Yves Marie Pastol, né le à Guingamp, mort le à Neukirchen (actuellement Żerniki Wrocławskie en Pologne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Yves Marie Pastol
Yves Marie Pastol
Yves-Marie Pastol de Keramelin

Naissance
Guingamp (Côtes-d'Armor)
Décès (à 43 ans)
Neukirchen (Żerniki Wrocławskie Pologne),
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911813
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur

Emblème

Il est le fils de Yves-Marie Joseph Pastol sire de Keramelin, magistrat civil et criminel du duché de Penthièvre et de Marie-Jeanne Le Dereat.

Biographie

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Il s'engage comme volontaire au 1er bataillon des Côtes-du-Nord, le , caporal le , il est congédié par autorisation du ministre de la Guerre le .

Il s'engage de nouveau comme volontaire au 3e bataillon des Côtes-du-Nord, le . Il est sous-lieutenant le , et capitaine le suivant. Embarqué sur le vaisseau L'Achille le , il fait campagne sur mer dans l'Océan et la Méditerranée. Il passe à l'armée de l'Ouest, de fin 1793 à 1795, puis à l'armée de l'Intérieur, de 1795 à 1796. Capitaine au 18e de ligne le , il passe à l'armée d'Italie jusqu'en 1798. Il est blessé légèrement à Tarvis le .

Intégré à l'armée d'Helvétie, il est aide de camp de Brune à partir du , et commissionné en cette qualité par le Directoire exécutif le . Il se signale à la bataille de Bergen et à la bataille de Castricum et est nommé provisoirement chef de bataillon par Brune, le . Confirmé dans le grade de chef de bataillon par le Directoire exécutif, le , il est nommé provisoirement chef de brigade par Brune, le , grade confirmé par le Directoire exécutif dès le . Il est affecté aux armées de l'Ouest, puis de réserve, de la fin 1799 à 1800, il est confirmé dans le grade de chef de brigade par arrêté des consuls, tout en restant aide de camp de Brune, le .

Affecté à l'armée d'Italie entre 1800 et 1801, il occupe le poste de chef de brigade du 52e de ligne à la place de Féry le . Versé à l'armée d'Helvétie entre 1802 et 1803, il est fait officier de la Légion d'honneur le .

Au début de l'Empire il est en Italie. D'abord à la 1re division (Gardanne) de l'armée d'Italie, en , il sert lors de la bataille de Vérone le . Il sert en Autriche, pendant la campagne de 1809. Général de brigade le , il est employé à l'armée d'Italie. Il est fait baron de l'Empire avec dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur le département de Rome le . En 1810, à Rome, il commande une brigade (53e et 106e de ligne), qui est dissoute le . Il commande ensuite la 1re brigade de la 3e division (Partouneaux) au corps d'observation d'Italie du au , puis la 2e brigade de la 14e division d'infanterie (Broussier) au corps d'observation d'Italie le . Le , il est autorisé par le général Junot à rester à Munich pour raisons de santé. Il est commandant de la 2e brigade de la 2e division (Puthod) du corps d'observation de l'Elbe, devenu 5e Corps de la Grande Armée sous Lauriston, du au .

Il meurt au Champ d'Honneur le , vers 21h30 des suites de deux coups de feu reçus à proximité du village de Neukirchen (actuellement Żerniki Wrocławskie en Pologne), lors de la marche vers Breslau (Silésie).

Hommages

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Une rue de Guingamp (Côtes-d'Armor) porte son nom.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Michel Henri Marie Coutanceau et Frédéric Koch, Journal des opérations des IIIe et Ve corps en 1813, Collection XIX, (ISBN 978-2-346-06275-1, lire en ligne)