Pays de prairies et de cultures, avec de nombreuses forêts.
Si le Faubourg n'est séparé du village que par la rivière, il existe des preuves d'occupation des 3 écarts sur la commune : la Grange de Forêt, le Haut de la vigne, et au moins jusqu'au XVIIIe, le Haut de Vaux.
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La commune est arrosée par la rivière le Madon (qui prend sa source à proximité de la source de la Saône), avec des crues printanières mémorables à la fonte des neiges. Le Madon est un affluent de la Moselle.
Principal affluent : le ruisseau des Cornées.
Altitude variant de 250 à 350 mètres.
Arbre remarquable : le chêne d'Arpontois, qui a plus de 5 mètres de circonférence en , soit un rayon de 80 cm, et donc un âge, suivant l'accroissement annuel de 2 à 3 mm/an, de 265 à 400 ans! Arbre de lisière, il est plus impressionnant par son tour de taille que par sa hauteur.
Le Madon, d'une longueur de 97 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Xirocourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (41,9 %), prairies (27,6 %), forêts (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Les activités agricoles traditionnelles sont l'élevage bovin et les cultures, en proportions variables suivant la main-d’œuvre disponible (par exemple en raison des coupes claires liées à la Première Guerre mondiale).
La crise du phylloxéra a augmenté la présence des mirabelliers à la fin du 19e.
Les revenus de l'agriculture traditionnelle ont été complétés par des emplois fournis par la sidérurgie (bassin de Neuves-Maisons), activité qui s'est arrêtée dans les années soixante.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 447 habitants[Note 5], en diminution de 1,54 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Plaque-mémorial de Claude Beauregard.Le grand pont sur le Madon.Nombreuses maisons ayant conservé leurs portes charretières en plein cintre XVIIIe et XIXe.
Ancien moulin à eau XVIIIe qui actionnait une scierie, un autre, appelé moulin de l'Hôpital car écrasant le blé pour l'hôpital des Chanoinesses de Remiremont (elles avaient le patronage de la cure de Xirocourt), il fabriquait de l'électricité jusque dans les années 60, un troisième ne fonctionne plus depuis longtemps.
Quatre ponts : le grand pont sur le Madon, mais aussi le pont de fer, le pont de pierre et le pont de bois, tous les trois sur le ruisseau des Cornées, au centre du village.
De gueules à deux épis de blé d'or en sautoir accostés de deux mirabelles de même feuillées de sinople, surmontés d'une croix de Lorraine d'or et soutenus d'un pont d'argent sur une rivière ondée d'azur mouvant de la pointe.
Détails
Ce blason représente les caractéristiques de la commune : le vieux pont sur le Madon, les mirabelles, richesse du pays, et les épis de blé qui forment l’initiale de la commune. La croix de Lorraine indique que la commune faisait partie du duché de Lorraine. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
« Xirocourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )