Wisłok
Le Wisłok est une rivière du sud-est de la Pologne, affluent de la rive gauche du San et donc sous-affluent de la Vistule.
Wisłok | |
Le Wisłok. | |
Cours du Wisłok. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 205 km |
Bassin | 3 528 km2 |
Bassin collecteur | Vistule |
Cours | |
Source | Wielki Bukowiec |
· Altitude | 770 m |
· Coordonnées | 49° 20′ 59″ N, 21° 57′ 28″ E |
Confluence | San |
· Coordonnées | 50° 12′ 20″ N, 22° 31′ 58″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Pologne |
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Géographie
modifierLe Wisłok une longueur de 205 km (18e plus longue rivière de Pologne). Son bassin hydrographique, situé exclusivement en Pologne, s'étend sur 3 528 km2. Il prend sa source dans les Beskides, Carpates orientales, à une altitude de 823 m.
Le San, le Wislok, la Wisloka avec la Ropa, partant des contreforts les moins élevés des Carpates (de la base du col de Dukla) présentent une force motrice très inférieure, qu'on peut évaluer à 8,5 HP par km².
Sur le versant septentrional extérieur
modifierLes sources de ces deux cours d'eau sont séparées par une ramification qui quitte le faîte au Sud-Est de Lutowiska, se porte au Nord-Est vers Lemberg, et va expirer au bord des plaines de la Pologne.
Ce rameau sépare en deux branches par le cours du Wislok, qui se jette dans la San, court principalement au Nord vers Łańcut et Kolbuszowa, et finit, à l'Ouest de cette dernière ville, par les plaines qui s'étendent jusqu'au confluent de la Wisloka et de la Vistule.
Principaux affluents
modifierSes principaux affluents sont la Morawa, la Lubatówka, la Pielnica, la Stobnica à droite, et la Surowica, le Izwor, Mleczka, à gauche.
Histoire
modifierPendant la « campagne du massif des Carpates d'août » (en 1944), lors de la Seconde Guerre mondiale, des forces division Charlemagne ont tenté de tenir une ligne de défense le long du Wislok le , jusqu'à ce que les forces soviétiques avancent leur tête de pont, le [1].
Localités traversées
modifierNotes et références
modifier- Références
- Jean Mabire. La Division Charlemagne. Sur le front de l'Est, 1944-1945. "L'Oberjunker Peyron est le premier officier tué au combat. La "poche" de Sanok est colmatée deux ou trois jours plus tard. Le lendemain de l'échec de la contre-attaque allemande de Mortain, le 1er bataillon de la Sturmbrigade Frankreich monte en ligne dans le secteur de Sanok, en Galicie. Le baptême du feu provoque des pertes sévères. Si la 3e compagnie de l'Obersturmführer Henri Fenet, engagée dès la veille, parvient à se maintenir sur sa position, la 1re compagnie avec de Tissot voit presque tous ses cadres hors de combat, et la 2e compagnie de Gaultier perd son chef, grièvement blessé Pourtant les volontaires français enterrent Ripos. 1998. (ISBN 2-7339-0593-7). P.16