Yann Tholoniat
Yann Tholoniat
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Yann Tholoniat, né le à Mâcon est un angliciste français.

Biographie modifier

Il est ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1993)[1]. Son domaine de recherche est la poésie britannique romantique et post-romantique. Ses travaux portent en particulier sur des poètes tels que Robert Browning ou Robert Burns. Il est actuellement professeur en littérature britannique à l'université de Lorraine, spécialiste de Robert Browning, de Joseph Conrad et de Robert Burns.

Sa thèse de doctorat[2] a renouvelé la critique de Browning en mettant l'accent sur l'oralité de sa poésie, et a obtenu le deuxième prix de la Recherche de la Société des Anglicistes de l'Enseignement Supérieur (SAES/AFEA) en 2010[3]. La Browning Society de Londres, intéressée par cette approche, en a demandé un compte-rendu en anglais qui a été publié dans son bulletin annuel (The Journal of Browning Studies) de 2011[4].

En 2004, il est élu maître de conférences à l'Université Marc Bloch-Strasbourg 2 (devenue Université de Strasbourg en 2009). Il a publié de nombreux articles sur Robert Browning, Thomas De Quincey, Joseph Conrad, et Robert Burns[5].

Il a soutenu avec succès en son Habilitation à diriger des recherches (HDR) et a été élu Professeur de littérature britannique à l'Université de Lorraine en 2012.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
  2. (fr) Yann Tholoniat, Tongue's Imperial Fiat : les polyphonies dans l’œuvre poétique de Robert Browning, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, , 365 p. (ISBN 978-2-86820-397-7)
  3. « Société des Anglicistes de l'Enseignement Supérieur » (consulté le ).
  4. (en) Robert Ferrieux, « Recent French Scholarship on Robert and Elizabeth Barrett Browning », Journal of Browning Studies, volume 2, The Browning Society, Glasgow et Leicester, éd. Joe Phelan, 2011, p. 71-74.
  5. (en) Britta Martens, Victorian Poetry, vol. 47, , chap. 3 (« Numéro spécial Robert Browning »), p. 559-566.