William Ritchie Sorley

philosophe britannique

William Ritchie Sorley, , est un philosophe écossais. Conférencier Gifford, il fait partie du mouvement de l'idéalisme britannique, portant un intérêt particulier à l'éthique.

William Ritchie Sorley
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
William Ritchie SorleyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Janetta Colquhoun Smith (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jean Sorley (d)
Kenneth William Sorley (d)
Charles Sorley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Biographie

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William Ritchie Sorley naît à Selkirk, fils d'Anna Ritchie et William Sorley, pasteur de l'Église libre d'Écosse. Il étudie à l'université d'Edimbourg et au Trinity College à Cambridge. Il est Knightbridge Professor of Philosophy (en) à l'université de Cambridge de 1900 jusqu'en 1933. Il meurt à Cambridge à l âge de 79 ans.

On se souvient de lui pour son A History of British Philosophy to 1900, publié en 1920, avec son inclinaison idiosyncrasique, comme une vue rétrospective depuis le point de vue de l'idéalisme britannique. Parmi ses autres œuvres publiées figurent : The Ethics of Naturalism: a Criticism (seconde édition 1904), The Moral Life and Moral Worth (1911), et ses Gifford Lectures Moral Values and the Idea of God (seconde édition 1921). Le poète Charles Sorley (en) est son fils.

Au cours de la longue discussion à propos de l'admission des femmes comme étudiantes à Cambridge, il y eut des votes par le Sénat en 1897 et à nouveau en 1920, à la suite d'intenses débats publics entre professeurs et étudiants de premier cycle, et circulation de nombreux prospectus propageant les arguments pour et contre. Sorley, constamment hostile à toute présence des femmes à Cambridge, soutenait que ce n'est pas l'égalité qu'elles recherchaient mais le pouvoir et que leur présence nuirait à la vie universitaire. Il est l'auteur de plusieurs tracts avec le professeur Ridgeway - tous deux voulant que les femmes soient totalement exclus de Cambridge et qu'à la place une université pour femmes soit mise en place pour elles[1].

Notes et références

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  1. McWilliams-Tullberg, Rita Women at Cambridge: A Men's University, though of a Mixed Type, Gollancz 1975

Bibliographie

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  • A history of British philosophy to 1900. Greenwood Press, Westport 1973, (ISBN 0-8371-6718-3) (réimpression de l'édition de Cambridge 1920).
  • The ethics of naturalism. A criticism. Books for Libraries, Freeport, N.Y. 1969, (ISBN 0-8369-5056-9) (réimpression de l'édition de Londres 1904 ; ancien titre On the ethics of naturalism).
  • Jewish Christians and Judaism. A study in the history of the first two centuries. Bell, Cambridge 1881.
  • Recent tendencies in ethics. Three lectures to clergy given at Cambridge. Blackwood, Edinburgh 1904.

Liens externes

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Source de la traduction

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