la fin du XVe siècle ou au début du siècle suivant dans les collections de la bibliothèque de la cathédrale de la ville. |
Défilé du 11 novembre 1943 à OyonnaxLe défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax représente une des actions les plus emblématiques de l'histoire du maquis de l'Ain et du Haut-Jura et de la Résistance intérieure française. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que le gouvernement du maréchal Philippe Pétain interdit toutes cérémonies commémoratives de l'Armistice de 1918, les chefs du maquis décident de passer outre l'interdiction et organisent audacieusement un défilé dans les rues d'Oyonnax, en zone occupée. Le maquis subit un certain nombre de représailles et le maire de la ville ainsi qu'un de ses adjoints sont fusillés. L'événement est rapidement médiatisé, notamment le dans un faux numéro du Nouvelliste. La presse anglo-saxonne relaie l'information tandis que Emmanuel d'Astier de La Vigerie en informe lui-même Winston Churchill : c'est ce défilé qui aurait achevé de le convaincre de la nécessité d'armer la Résistance française. Après-guerre, Oyonnax a été récompensée par la Médaille de la Résistance qui figure sous son blason. |
Robert DelaunayRobert Delaunay, né le à Paris dans le 16e arrondissement et mort le à Montpellier, est un peintre français. Avec sa femme Sonia Delaunay et quelques autres, il est le fondateur et le principal artisan du mouvement orphique, branche du cubisme et important mouvement d'avant-garde du début du XXe siècle. Ses travaux sur la couleur prennent pour origine plusieurs théories de la loi du contraste simultané des couleurs, formulées par Eugène Chevreul. Par un travail concentré sur l'agencement des couleurs sur la toile, il cherche l'harmonie picturale. Delaunay fait partie d'une génération d'avant-garde, particulièrement prolifique sur le plan artistique entre 1912 et 1914. Il est très lié (en correspondance, en art, voire en amitié) avec les poètes Guillaume Apollinaire et Blaise Cendrars, les peintres russes Vassili Kandinsky et Michel Larionov, les peintres allemands August Macke ou Franz Marc. Il est considéré à cette époque comme le peintre le plus influent, avec Pablo Picasso. Après la guerre, il se lie d'amitié avec les artistes du mouvement surréaliste, dont il réalise plusieurs portraits, sans pour autant adopter leurs points de vue et leurs visions artistiques. Il aura notamment une amitié forte et durable avec le poète Tristan Tzara. Son nom est également associé à la tour Eiffel, dont il a vu l'érection alors qu'il avait quatre ans, et qu'il a peinte de nombreuses fois dans sa carrière, en utilisant des méthodes différentes, d'abord néo-impressionniste, puis cubiste, et ensuite avec sa méthode simultaniste. |
Pascal DelhommeauPascal Delhommeau, né le à Nantes, est un footballeur français. Évoluant au poste de défenseur central, il joue quatorze saisons au niveau professionnel et près de 300 matchs au sein de quatre équipes différentes. Formé au FC Nantes, Delhommeau intègre l'effectif professionnel en 1997 et joue ses premiers matchs au haut niveau l'année suivante. Après trois saisons où il n'arrive pas à s'imposer parmi les titulaires, il est prêté au FC Lorient pour la deuxième partie de la saison 2001-2002. Après cette courte période dans la région bretonne, qui le voit remporter la Coupe de France 2001-2002, il revient à Nantes et devient un joueur clé de l'équipe pendant quatre saisons. Delhommeau reçoit le surnom du « Squale », pour ses qualités défensives ainsi que sa vigilance. Se sentant écarté par l'entraîneur Serge Le Dizet, il quitte son club formateur en 2006 pour le FC Metz, évoluant en deuxième division. Dès sa première saison chez les Messins, il remporte le titre de champion de France de Ligue 2 et revient parmi l'élite du football français. En 2008, il signe avec le Vannes OC, en Ligue 2, et joue trois saisons avec les Vénètes avant de prendre sa retraite professionnelle à la fin de la saison 2010-2011 à l'âge de trente-deux ans. Ensuite, Delhommeau retourne au niveau amateur où il intègre l'équipe de son village d'enfance, l'US Château-Thébaud, devenant éducateur auprès des jeunes joueurs. |
Jacques DelisseJacques Delisse, né le à Dax et mort le à Bordeaux, est un botaniste et pharmacologue français qui participa à la première partie de l'expédition vers les Terres australes commandée par Nicolas Baudin au départ du Havre à compter du . Installé à bord du Naturaliste, il herborisa à Tenerife puis descendit à l'île de France, l'actuelle île Maurice, durant une escale qui vit plusieurs autres membres renoncer à la suite du voyage d'exploration scientifique dans lequel ils étaient engagés. Il demeura dans la colonie de l'océan Indien malgré la capture de cette dernière par les Britanniques, y ouvrit la première pharmacie connue et fut par la suite le cofondateur de la Société d'histoire naturelle de l'île Maurice et d'une banque appelée banque de Maurice. Il ne rentra en France avec ses enfants qu'à la mort de sa femme rencontrée sur place. |
Antoine DénériazAntoine Dénériaz, né le à Bonneville en Haute-Savoie, est un skieur alpin français spécialiste de la descente. Il fait ses débuts en coupe du monde en 1996 et remporte sa première épreuve en 2002 sur la piste de Val Gardena. Au cours de sa carrière, il est sacré champion olympique de descente lors des jeux d'hiver de Turin en 2006. Antoine Dénériaz a pris 141 départs. Il compte trois victoires eet six podiums. Son meilleur résultat au classement général est une vingtième place obtenue en 2004. Il se place au sixième rang du classement spécifique de la descente en 2003 et au septième l'année suivante. Il a également remporté deux titres de champion de France de descente en 2003 et 2004. Gravement blessé à Åre en mars 2006, trois semaines après son titre olympique, il ne parvient pas à retrouver son niveau et annonce en décembre 2007 sa retraite sportive, expliquant souffrir de l'impact psychologique de sa chute. Il entame sa reconversion en occupant le poste de consultant pour les épreuves de ski sur différentes chaînes françaises, obtient un diplôme en marketing international du sport et crée sa propre marque d’accessoires de ski en 2009. |
Déportation de l'île Saint-JeanLa déportation de l'île Saint-Jean, actuelle province de l'Île-du-Prince-Édouard, au Canada, de 1758 à 1759 est un épisode de la déportation des Acadiens (1755-1763), ayant lieu dans le contexte du Grand Dérangement. La déportation de l'île Saint-Jean a lieu après le siège de Louisbourg. La déportation est ordonnée par l'amiral anglais Edward Boscawen et confiée au lieutenant-colonel Andrew Rollo. Après la chute de l'établissement français de Port-la-Joye le 17 août 1758, les Britanniques construisent le fort Amherst. La population de l'île ayant été sous-estimée, trois vagues successives de déportation sont nécessaires, quoique la troisième ne parvienne pas à capturer qui que ce soit. Certains prisonniers transitent par Louisbourg. Les militaires et membres de l'administration sont envoyés en Angleterre et les civils en France. De nombreux habitants parvinrent à s'échapper, notamment avec l'aide des Micmacs et du marin acadien Nicolas Gautier. Les gens restés sur l'île souffrent rapidement de famine. Plusieurs déportés restent prisonniers en Angleterre jusqu'en 1763… |
Déprise (sociologie du vieillissement)La déprise est un concept sociologique utilisé par la sociologie de la vieillesse et du vieillissement française qui permet d’envisager l’individu âgé avançant en âge comme un acteur pris dans un travail de négociation dont l’enjeu serait le maintien de son identité en dépit des éventuelles implications biologiques et sociales du passage du temps telles qu’une dégénérescence physiologique ou un veuvage. Ce concept a été forgé au tournant des années 1980 et 1990 à l’aune de la théorie du désengagement apparue aux États-Unis en 1961, soit une trentaine d’années plus tôt dans l’histoire de la discipline, mais aussi à partir des remises en cause variées dont cette théorie fonctionnaliste psychologisante a fait l’objet jusqu’à leur cristallisation au milieu des années 1970 dans le même pays. Inscrit dans des logiques proches de celles de l’interactionnisme symbolique et du constructivisme social, il permet depuis lors de penser en des termes nouveaux la perte de compétence et la dévalorisation de soi que l’on constate souvent chez les personnes âgées vieillissantes, des phénomènes qui constituent en un sens une perte de prise sur le monde environnant, d’où le terme de déprise. |
Jean DesbouvrieJean Desbouvrie (né entre 1840 et 1847 à Roubaix et décédé à une date inconnue) était un français, dresseur d’oiseaux amateur, qui pensait pouvoir utiliser les hirondelles à des fins de communication militaire. À la fin du XIXe siècle, Desbouvrie parvint à convaincre le gouvernement français de lui confier des études de faisabilité sur l’utilisation militaire d’hirondelles comme messagères. Ses premières expériences ont montré que les hirondelles disposaient d’une capacité à retrouver leur nid et que, quand elles le faisaient, elles battaient de vitesse les pigeons voyageurs. Desbouvrie a également réussi à contrarier le comportement migrateur naturel de ses oiseaux. Cependant, après avoir obtenu le soutien du gouvernement, Desbouvrie a négligé ses recherches, qu’il n’a jamais menées à bien dans le cadre d’une expérimentation rigoureuse. Outre pour ses expériences sur les oiseaux, la presse internationale s’est aussi intéressée à Desbouvrie pour un sujet très différent : il a en effet soumis à l’Académie nationale de médecine de Paris un article sur l’alcoolisme chronique. L’académie a publié cet article, qui présentait l’alcoolisme chronique comme un problème majeur de santé publique et apportait une solution contre la « gueule de bois ». La théorie avancée par Desbouvrie était que, en consommant de la nourriture comportant une quantité appropriée de graisse et d’albumine, il était possible de se protéger contre les effets négatifs de l’alcool. Avec son manuscrit, il envoya une boîte de chocolats maison, en assurant qu’il avait longuement expérimenté la concoction sur lui-même. |
Dette publique de la FranceLa dette publique de la France est l’ensemble des engagements financiers, sous forme d’emprunts, pris par l’État français, y compris les ODAC, les collectivités territoriales et les organismes publics français. La dette publique, « au sens de Maastricht » et estimée par l’INSEE, se montait en 2006 à 1 150 milliards d’euros, soit 64,2 % du PIB. Les risques étant très largement mutualisés dans le cadre de la zone euro, un seuil maximum a été fixé afin d’éviter que certains pays n’abusent de la situation. C’est dans ce cadre que le montant de la dette publique française est contraint par les engagements pris par la France et les autres pays de la zone lors du traité de Maastricht à ne pas dépasser le seuil de 60 % du PIB fixé par le Pacte de stabilité et de croissance. C’est la raison pour laquelle la Commission européenne surveille l’évolution de la dette française et peut engager une procédure pour endettement et déficit excessif. |
Le DiscipleLe Disciple est un roman de Paul Bourget (né en 1852, mort en 1935) paru en 1889, écrit entre septembre 1888 et mai 1889. Roman d'analyse et d'éducation pour les générations nouvelles de l'époque, le chef-d'œuvre de Paul Bourget est aussi un roman à thèse, puisque l'écrivain y dénonce la responsabilité du maître à penser et y accuse la science moderne de s'être substituée à la religion sans fournir de morale. Œuvre de transition qui occupe une place centrale dans la production littéraire de Paul Bourget, le livre clôt la période durant laquelle l'écrivain se consacre au roman d'analyse, tout empreint de fine psychologie humaine et d'étude des mœurs pour annoncer l'avènement du roman à thèse, moraliste et engagé en faveur du catholicisme, puisque, à partir du Disciple, en 1889, Paul Bourget amorce son retour à la foi, pour se convertir définitivement en 1901. En participant aux deux formes de romans (roman d'analyse et roman à thèse), Le Disciple, roman « hybride », marque également une coupure importante dans la vie sentimentale et sociale du romancier, qui, à cette époque, se marie et rompt avec ses amis (les Cahen d'Anvers, notamment) et son milieu. |
Youri DjorkaeffYouri Raffi Djorkaeff est un footballeur français, né le à Lyon. Il évolue au poste de milieu offensif du milieu des années 1980 au milieu des années 2000. Surnommé le « Snake » (le serpent), il est le fils de « Tchouki », Jean Djorkaeff, autre ancien international français. Son père a des origines kalmoukes (Mongols de Russie) et sa mère une ascendance arménienne. Durant sa carrière, il évolue dans de nombreuses équipes et joue dans cinq championnats différents. Tout d'abord révélé au FC Grenoble en Division 2 où, en dépit de son jeune âge, on lui confie le brassard de capitaine, il confirme son grand talent et son instinct du but au RC Strasbourg. Ambitieux et désireux de jouer en première division, il part pour l'AS Monaco et reste cinq saisons sur le Rocher. S'il ne parvient pas à remporter de titre de champion de France dans la principauté, cette période de sa carrière coïncide avec ses débuts en équipe de France. Il évolue par la suite au Paris Saint-Germain, avec lequel il remporte une Coupe des Coupes, avant de s'exiler en Italie à l'Inter Milan, en Allemagne à Kaiserslautern, en Angleterre du côté des Bolton Wanderers. Il achève sa carrière aux États-Unis en 2006, après avoir joué durant deux années aux MetroStars de New York. Avec la sélection nationale, il connaît ses plus beaux succès : il remporte la Coupe du monde 1998, l'Euro 2000 puis la Coupe des confédérations 2001. Il met fin à sa carrière internationale à l'issue de la Coupe du monde 2002, soldée par un lourd échec et une élimination prématurée au premier tour de la compétition. Au total, Youri Djorkaeff a inscrit plus de deux cents buts tout au long de sa carrière. Il vit actuellement toujours aux États-Unis, et est par ailleurs président du club amateur de l'Union Générale Arménienne de Décines, situé en région lyonnaise. |
Dolmen de la SiuredaLe dolmen de la Siureda est un dolmen de forme rectangulaire, en plan simple (c'est-à-dire sans couloir) situé à Maureillas-las-Illas, dans le département français des Pyrénées-Orientales, à l'extrémité orientale des Pyrénées. Son nom provient du mot catalan signifiant « bois de chênes-liège ». Bâti à la fin du IIIe millénaire av. J.-C. pour servir de sépulture collective, il est muni d'un système original qui permettait de l'ouvrir pour y déposer les corps de personnes décédées. Son plan et son orientation vers le sud-est sont habituels pour les dolmens de ce département. Réutilisé plusieurs fois au cours des âges, il a été redécouvert en 1985 puis a fait l'objet de fouilles archéologiques. Si le dolmen et son tumulus sont bien conservés, les fouilles n'ont permis de découvrir que des petits tessons de poterie et quelques petits objets, dont une perle, une fusaïole (partie de fuseau à filer du textile), un fragment d'anneau en bronze ainsi que des fragments d'os humains dont la datation n'est pas certaine. Facile d'accès, près d'une route et d'un sentier balisé, il est indiqué comme but de randonnée par plusieurs guides spécialisés. |
Domaine de la Garenne LemotLe domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant. Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles. |
Amédée Domenech (1933-2003)Amédée Domenech, dit Le Duc, né le à Narbonne dans le département de l'Aude et décédé à Brive-la-Gaillarde dans la Corrèze le , est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste de pilier du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960.
Il compte cinquante-deux sélections en équipe de France entre 1954 et 1963. Il marque 24 points, soit 8 essais. Il est un des acteurs de la victoire française lors de cinq Tournois des Cinq Nations (1954, 1955, 1960, 1961 et 1962). Il participe à la tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961. Formé au RC Narbonne, il rejoint le club de Bort. Après un passage au RC Vichy avec qui il connaît ses premières sélections internationales, il rejoint le CA Brive qu'il aide à remonter en première division. Il dispute dix saisons dans le club. Après sa retraite sportive, il a continué à gérer le restaurant briviste « Le Molière » dont il est propriétaire depuis 1957, il a dirigé également le « Grand hôtel de Bordeaux », avant d'être agent immobilier et acteur au cinéma ; enfin, il a fait une carrière dans la politique. Amédée Domenech devient très jeune un phénomène médiatique, client apprécié de la presse. |
DrancyDrancy (prononcé [dʁɑ̃si] Écouter) est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Drancéens. Deuxième ville la plus peuplée de l'arrondissement de Bobigny après Montreuil et devant Pantin, cinquième sur le plan départemental et dix-huitième sur le plan régional, elle était la 72e ville de France en 2007. Bien que l'histoire de Drancy remonte à la fin de l'Antiquité, la ville est surtout connue pour avoir été de 1941 à 1944 le site du camp d'internement de Drancy, principal lieu de déportation des Juifs parisiens vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz. Drancy bénéficie depuis 2008 du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris et du label « ville Internet » avec quatre @, également depuis 2008, attribués par l'association « Villes Internet ». |
Naufrage du Droits de l'HommeLe naufrage du Droits de l'Homme (en anglais : action of 13 January 1797) est la conclusion d'une bataille navale opposant un vaisseau de ligne français à deux frégates britanniques au large des côtes de Bretagne pendant les guerres de la Révolution française. Pendant le combat, les deux frégates britanniques parviennent à manœuvrer de sorte à contraindre le vaisseau français à aller s'abîmer sur des hauts-fonds par gros temps, conduisant à la mort de 900 marins parmi les 1 300 embarqués. Une des frégates anglaises est également perdue au cours du combat, s'échouant sur un banc de sable. Le Droits de l'Homme, vaisseau de 74 canons, avait pris part à l'Expédition d'Irlande, une tentative avortée d'envoyer un corps expéditionnaire français envahir l'Irlande. Pendant cette expédition, la flotte française, qui doit faire face à un manque de coordination de ses chefs et à des conditions météorologiques défavorables, est finalement contrainte de rentrer en France sans avoir pu débarquer un seul soldat. Deux frégates britanniques, le HMS Indefatigable, de 44 canons, et le HMS Amazon, 36 canons, reçoivent l'ordre de patrouiller dans la Manche au large d'Ouessant avec pour mission d'intercepter la flotte française rentrant d'Irlande. Elles aperçoivent le Droits de l'Homme dans l'après-midi du 13 janvier… |
Pierre Dubois (auteur)Pierre Dubois, né le à Charleville-Mézières, est un auteur, scénariste de bande dessinée, écrivain, conteur et conférencier français à l'origine du regain d'intérêt pour les fées et le petit peuple en France. Passionné très tôt par la féerie et les contes, il devient illustrateur après de courtes études aux beaux-arts, puis rassemble des légendes locales qu'il restitue dans des chroniques à la radio et à la télévision durant plus de trente ans, ce qui lance sa carrière et rend sa passion publique. Il est l'inventeur de l'elficologie, ou « étude du petit peuple » comme d'un équivalent à l'étude des « fairies », bien qu'il s'agisse à l'origine d'une simple blague de sa part. Son premier album de bande dessinée en tant que scénariste est publié en 1986 et ne connaît qu'un succès d'estime. Depuis, il en sort un chaque année et fait aussi des apparitions régulières à la télévision ainsi que dans des conférences, toujours dans l’univers des contes, du rêve et des légendes liées au petit peuple, qui sont devenus ses spécialités. C'est en grande partie grâce à ses encyclopédies des fées, des lutins et des elfes, résultats d'une vingtaine d'années de recherches et parues dans les années 1990, que Pierre Dubois a gagné sa reconnaissance internationale de spécialiste français pour tout ce qui touche à la féerie. Ces encyclopédies se sont vendues à des milliers d'exemplaires à l'époque où il s'agissait des tous premiers ouvrages du genre en France... |
