Yaïr Netanyahou
Yaïr Netanyahou (hébreu : יאיר נתניהו), né le , est un militant politique d'extrême droite israélien. Fils du Premier ministre Benyamin Netanyahou, il est connu pour ses prises de position médiatiques et ses controverses.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation |
Jerusalem High School for the Arts (d) Université hébraïque de Jérusalem |
Activité | |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
A travaillé pour |
Shurat HaDin (en) |
---|---|
Parti politique |
Biographie
modifierYaïr Netanyahou naît le [1],[2]. Petit-fils de l'historien sioniste révisionniste Bension Netanyahou, il est le fils de Benyamin et Sara Netanyahou. Il a pour frère Avner Netanyahou et pour demi-sœur Noa Roth[3],[4],[5].
Il effectue un baccalauréat option théâtre[6]. Il fait ensuite trois ans de service militaire dans l'unité de porte-parolat de Tsahal. Lors de son service, il passe devant la cour martiale en raison d'un congé non-autorisé. Il reprend ensuite des études en relations internationales à Jérusalem. Il s'investit dans le mouvement étudiant du Likoud[3],[7],[4].
Il fait du bénévolat pour des associations de bien-être animal et travaille à partir de 2018 comme directeur des réseaux sociaux de l'organisation non gouvernementale (ONG) Shurat HaDin (he), jusqu'à ce qu'il soit mis en disponibilité en mars 2019 en raison de propos attaquant le président Reuven Rivlin car il plaidait la coexistence entre Juifs et Arabes. Il publie ensuite des op-eds pour Breitbart News[4],[8].
En 2015, il commence à utiliser son compte Facebook comme plateforme afin d'exprimer ses opinions politiques[7]. Il en est banni temporairement en décembre 2018 pour discours de haine[9],[10],[11]. Il est également actif sur Twitter, réseau sur lequel il totalise plus de 170 000 abonnés en 2023[8],[12],[5].
En 2020, il devient un intervenant régulier sur la chaîne de télévision Channel 20 et sur la station de radio de droite Galeï Tsahal[12].
En novembre 2020, il lance son propre podcast intitulé The Yair Netanyahu Show. Son premier invité est l'homme politique brésilien Eduardo Bolsonaro, fils du président brésilien Jair Bolsonaro[8],[13].
En juin 2021, il est bloqué temporairement de Facebook, Twitter et Instagram à la suite de sa divulgation de l'adresse du député Nir Orbach (he) et de son appel à manifester au domicile d'Orbach[14].
En mars 2023, il délaisse X/Twitter et Facebook pour Telegram[6]. En avril 2023, son père lui demande de cesser de publier sur les réseaux sociaux en raison de tensions internes en Israël et de tensions diplomatiques avec les États-Unis alimentées par ses publications. Il disparaît alors de la scène politique israélienne et part à l'étranger[15],[16],[17]. Il rentre en Israël en novembre 2023[6].
Prises de position et positionnement
modifierYaïr Netanyahou est classé politiquement à l'extrême droite[18],[19],[20]. Al-Monitor (en) le décrit comme conservateur et partisan du libre marché[12]. New Lines Magazine l'assimile à l'alt-right[16]. Il est un fervent défenseur de son père, Benyamin Netanyahou[4],[21].
En novembre 2020, il critique le mouvement des kibboutz, qu'il compare au Troisième Reich, à l'Union soviétique et à la Corée du Nord[22],[5].
Il estime les médias du monde occidental dominés par la gauche[23].
Il s'oppose au financier américano-hongrois George Soros, qu'il accuse d'avoir financé des « ONG anti-juives, antisionistes et pro-palestiniennes qui détruisent la société israélienne de l'intérieur »[23].
Sur les Palestiniens, les Arabes et les musulmans
modifierThe New Arab (en) décrit ses positions comme anti-palestiniennes et islamophobes[24].
En 2017, il qualifie les propriétaires arabes d'entreprises de « bâtards ». Il estime que « les autorités de gauche » fermeraient les yeux sur les crimes que les Arabes commettent sur les Juifs[3],[25].
En décembre 2018, il exprime son souhait du départ de tous les musulmans et Palestiniens d'Israël[9],[10],[11].
En avril 2019, il nie l'existence de la Palestine sous le prétexte que la consonne P n'existe pas en arabe et accuse les Palestiniens d'être des colons. Il allègue que les Palestiniens auraient commencé à se référer en tant que tels en 1964, lors de la fondation de l'Organisation de libération de la Palestine, qu'il prétend créée par l'Union soviétique[26],[27].
Sur la politique étrangère
modifierÉtats-Unis
modifierEn août 2017, après l'attaque à la voiture-bélier à Charlottesville, il commente que la gauche, les antifascistes américains et le mouvement Black Lives Matter seraient plus dangereux pour Israël que les néonazis[3],[28].
Il soutient le président américain Donald Trump, qu'il défend de tout antisémitisme et dont il estime qu'il est « le meilleur ami d'Israël et du peuple juif que l'on a jamais eu à la Maison-Blanche ». Il le loue notamment pour avoir déplacé l'ambassade des États-Unis en Israël à Jérusalem, pour avoir reconnu la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan et pour son mur à la frontière mexicaine[12],[29].
En 2019, il accuse l'ancien ambassadeur américain en Israël Martin Indyk (en) de vouloir « détruire Israël »[5].
Il croit à la théorie du complot selon laquelle Barack Obama n'est pas né sur le territoire des États-Unis[8].
En 2020, lors d'une visite aux États-Unis, il rend visite à la conseillère de Donald Trump Katrina Pierson (en) ainsi qu'à l'éditorialiste conservateur Tucker Carlson[12].
En mars 2023, il allègue que les États-Unis financeraient les manifestations contre la réforme du système judiciaire en Israël afin de renverser son père du pouvoir et de forcer un accord israélo-iranien. Le département d'État américain dément ces accusations, qui sont issues du site d'extrême droite américain Breitbart News[30],[16],[5].
Europe
modifierEn décembre 2019, il appelle à l'expulsion des diplomates britanniques en raison de la reconnaissance par le Royaume-Uni des Territoires palestiniens occupés[31],[32].
En mai 2020, il qualifie l'Union européenne d'« organisation mondialiste malfaisante » en raison de la participation de la délégation européenne en Israël à une cérémonie de Yom Hazikaron incluant à la fois des participants israéliens et palestiniens. Il appelle à une Europe « libre, démocratique et chrétienne » et reçoit le soutien de l'Alternative pour l'Allemagne[33],[34].
En janvier 2023, il apparaît lors d'un événement du Mathias Corvinus Collegium (hu), réputé proche du Fidesz[16].
Influence politique
modifierPlusieurs commentateurs de la vie politique israélienne estiment que Yaïr Netanyahou exerce beaucoup d'influence sur son père et qu'il serait à l'origine de sa droitisation[3],[25]. Ainsi en janvier 2017, Benyamin Netanyahou publie sur Twitter un message en soutien au projet de mur de Donald Trump sous les pressions de son fils[35]. Yaïr Netanyahou est également à l'origine du soutien de son père envers le meurtrier d'Abdel Fattah al-Sharif, tandis que Benyamin Netanyahou avait initialement condamné le meurtre[19],[36]. Lors du procès de Benyamin Netanyahou pour corruption, des témoins confirment l'influence de Yaïr Netanyahou sur les politiques menées par son père[37]
En mai 2017, Yaïr Netanyahou rencontre le président américain Donald Trump[38],[39]. En 2019, il accompagne son père lors d'une visite officielle aux États-Unis[40].
Pour le professeur de communication et de changement social Edan Ring de l'université Ben Gourion du Néguev, il est « considéré comme porte-parole informel de son père » en Israël et il mène sur les réseaux sociaux une stratégie visant à renforcer la base politique droitière de son père[40].
En avril 2023, Benyamin Netanyahou dément que son fils influence sa politique[36].
