Wikipédia:Wikimag/2011/30/Entretien
Ceci est une sous-page pour le Wikimag no 174. Elle contient un entretien de Starus (d · c) par Sapindnoel (d · c).
- Qu'est-ce qui t’a motivé pour participer au Projet du Château de Versailles ?
Sans trop entrer dans les détails de ma vie, j’ai, très jeune, été bercé par la culture de Versailles et ai assisté à l’incroyable évolution du domaine du temps de Gérald Van der Kemp puis de ses successeurs. En février dernier, j’ai vu naître le projet avec enthousiasme mais sans réel objectif de contribution, étant occupé par ailleurs, au niveau rédactionnel, par des articles sur l'histoire de Paris ou sur les ambassades.
- Pourquoi l’article Hameau de la Reine ?
Par un heureux hasard, en fait ! Like tears in rain (d · c) avait demandé de l’aide sur la page de discussion du projet afin de légender les photographies des maisonnettes du hameau qui étaient sur Commons. Cela a été l’occasion pour moi de revoir les nombreuses photographies que j’avais prises (bien que de qualité médiocre) lors d’une visite en 2008 et de me replonger dans les ouvrages sur Versailles que je détenais. De fil en aiguille, je me suis investi totalement dans cet article au grand dam de Like tears in rain qui voyait s’envoler l’objet de sa motivation. J’en profite d’ailleurs pour lui présenter publiquement mes excuses ! Bien qu’habitant très loin, j’ai commandé tous les ouvrages disponibles sur le sujet, y compris de vieux livres du XIXe siècle qui sont d’ailleurs toujours ouverts sur mon bureau.
- Comment s’est passée ton entreprise sur le terrain (le hameau de la Reine) ?
Extrêmement bien ! Avec deux autres Wikipédiens, nous avons été accueillis par Annick Heitzmann, chargée de recherche au Château, qui a réalisé la plupart des études préalables ayant abouti à la restitution des chaumières du hameau. En tant que documentaliste et archéologue, elle possède un souci inouï du détail qui m’a d'ailleurs accompagné tout au long de la finalisation de l’article. Avec elle, nous avons aussi pu accéder à tous les intérieurs, qui, s’ils ne sont pas encore restaurés, nous ont permis de comprendre par la disposition et l'appréhension des espaces l’atmosphère qui régnait dès l’origine dans ces lieux.
- Quel a été ton meilleur moment ?
Les bons moments ont été nombreux, surtout que j’ai passé en tout trois journées entières dans le domaine. Comme toujours, les meilleurs souvenirs sont liés à l’inattendu, comme ce déjeuner improvisé chez Angelina au Petit Trianon afin d’échapper à une averse ou cette recherche désespérée d'un gardien car l’une des clefs du trousseau n’ouvrait évidemment pas la porte devenue subitement à nos yeux la plus importante du hameau ! Un moment fort dont je ne saurais dire s’il était le meilleur ou le pire, a été la relecture, dans le bureau d'Annick, de l’article dans sa rédaction d'alors, et chaque froncement de sourcil ou chaque moue dubitative me renvoyait à l’époque où je passais l’oral d'un examen.
- Que prévois-tu d'autre à faire en partenariat avec le château de Versailles ?
Qu’on soit clair, je ne suis pas personnellement en partenariat avec le château de Versailles, contrairement à ce que certains ont pu penser, ce qui m’a laissé absolument toute liberté éditoriale. En revanche, j’ai pu profiter d'un avantage considérable que représente la présence de Trizek (d · c) en tant que facilitateur. Tout naturellement, je travaille maintenant sur l’article consacré au Petit Trianon, une tâche encore plus vaste que le hameau. J’espère d'ailleurs pouvoir profiter d’un de mes prochains voyages en France pour le visiter à nouveau dans tous ses recoins.
- As-tu quelque chose à ajouter ?
Mon mode de contribution est assez difficile à définir car il varie au gré de mes envies et de mon temps libre. Mais je suis ravi de m’être lancé dans cet exercice de labellisation d’un article. J’ai eu l’impression de m’éloigner un peu du projet en participant moins aux débats communautaires, mais cette alternance est sans doute ce qui permet de conserver ce plaisir de contribuer. Et merci aux rédacteurs du Wikimag d'avoir pensé à moi pour cette interview dont la forme écrite est pour moi une première !