William Hérisson
William Louis Max Hérisson ( à Nîmes - à Nîmes) est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte onze victoires aériennes homologuées.
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William Louis Max Hérisson |
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Albert Hérisson (d) |
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Biographie
modifierIssu d'une famille protestante de Nîmes, il est le fils de l'ingénieur Albert Hérisson et de Jeanne Marguerite Favre de Thierrens[1]. William Hérisson effectue des études à Paris et intègre directement l'armée à la mobilisation le , au sein du 11e régiment de hussards (cavalerie), sans avoir effectué son service militaire. Le , il est promu au grade de brigadier[2].
Le , il est promu à nouveau, au grade de maréchal-des-logis. Le , il commence une formation de pilote à Étampes. Il reçoit le brevet de pilote militaire no 2069, le , et servira en tant qu'instructeur jusqu'au mois d'août suivant. Le il intègre l'Escadrille F20 (le 'F' signifiant que les pilotes de cette escadrille volaient sur des Farman). Cependant, une semaine plus tard, il est envoyé suivre une formation complémentaire sur des avions Nieuport. Le , il intègre l'Escadrille Spa 75[2].
Le , il est promu adjudant, et il vole désormais à bord de SPAD. Le , il remporte sa première victoire au-dessus de Verdun. En moins de deux mois, il acquiert le titre d'as, remportant sa cinquième victoire le , parmi lesquelles quatre sont des victoires partagées. Il reçoit la médaille militaire le [3].
Hérisson remporte une nouvelle victoire partagée, le . Le , il partage sa septième victoire avec un autre as, Gabriel Guérin. Le , il remporte une victoire en solitaire sur un Pfalz D.III. Puis, il partagera à nouveau une victoire sur un chasseur allemand le . En reconnaissance de ses mérites au combat, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le . Enfin, il finit la guerre en remportant son seul doublé, le [3]. Il se verra également remettre la croix de Guerre avec neuf palmes et trois étoiles de vermeil.
Démobilisé peu après l'armistice, William Hérisson retourne à Nîmes où il gère le domaine familial tout en ouvrant une concession automobile qui va se diversifier dans l’importation de véhicules agricoles.
Durant la seconde guerre mondiale, il est mobilisé dans l'armée de l'air à un poste non-navigant en tant que commandant de réserve chargé de la DCA des terrains d'aviation. Démobilisé peu après l'armistice, il s'engage pleinement dans la résistance et fait de son entreprise forestière un maquis.
William Hérisson termine sa carrière dans l'armée de l'air avec le grade de lieutenant-colonel de réserve. Il meurt à Nîmes, le [1].
Références
modifier- Pugnière 2022.
- Over the front, p. 176
- Over the front, p. 176–177
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- François Pugnière, « Hérisson Louis Max William », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : H-L, t. III, Paris-Max Chaleil, (ISBN 978-2-8462-1333-2), p. 107.
- (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, , 228 p. (ISBN 978-0-948817-54-0 et 0-948-81754-2, lire en ligne).