Polémiques et critiques
modifierCompagne non-juive
modifierEn janvier 2014, une polémique éclate au sein de l'extrême droite nationaliste et des partis religieux juifs israéliens à la suite de la révélation par le journal norvégien Dagen de la liaison de Yaïr Netanyahou avec Sandra Leikanger, étudiante norvégienne non-juive en Israël. Ben-Zion Gopstein, directeur de l’organisation d'extrême droite nationaliste juive Lehava, attaque ainsi Benyamin Netanyahou en disant « Le fils de Bibi a trouvé une goy ! Son père est fier de lui, et donne une légitimité à l'assimilation et à la destruction du peuple juif ». L'information est démentie par le chef de bureau de Benyamin Netanyahou, qui déclare que Yaïr Netanyahou et Sandra Leikanger ne se fréquentent que dans le cadre de leurs études et ne forment pas un couple[41],[42].
Critiques par Molad
modifierEn août 2017, le projet éditorial SixtyOne du think tank Molad: The Center for the Renewal of Israeli Democracy (en) lui reproche des voyages à l'étranger payés par le ministère de la Défense, qui sont les plus chers jamais payés par le ministère. SixtyOne le critique également pour ses séjours dans des propriétés de James Packer (en), un homme d'affaires australien suspecté de corruption. Yaïr Netanyahou répond à ces critiques en accusant SixtyOne d’être une organisation « radicale et anti-sioniste financée par la Fondation pour la Destruction d'Israël [un jeu de mots faisant référence au New Israël Fund] et l'Union européenne »[3],[25]. Le think tank lui reproche également le coût de sa protection personnelle financée par l'État[38].
Partage d'une image jugée antisémite
modifierLe 9 septembre 2017, il partage sur Facebook une image satirique qui présente ce qu'il qualifie de « chaîne alimentaire » au sommet de laquelle se situe le financier et milliardaire américano-hongrois George Soros. Soros y est dépeint comme faisant pendre le monde devant un reptile humanoïde. Sur l'image, le reptile humanoïde fait lui-même pendre un symbole alchimique devant un personnage similaire à la caricature antisémite Happy Merchant. Au bas de cette « chaîne alimentaire » se trouvent plusieurs opposants à Benyamin Netanyahou, notamment Ehud Barak. L'image est issue de sites Internet antisémites. L'Anti-Defamation League accuse cette image d'être antisémite. Yaïr Netanyahou reçoit le soutien de néonazis américains, David Duke et le Daily Stormer, tandis que des personnalités politiques israéliennes telles qu'Avi Gabbay, Isaac Herzog et Ehud Barak le dénoncent. Yaïr Netanyahou supprime la publication de cette image le lendemain[39],[43],[44].
Fuite d'un enregistrement
modifierEn janvier 2018, il se retrouve au centre d'une polémique liée à la fuite d'un enregistrement audio daté de 2015 et diffusé par Aroutz 2, dans lequel il déclare que son père aurait signé un accord favorisant un investisseur de l'industrie du gaz. Au sein du même enregistrement, il évoque également son intention d'avoir des relations sexuelles tarifées avec une prostituée. Cette affaire survient alors que Benyamin Netanyahou fait déjà face à deux enquêtes distinctes pour des allégations de corruption. Les avocats de Benyamin Netanyahou tentent d'empêcher la diffusion de l'enregistrement, en vain. À la suite de cette fuite, Yaïr Netanyahou présente des excuses, prétextant avoir été influencé dans ses propos par la consommation d'alcool et prétendant qu'il blaguait. Benyamin Netanyahou dément les propos de son fils à propos de l'accord gazier[45],[46],[47].
Polémique en Inde
modifierEn juillet 2020, Yaïr Netanyahou provoque l'indignation d'indiens sur Twitter après qu'il a partagé un mème dans lequel la tête du magistrat Avichaï Mandelblit et celle d'une juge – tous deux chargés de l'affaire de corruption visant son père – sont superposées sur une représentation de la déesse hindoue Dourga, qui effectue un doigt d'honneur. Il retire sa publication du réseau social et présente ses excuses auprès des personnes offensées, expliquant n'avoir pas réalisé de l'association avec la foi hindoue[48],[49],[40].
Guerre Israël-Hamas
modifierFin octobre 2023, dans le cadre de la guerre Israël-Hamas, il est critiqué par des réservistes israéliens. En effet, plusieurs mois avant l'attaque du Hamas et la mobilisation israélienne qui s'ensuit, il est allé s'installer à Miami à la suite d'une affaire judiciaire, d'où il refuse de revenir pour être mobilisé[50].
Poursuites judiciaires
modifierCondamnations
modifier2019 : condamnation pour diffamation
modifierEn novembre 2019, Yaïr Netanyahou est poursuivi par la justice pour diffamation après avoir publié un message sur Facebook affirmant que l'ancien rédacteur en chef de Walla!, Avi Alcalay, était à la solde de la Fondation Wexner. En février 2020, il est condamné à payer des dommages et intérêts et des frais de justice à hauteur de 81 000 $[51],[52]. Il tente de faire appel, prétendant ne pas avoir reçu de notification du tribunal, mais son appel est rejeté et il doit payer 29 250 shekels de frais de justice supplémentaires[53].
2020 : ordonnance restrictive pour harcèlement
modifierEn juillet 2020, Yaïr Netanyahou publie les adresses et numéros de téléphone de leaders du mouvement de protestation contre son père et appelle sur Twitter ses abonnés à manifester devant leurs domiciles. En août 2020, la Cour de première instance de Jérusalem inflige à Yaïr Netanyahou une ordonnance restrictive l'empêchant de publier sur Internet des commentaires sur ces leaders, la suppression de ses publications, la fin de leur harcèlement pour une durée de six mois et l'interdiction de publier à nouveau leurs données personnelles[54],[55].
2022 : condamnation pour diffamation
modifierEn décembre 2022, il est condamné à une amende de 117 000 $ pour diffamation, en raison d'une publication dans laquelle il accusait un ancien conseiller de son père d'être « un infiltré » et « une taupe ». En réaction à sa condamnation, il demande que son amende soit payée par l'État, ce qui lui est refusé[16]
2023 : condamnation pour diffamation
modifierEn mars 2021, la femme politique écologiste Stav Shaffir porte plainte contre Yaïr Netanyahou pour harcèlement sexuel et de diffamation[56]. Il est condamné en 2023 à payer 70 000 shekels à Shaffir pour diffamation[19].
Affaires en cours
modifier2017 : plainte pour diffamation
modifierEn août 2017, le think tank Molad: The Center for the Renewal of Israeli Democracy (en) porte plainte pour diffamation contre Yaïr Netanyahou, après qu'il a qualifié le think tank d'organisation « radicale et anti-sioniste financée par la Fondation pour la Destruction d'Israël [un jeu de mot faisant référence au New Israël Fund] et l'Union européenne »[7],[25],[57].
2020 : plainte pour diffamation
modifierEn septembre 2020, un groupe de 75 diplômés de la bourse Wexner Israel à l'université Harvard intente un procès en diffamation contre Yaïr Netanyahou, suivant des déclarations dans lesquelles il les qualifiait de « secte de pédophiles »[58].
2020 : plainte pour appel au meurtre et obstruction à la justice
modifierEn septembre 2020, une plainte est déposée contre Yaïr Netanyahou pour appel au meurtre du magistrat Avichaï Mandelblit et obstruction à la justice en raison d'une publication dans laquelle il qualifiait Mandelblit de « menace existentielle pour Israël »[8].
Procédure judiciaire intentée par Yaïr Netanyahou
modifierPlainte contre la députée Stav Shaffir
modifierEn mars 2023, Yaïr Netanyahou est débouté d'une plainte contre la députée écologiste Stav Shaffir qu'il accusait de diffamation pour des propos dans lesquels elle le qualifiait de « bon à rien raciste qui vit sur l'argent des contribuables »[5],[19],[59].
