Le Yoga des yeux est une méthode ayant pour objectif de reposer et embellir les yeux, et d'améliorer la vision. Le but des exercices dans les ateliers de yoga des yeux permet de décontracter et relaxer l'œil des différentes tensions du quotidien dues au stress de la vie ou encore à l'utilisation intensive d'interfaces électroniques comme les écrans de télévision, d'ordinateur... Le yoga des yeux a été décrit comme une pseudoscience par le physicien Sébastien Point, spécialiste des sources de lumière et de sécurité oculaire [1], qui alerte sur le danger de certains des exercices de la méthode Bates, comme l'observation du soleil [2]. Il rapproche ces dangers de ceux de la chromothérapie[3],[4]et de la phosphénologie [5].

Certains mouvements oculaires semblent liés à l'état de relaxation et à certains niveaux d'éveil[6].

Historique modifier

Cette technique, dite « yoga des yeux », a été créée en 1920 par un ophtalmologue américain, le Docteur Bates. Celui-ci avait noté que de nombreuses personnes se plaignaient de troubles oculaires. Tous les patients présentaient un regard fixe. Pour pallier ce problème, le docteur mit au point divers exercices.

Notes et références modifier

  1. « Faut-il craindre la lumière bleue des LED ? - Afis - Association française pour l'information scientifique », sur www.pseudo-sciences.org (consulté le )
  2. « Yoga des yeux : circulez, y’a rien à voir... - Afis - Association française pour l'information scientifique », sur www.pseudo-sciences.org (consulté le )
  3. « Chromothérapie : toutes les couleurs de la fausse science - Afis - Association française pour l'information scientifique », sur www.pseudo-sciences.org (consulté le )
  4. (en) Sébastien point, « The danger of chromotherapy », Skeptical Inquirer,‎ (lire en ligne)
  5. « Phosphénologie : des petits éclairs sans grand génie - Afis - Association française pour l'information scientifique », sur www.pseudo-sciences.org (consulté le )
  6. (en) Hedstrom J, « A note on eye movements and relaxation », J Behav Ther Exp Psychiatry, vol. 22, no 1,‎ , p. 37-8. (PMID 1918391) modifier