X 52000
Les X 52000 sont des autorails diesel-électriques résultant de la transformation en 1952-1953 des autorails dits « nez de cochon » construits en 1936-1937 par Decauville et livrés au PLM sous l'immatriculation PLM ZZ P 1 à 9, puis ZZ DC 2001 à 2009 (1937) et enfin X DC 2001 à 2009 (SNCF, 1947).
Exploitant(s) | PLM > SNCF |
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Désignation | X 52001-52008 |
Type | autorail |
Motorisation | Diesel |
Composition | M |
Modèle d’origine | PLM ZZ P 1 à 9 |
Constructeur(s) | Decauville |
Nombre | 8 autorails |
Transformation | 1952-53 |
Retrait | 1970-73 |
Écartement | standard (1 435 mm) |
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Carburant | gazole |
Moteur thermique | 2 Saurer BZDS-B de 320 ch |
Transmission | électrique |
Masse en service | 46 t |
Longueur HT | 24.000 m |
Largeur | 2.924 m |
Hauteur | 3.401 m |
Empattement | 16.280 m |
Portes | 2 à 2 ventaux coulissants |
Places 1re cl. | 16 pl. |
Places 2e cl. | 46 pl. |
Vitesse maximale | 110 km/h |
Ils ont perdu à l’occasion de cette transformation, les longs capots moteur qui conféraient à leurs prédécesseurs une silhouette si particulière, au profit d’extrémités semblables à celles des X 52100, avec les moteurs placés transversalement derrière les cabines de conduite. Ils ont fait toute leur carrière au dépôt de Grenoble.
Description
modifierCaractéristiques techniques
modifierAménagements intérieurs et livrée
modifierLors de la transformation en 1952 et 1953 des XDC 2000, sur le même modèle que les X 52100, ils reçoivent la livrée rouge et crème de la SNCF (avec toit crème), puis voient leur toiture peinte en rouge.
Carrière et services effectués
modifierLes autorails X 52000 peuvent tracter seuls une à trois remorques d'autorails. Ils ont circulé en train MV mixte voyageurs-marchandises avec un à cinq wagons marchandises[réf. nécessaire].
Ils peuvent circuler en jumelage avec d'autres autorails comme les X 52100, les X 2400 ou les X 4200, chaque engin moteur devant avoir un conducteur.
Ces autorails ont effectué toute leur carrière au Centre Autorails de Grenoble (annexe du dépôt de Grenoble) de 1938 à 1973.
- Grenoble - Lyon-Perrache
- Lyon-Perrache - Saint-Étienne
- Grenoble - Rives - Beaurepaire - Saint-Rambert-d'Albon
- Saint-Rambert-d'Albon - Livron
- Valence - Livron - Veynes
- Valence - Grenoble - Chambéry - Aix-les-Bains - Culoz
- Valence - Grenoble - Chambéry - Aix-les-Bains - Culoz - Genève (en service international)
- Grenoble - Veynes - Saint-Auban - Digne (relation créée en )
- Grenoble - Veynes - Marseille
- Marseille - Veynes - Gap - Briançon
- Grenoble - Veynes - Gap - Briançon
- Valence - Veynes - Gap - Briançon
- Chambéry - Bourg-Saint-Maurice
- Chambéry - Modane
- Chambéry - Albertville
- Albertville - Ugine - Annecy
- Grenoble - Annecy
- Lyon-Perrache - Lyon-Brotteaux - Ambérieu - Culoz
- Grenoble - Saint-Georges-de-Commiers - Vif
Ils sont reformés en 1973, le dernier trajet a lieu le entre Grenoble et Vif aller/retour, pour un voyage d'adieu organisé par l'Association des modélistes ferroviaires de Grenoble (AMFG) avec les XABDP 52006 et XABDP 52101 encadrant deux remorques Decauville[1].
Modélisme
modifierCes autorails ont été reproduits en HO par l'artisan DutDut productions (kits à monter et à peindre).
Références
modifier- « Historique de l'AMFG », sur le site de l'AMFG (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Les autorails Decauville, infatigables montagnards », Ferrovissime, no 85, .
- Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du rail, , 2e éd., 445 p.
- William Lachenal, « La saga des Nez de cochon », Voies ferrées, no 1, , p. 6-16.
- William Lachenal, « Autorails : les Decauville diesel-électriques », Connaissance du rail, nos 364-365, , p. 26-39.
- Henry Martin, « Les nouvelles automotrices des chemins de fer français », Le génie civil, no 2870, , p. 141-146 (lire en ligne).
- Daniel Wurmser, Mariano Flores et Jean-Marc Steiner, L'Étoile de Veynes, Grenoble, Presses et Éditions Ferroviaires, , 320 p. (ISBN 978-2-9054-4712-8).