Références
modifier- « יאיר נתניהו – הארץ » [archive du ], www.haaretz.co.il (consulté le )
- המפגין שנתבע על ידי יאיר נתניהו: "אני מתנצל בפניו ובפני בני ביתו" (lire en ligne)
- Claire Bastier, « Yair Nétanyahou dans la droite ligne du père » , sur Le Monde, (consulté le )
- (en) « Netanyahu's son takes centre stage in Israel corruption sagas » , sur The New Arab (en), (consulté le )
- Sylvain Cypel, « Yaïr Nétanyahou, le fou du roi à droite du père » , sur Mediapart, (consulté le )
- Nicolas Rouger, « Israël : Yaïr Nétanyahou, à la droite du père » , sur Libération, (consulté le )
- Claire Bastier, « Yair Netanyahou, fils du Premier ministre isréalien, a la parole facile » , sur La Libre Belgique, (consulté le )
- (en) Gil Hoffman, « Yair Netanyahu: The rise of the son » , sur The Jerusalem Post, (consulté le )
- (en) « Facebook temporarily bans Israeli PM's son over posts » , sur BBC, (consulté le )
- (en) Zamira Rahim, « Benjamin Netanyahu’s son banned from Facebook in wake of post calling for all Muslims to leave Israel » , sur The Independent, (consulté le )
- (en) « Facebook bans Benjamin Netanyahu’s son for 24 hours after deleting post about Muslims » , sur Globalnews.ca, (consulté le )
- (en) Mazal Mualem, « Yair Netanyahu emerges as a media powerhouse » , sur Al-Monitor (en), (consulté le )
- (he) צוף ישראלי, « יאיר נתניהו השיק פודקאסט משלו, והוא נשמע בדיוק כמו שאתם חושבים » [archive du ] , sur Maariv, (consulté le )
- (en) « Netanyahu's son suspended by Facebook, Twitter after post » , sur The New Arab (en), (consulté le )
- (en) Sakina Fatima, « Netanyahu orders son to stop posting on social media amid controversy » , sur The Siasat Daily, (consulté le )
- (en) Noga Tarnopolsky, « Yair Netanyahu’s Vanishment Cements Him in Israel’s Political Sphere » , sur New Lines Magazine, (consulté le )
- (en) Brooke Anderson, « Netanyahu's son reportedly flees to Miami over social media » , sur The New Arab (en), (consulté le )
- « Yair Netanyahu perd son procès pour diffamation face à l’ex-députée Stav Shaffir » , sur The Times of Israël, (consulté le )
- (en) Amir Tibon, « Israel's 'Yair Netanyahu Problem': The PM’s Alter Ego Sowing Internal Strife and Tensions With Washington » , sur Haaretz, (consulté le )
- Nicolas Rouger, « Israël : Yaïr Nétanyahou, à la droite du père » , sur Libération, (consulté le )
- (en) Tobias Siegal, « Yair Netanyahu in trouble after calling on people to stalk protesters » , sur The Jerusalem Post, (consulté le )
- (en) Gil Hoffman, « Yair Netanyahu: Utopian kibbutzim doomed like Nazi Germany » , sur The Jerusalem Post, (consulté le )
- (en) « Yair Netanyahu Defends Hungary amid Accusations of Anti-Semitism » , sur Hungary Today, (consulté le )
- (en) « Netanyahu's son fundraises for convicted murderer of Palestinian family » , sur The New Arab (en), (consulté le )
- « Yair Netanyahu se dispute avec un mouvement de gauche ayant publié un article sur lui » , sur The Times of Israël, (consulté le )
- (en) « Netanyahu's son's Israeli occupation excuse? 'No P in Arabic' » , sur The New Arab (en), (consulté le )
- (en) « Israel: Yair Netanyahu apologises to Wexner alumni over 'cult of paedophiles' claim » , sur Middle East Eye, (consulté le )
- (en) « Netanyahu’s son says anti-fascist ‘thugs’ as bad as neo-Nazis » , sur Jewish News (en), (consulté le )
- (en) Adam Taylor, « Yair Netanyahu, son of Israeli leader, calls Trump a ‘real rock star’ and compares him to King Cyrus » , sur The Washington Post, (consulté le )
- (en) Giulia Carbonaro, « White House hits back at Netanyahu's son saying U.S. behind Israel protests » , sur Newsweek, (consulté le )
- (en) Peter Stubley, « Benjamin Netanyahu's son calls for British diplomats to be expelled from Israel » , sur The Independent, (consulté le )
- (en) « Yair Netanyahu hopes UK diplomats ‘kicked out’ for using term ‘occupied’ » , sur Jewish News (en), (consulté le )
- « Israël. Yair Nétanyahou inspire l’extrême droite allemande » , sur Courrier international, (consulté le )
- (en-US) « Netanyahu’s son calls for return of a ‘free, democratic and Christian’ Europe » , sur Jewish News (en), (consulté le )
- (en) « Netanyahu’s son pressured PM to show support for Trump’s Mexico Wall, report says » , sur Jewish News (en), (consulté le )
- Dimitri Krier, « Yaïr Netanyahu, le fils qui murmure à l’oreille de son père » , sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- (en) Isabel Kershner, « With the Return of Netanyahu in Israel, His Family Is Back, Too » , sur The New York Times, (consulté le )
- P.A., « En Israël, empoignade entre fils de Premiers ministres pour une crotte de chien » , sur BFM TV, (consulté le )
- (en) Peter Beaumont, « Netanyahu's son Yair draws fire after posting 'antisemitic cartoon' » , sur The Guardian, (consulté le )
- (en) Neha Banka, « Durga meme row and other reasons why Israeli PM’s son Yair Netanyahu is always in the news » , sur The Indian Express, (consulté le )
- « Les partis religieux juifs s’enflamment contre la petite-amie de Yair Netanyahu » , sur Terresainte.net, (consulté le )
- Laurence Riatto, « Israël : la petite amie du fils de Netanyahu fait polémique » , sur Elle, (consulté le )
- (en) Maayan Lubell, « Netanyahu's son under fire over 'anti-Semitic' imagery on Facebook » , sur Reuters, (consulté le )
- (en) « Following Outcry, Netanyahu's Son Removes anti-Semitic Meme » , sur Haaretz, (consulté le )
- (en) Samuel Osborne, « Benjamin Netanyahu's lawyers try to suppress tape of his son at a strip club » , sur The Independent, (consulté le )
- (en) « Benjamin Netanyahu's son apologises after discussing gas deal outside strip club » , sur TheJournal.ie (en), (consulté le )
- «Mon père a fait gagner 20 milliards au tien» , sur Le Matin, (consulté le )
- (en) « Israeli PM’s son apologises for sharing goddess Durga meme after facing flak from Indians » , sur Scroll.in (en), (consulté le )
- (en) « Yair Netanyahu apologizes for sharing meme of Hindu goddess Durga » , sur The Jerusalem Post, (consulté le )
- « Guerre Israël-Hamas : accusé "d'abandonner son pays", le fils de Benyamin Netanyahou préfère rester à Miami alors qu'il est mobilisable », sur lindependant.fr (consulté le )
- (en) « Yair Netanyahu ordered to pay $81,000 to journalist in libel suit » [archive du ], The Times of Israel, (consulté le )
- (en) « Netanyahu's son Yair ordered to pay damages to journalist in libel suit » [archive du ], Haaretz.com (consulté le )
- « Rejet de l’appel de Yair Netanyahu, condamné à une amende de 250 000 shekels » , sur The Times of Israël, (consulté le )
- (en) Yonah Jeremy Bob, « Court slaps Yair Netanyahu with restraining order » , sur The Jerusalem Post, (consulté le )
- Yasmine Saih, « Israël: Le fils de Benjamin Netanyahu doit cesser d'harceler les manifestants ordonne un tribunal » , sur Hespress Français, (consulté le )
- (en) « Son of Israel's Netanyahu faces sexual harassment claim » , sur The New Arab (en), (consulté le )
- (en) Ben Sales, « The corruption scandals plaguing Benjamin Netanyahu and his family explained » , sur Jewish News (en), (consulté le )
- (en) Gil Hoffman, « Yair Netanyahu sued for NIS 1 million by Wexner fellows » , sur The Jerusalem Post, (consulté le )
- (en) Yael Freidson, « Israeli Court Rules MK’s Claim That Yair Netanyahu Is ‘Racist’ Not Libelous » , sur Haaretz, (consulté le )