Yvonne Astruc

violoniste française
Yvonne Astruc
Biographie
Naissance
Décès
(à 91 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Yvonne Astruc est une violoniste française née le à Asnières et morte le à Paris.

Biographie modifier

Yvonne Sarah Astruc naît le à Asnières[2],[3].

Elle commence la musique à l'âge de cinq ans et entre en 1906 dans la classe de violon d'Augustin Lefort au Conservatoire de Paris, où elle obtient un 1er prix en 1909[2].

Comme interprète, elle fait ses débuts à Paris avant de partir en Angleterre et d'être engagée par Henry Wood. Elle connaît ensuite une carrière internationale et défend les compositeurs de son temps, jouant notamment Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Florent Schmitt, Igor Stravinsky, Darius Milhaud, Lili Boulanger et Georges Enesco, avec lequel elle se produit régulièrement en sonate[2].

En 1920, Yvonne Astruc épouse le pianiste Marcel Ciampi, avec qui elle joue également en concert[2].

Elle devient une figure centrale de l'enseignement de la musique française[2]. Appelée par Alfred Cortot, elle est notamment professeure à l'École normale de musique de Paris, où elle forme de nombreux élèves[4].

Elle est la dédicataire de plusieurs œuvres, de Darius Milhaud (Concertino de printemps, op. 135, 1935) et Germaine Tailleferre (Concerto pour violon, 1936 ; Sonate pour violon et piano no 2, 1951), et la créatrice de la Suite en cinq parties pour violon, récitant et orchestre (1925) de Georges Migot, notamment[4].

Elle est officier de la légion d'honneur et la mère du cinéaste Yves Ciampi[4].

Yvonne Astruc meurt le dans le 17e arrondissement de Paris[1],[2].

Références modifier

  1. a et b « Yvonne Astruc (1889-1980) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. a b c d e et f Pâris 2015, p. 44.
  3. « Archives numérisées d'état civil des Hauts-de-Seine, Asnières, 1889, acte de naissance n° 147, vue 40/120 : E_NUM_ASN_N1889 », sur Archives départementales des Hauts-de-Seine (consulté le )
  4. a b et c Pierre d'Arquennes, « Yvonne Astruc », Europe, vol. 59, no 623,‎ , p. 319 (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier