Xavier de Cardaillac

Avocat, journaliste, traducteur et historien français
Xavier de Cardaillac
Fonction
Vice-président
Société de Borda
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Magescq (Landes)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Bulletin de la Société de Borda, Le Cadet de Gascogne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Noémie de Chauton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Marie de Cardaillac-Lomné (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Unité
Distinctions

Xavier de Cardaillac, né le à Vic-en-Bigorre et mort le à Magescq, est un avocat, historien, traducteur et journaliste français.

Biographie modifier

Xavier de Cardaillac naît le à Vic-en-Bigorre. Il est le fils de Gaston, baron de Cardaillac et de son épouse née Dussac. Il est issu d’une ancienne famille noble du sud de la France, dont sont issus plusieurs magistrats, prélats et militaires. Il devient avocat au barreau de Tarbes (où il est deux ans bâtonnier) puis à celui de Pau. En 1914, peu après le début de la Première Guerre mondiale, alors qu’il est capitaine d’une unité territoriale maintenue à l’arrière, il demande à entrer en service actif. Il est alors appelé au 144e régiment d'infanterie à Tarbes puis à Salon-de-Provence. Il est envoyé au Maroc en et dirige une compagnie à Taza. Il en rapporte des pièces de l’époque paléolithique qu’il a découverte et qui sont conservées au musée Dubalen de Mont-de-Marsan. Il est rappelé en France en 1917 et est nommé, par décret du ministre de la Guerre, capitaine honoraire de territoriale[1].

Après la guerre, son état de santé le fait quitter le barreau et se retirer à Magescq. Il rédige de nombreux articles tauromachiques, principalement sur la course landaise. Il visite l’Espagne à plusieurs reprises, et y rencontre le matador Antonio Reverte. Il s’intéresse également à la littérature espagnole, et entreprend une traduction de Don Quichotte de Miguel de Cervantes. D’après Camille Jullian, « c’est une de meilleures traductions qui aient été faites », et elle est récompensée par le prix Langlois de l’Académie française en 1927[2].

Il est membre de la société de Borda, participe à ses réunions et publie des notices historiques et archéologiques dans son bulletin. Il en est le vice-président de 1921 à 1930. Dans ses Propos gascons, un recueil de souvenirs, récits de voyages, nouvelles et légendes, il raconte son amour pour la Gascogne et l’Espagne. Il s’intéresse également à l’archéologie (visite et décrit de nombreuses anciennes églises landaises), à la préhistoire et à l’art. Il publie plusieurs articles dédiés à l’histoire locale dans Le Cadet de Gascogne. Il a deux enfants, Mme de Beauvallon et Raymond de Cardaillac. Il meurt le à Magescq[3].

Distinctions modifier

Publications modifier

Notes et références modifier

  1. Cabannes 1930, p. 21-22.
  2. Cabannes 1930, p. 22-24.
  3. Cabannes 1930, p. 24-26.
  4. a b c d e f g et h Cabannes 1930, p. 26.
  5. « Xavier de Cardaillac », sur Académie française.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

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