Yukari Ichijō

mangaka japonaise

Yukari Ichijō (一条ゆかり, Ichijō Yukari?) est une dessinatrice de manga japonais. Elle est née le à Tamano dans la préfecture d'Okayama, au Japon.

Yukari Ichijō
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Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
一条ゆかりVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Œuvres principales
Le château de sable (d), Yūkan Club, Pride (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Son véritable nom est Noriko Fujimoto (藤本典子, Fujimoto, Noriko?).

Biographie

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Jeunesse

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Yukari Ichijō, née le à Tamano, est la sixième enfant d'une famille pauvre[1]. À cause de la pauvreté elle cherche rapidement son objectif dans la vie et décide dès l'école primaire de devenir mangaka[2]. Pour atteindre cet objectif, elle préfère rejoindre un lycée industriel[2], travaille dans une librairie de prêt pour pouvoir lire des mangas gratuitement[1], et dessine pour un dōjinshi nommé Musashino manga kenkyukai[3].

Elle n'aime pas les histoires typiques des shōjo mangas de l'époque, mettant en scène des filles qui s'auto-déprécient et vivent souvent dans la pauvreté ; elle aime particulièrement les œuvres de Hideko Mizuno qui au contraire sont flamboyantes, aristocratiques, avec des protagonistes volontaires[1]. Elle apprécie aussi grandement les romans picaresques et la figure de mauvais garçon d'Alain Delon[2].

Carrière

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En 1966, alors qu'elle est encore lycéenne, elle parvient à faire publier sa première histoire par un éditeur professionnel : Ame no ko Non-chan, publié avec d'autres histoires courtes dans un manga de prêt[3]. En 1967, deux lycéennes, Machiko Satonaka et Suzue Miuchi font sensation en devenant des mangakas publiées dans des magazines malgré leur jeune âge[4], Ichijō se rend alors compte qu'elle peut elle aussi être publiée dans un magazine. En 1968 elle postule dans un concours de nouveaux talents pour le magazine Ribon, car c'est dans ce magazine que publie Hideko Mizuno[5]. Son manga Yuki no Serenade remporte le premier prix ex-æquo avec le manga d'un jeune mangaka nommé Tsukasa Nishimura[5].

Dans Ribon, du fait de son amour pour les anti-héros, elle commence à publier des histoires qui finissent mal. Ses éditeurs l'encouragent à dessiner des histoires d'amour, car cela correspond mieux à la ligne éditoriale du magazine[2], ce qu'elle fait avec succès avec des romances dramatiques, auxquelles elle ajoute une dose d'humour et d'aventure[6]. Elle publie ainsi dans Ribon pendant près de 25 ans, malgré des histoires considérées comme trop adultes pour le lectorat du magazine[6]. En 1994 elle change finalement de magazine pour Chorus[6].

Analyse

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Le thème de ses œuvres est souvent centré sur les relations amoureuses et parfois sur les conflits ou les problèmes familiaux[7].

Réception

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L'intrigue et les scénarios, semblables à des films d'espionnage, captive autant les hommes que les femmes[8].

  • 1966 : Ame no ko Non-chan[9]
  • 1968 : Yuki no Serenade
  • 1974 : Designer (デザイナー, Dezainā?)[10]
  • 1979 : Le château de sable (砂の城, Suna no shiro?), pré publié dans le magazine Ribon ; 6 (ou 7[11]) volumes publiés chez Shūeisha[12].
  • 1983 : Yūkan Club (有閑倶楽部, Yūkan Kurabu?) ; 19 volumes publiés chez Shūeisha[13].
  • 1988 : Nichiyōbi wa Issho ni (日曜日は一緒に?)[14].
  • ? : Tadashī Ren'ai no Susume (正しい恋愛のススメ?)[15].
  • 2009 : Pride (プライド, Puraido?), pré publié dans le magazine Chorus ; 12 volumes publiés chez Shūeisha[16].
  • 2013 : Neko demo dekiru ibunka taiken - Ichijô Yukari no bonnô travel (猫でもできる異文化体験 一条ゆかりの煩悩トラベル?)[17].

Artbook

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  • 1998 : Yukari Ichijo - Debut 30th Anniversary Illustrations[18]

Récompenses

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Notes et références

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  1. a b et c Toku 2015, p. 187.
  2. a b c et d Toku 2015, p. 186.
  3. a et b Toku 2015, p. 184.
  4. Toku 2015, p. 182.
  5. a et b Toku 2015, p. 185.
  6. a b et c Toku 2015, p. 183.
  7. « Ichijo à également produit de nombreux mangas sur le thème de l'amour et la romance. [...] elle s'attaque à des thèmes aussi variés que l'amour en général, les rencontres et les séparations, l'amour et la haine entre les parents et les enfants, les relations incestueuses et les conflits entre femmes. »Manga Design, p. 82
  8. « L'action, le développement du scénario qui rappelle les films d’espionnage et le divertissement procuré par Yūkan Club sont si prenant que la série a attiré une audience masculine et féminine. »Manga Design, p. 82
  9. Manga Design, p. 80
  10. (en) Designer (manga) sur Anime News Network
  11. (en) Suna no Shiro (manga) sur Anime News Network
  12. « Suna no Shiro », sur manga-news.com
  13. (en) Yukan Club (manga) sur Anime News Network
  14. (en) Nichiyōbi wa Issho ni (manga) sur Anime News Network
  15. (en) Tadashii Ren'ai no Susume (manga) sur Anime News Network
  16. « Pride », sur manga-news.com
  17. « Neko demo dekiru ibunka taiken - Ichijô Yukari no bonnô travel », sur Manga Sanctuary
  18. « Yukari Ichijo - Debut 30th Anniversary Illustrations », sur Manga Sanctuary
  19. (en) Japan Media Arts Festival Archive, « Excellence Award - Pride | Award | Manga Division | 2007 [11th] », sur Japan Media Arts Festival Archive (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • (en + de + fr + ja) Masanao Amano, Manga Design, Cologne, Taschen, coll. « Mi », , 576 p., 19,6 cm × 24,9 cm, broché (ISBN 978-3-8228-2591-4, présentation en ligne), p. 80-83
    édition multilingue (1 livre + 1 DVD) : allemand (trad. originale Ulrike Roeckelein), anglais (trad. John McDonald & Tamami Sanbommatsu) et français (trad. Marc Combes)
  • [Toku 2015] (en) Masami Toku (dir.), « Profile and Interview with Yukari Ichijo », dans International Perspectives on Shojo and Shojo Manga : The Influence of Girl Culture, Routledge, (ISBN 978-1-31761-075-5).

Articles connexes

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Liens externes

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