Maurice-Louis DubourgMaurice-Louis Dubourg (1878-1954) était un clerc franc-comtois de l'Église catholique romaine, prêtre chanoine diocésain, puis évêque de Marseille de 1928 à 1936, et enfin archevêque de Besançon de 1936 à 1954. Sa position fut ambiguë face aux évènements de la Seconde Guerre mondiale ; cependant il fut après-guerre, à l'origine de la création du monument votif de Notre-Dame de la Libération sur la colline des Buis et a également soutenu les innovations d'art sacré au sein du diocèse bisontin. |
Jean DugainJean Dugain, né le et décédé après 1787, fut l’un des plus célèbres chasseurs d’esclaves actifs sur l’île de La Réunion dans le courant du XVIIIe siècle alors que celle-ci était encore une colonie française de l’océan Indien connue sous le nom d’île Bourbon. À ce titre, il parcourut de nombreux territoires des Hauts jusqu’alors inexplorés et devint une référence en la matière pour les autorités insulaires, qui n’hésitèrent pas à faire appel à lui pour des missions de reconnaissance. C’est ainsi qu’il fut le premier homme blanc à assister à une éruption volcanique du Piton de la Fournaise en surplomb de l’Enclos Fouqué, la dernière caldeira formée par ce volcan actif. En outre, il fut peut-être également le premier colon à atteindre le sommet du Piton des Neiges, le plus haut sommet montagneux de l’île, ou au moins à le fréquenter régulièrement. Il eut un fils qui reçut son prénom, vécut en ermite pendant treize ans dans des lieux reculés de la colonie et aida l’explorateur en voyage Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent durant son ascension de son point culminant au début du XVIIIe siècle. Leur nom a été donné à plusieurs entités naturelles de la géographie de La Réunion, notamment à un petit piton de la Plaine des Cafres et à un lieu-dit habité de Sainte-Suzanne, mais aussi à une grotte difficile d’accès et à un cours d’eau aujourd’hui disparus des cartes. |
Martin DumollardMartin Dumollard, né le à Tramoyes dans l'Ain en France et mort guillotiné, le à Montluel également dans l'Ain, est un journalier, connu pour avoir commis des agressions et des assassinats de domestiques lyonnaises. Les futures victimes sont abordées à Lyon par Dumollard qui leur propose une place attrayante en Côtière de l'Ain. Convaincues, elles finissent par le suivre et, durant leurs pérégrinations à pied, Dumollard les agresse. La totalité des douze agressions ou tentatives d'agressions connues se produisent à la fin des années 1850 et au début des années 1860 jusqu'à celle de Marie Pichon le 28 mai 1861. Il est alors rapidement arrêté ainsi que sa femme et complice, Marie-Anne Martinet. Celle-ci se charge de faire recel des effets personnels des domestiques pour son utilisation propre ou pour la revente. Leur procès se déroule du 29 janvier au 1er février 1862 : Martin Dumollard est condamné à mort et son épouse à vingt ans de travaux forcés. Cette affaire, qui précède d'une trentaine d'années celle de Joseph Vacher, a eu un grand retentissement en France et est souvent considérée comme la première affaire contemporaine de tueur en série dans ce pays. Dumollard est notamment évoqué dans Les Misérables de Victor Hugo. |
André DupinAndré Marie Jean Jacques Dupin, dit « Dupin aîné », était, en France, avocat, procureur général près la Cour de cassation, député, né à Varzy dans la Nièvre le et mort à Paris le . Il fut député en 1815, président de la Chambre des députés en 1832, membre de l'Assemblée constituante en 1848, président de l'Assemblée législative en 1849 et enfin sénateur en 1857. Il fut également membre de l'Académie française, après son élection en 1832. Proche de Louis-Philippe d'Orléans, roi des Français en 1830, Dupin aîné fut un acteur politique important de la politique française après la chute de l'Empire napoléonien sous les deux Restaurations. Défenseur devant la Chambre des pairs de nombreux accusés politiques, dont le maréchal Ney et Savary, il fut, à la Chambre des députés, le rapporteur de la Charte de 1830. Sous la monarchie de Juillet, Dupin, que l'on a désigné comme le chef du « Tiers Parti », a été ministre sans portefeuille dans le premier ministère de la monarchie de Juillet. Il a présidé la Chambre des députés de 1832 à 1839. |
DuranceLa Durance (en occitan : Durença selon la norme classique, ou en provençal : Durènço selon la norme mistralienne) est une rivière du Sud-Est de la France se jetant dans le Rhône, dont elle est le deuxième affluent après la Saône pour la longueur et le troisième après la Saône et l’Isère pour le débit. Longue de 323,8 km, la Durance est la plus importante rivière de Provence. Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de cultures irriguées, responsable du prélèvement de jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques (avec le Verdon, 6 à 7 milliards de kWh produits par an). |
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