William Johnson
William Johnson (vers 1715 – à Johnson Hall, Johnstown dans l'État de New York), 1er baronnet, est un fonctionnaire anglo-irlandais de l'Empire britannique. Il devient représentant britannique auprès des Iroquois, puis surintendant des Affaires indiennes pour les colonies du Nord.
Sir William Johnson | ||
Portrait de Sir William Johnson | ||
Naissance | Smithtown, comté de Meath, Irlande |
|
---|---|---|
Décès | (à 59 ans) Johnson Hall, Province de New York, Royaume de Grande-Bretagne |
|
Origine | Irlandaise | |
Allégeance | Royaume de Grande-Bretagne | |
Arme | British Armed Forces | |
Grade | Commandant | |
Années de service | 1754 – 1763 | |
Commandement | Troupes iroquoises et les milices coloniales | |
Conflits | Guerre de Sept Ans | |
Faits d'armes | Bataille du Lac George Bataille de Fort Niagara |
|
Autres fonctions | Surintendant Britannique des Affaires Indiennes | |
Famille | Molly Brant (femme) | |
modifier |
Biographie
modifierIl est le fils de Christopher Johnson et d'Anne Warren. Étant encore un jeune homme, Johnson s'installe dans la province de New York pour gérer un domaine acheté par son oncle, l'amiral Peter Warren, qui était situé au milieu du territoire mohawk, l'une des six nations de la Ligue des Iroquois. Johnson apprend la langue mohawk et les coutumes iroquoises. Il est nommé agent britannique auprès des Iroquois. En raison de son succès, il est nommé, en 1756, au poste de surintendant britannique des Affaires indiennes pour les colonies du Nord. Tout au long de sa carrière en tant que fonctionnaire britannique parmi les Iroquois, Johnson combine les affaires personnelles avec la diplomatie officielle pour faire l'acquisition de dizaines de milliers d'hectares de terres autochtones. De cette façon, il devient très riche.
Johnson commande les troupes iroquoises et les milices coloniales pendant la guerre de la Conquête, le théâtre nord-américain de la guerre de Sept Ans (1754-1763) en Europe. Son rôle dans la victoire britannique à la bataille du lac George en 1755 lui vaut le titre de baronnet. Par la suite, sa prise du fort Niagara aux Français en 1759 lui apporte une renommée supplémentaire. Servant comme surintendant britannique des Affaires indiennes de 1756 jusqu'à sa mort plus de 20 ans plus tard, Johnson travaille à maintenir les Amérindiens attachés aux intérêts britanniques.
Il établit un poste de traite en terre mohawk et épouse une Amérindienne, Molly Brant, qui lui donne huit enfants[1]. Bien intégré à cette communauté, il reçoit le titre de frère de sang et s'habillait comme un Indien[2].
Culture populaire
modifierJohnson apparaît dans les jeux vidéo Assassin's Creed III et Assassin's Creed Rogue.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sir William Johnson, 1st Baronet » (voir la liste des auteurs).
- Angie Debo, Histoire des Indiens des États-Unis, Paris, Albin Michel, , p. 87.
- Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Paris, Flammarion, , p. 382.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) James Thomas Flexner, Mohawk Baronet : a biography of Sir William Johnson, Syracuse, Syracuse University Press, (1re éd. 1959), 400 p. (ISBN 978-0-8156-0239-2, OCLC 20014686, lire en ligne).
- (en) Fintan O'Toole, White Savage : William Johnson and the Invention of America, New York, Farrar, Straus and Giroux, , 402 p. (ISBN 978-0-374-28128-1, OCLC 59360234).
- (en) Arthur Pound et Richard Edwin Day, Johnson of the Mohawks, New York, Macmillan, , 556 p. (OCLC 793262).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :