École européenne

type d'école fondé initialement pour les enfants des personnels des institutions européennes, préparant au baccalauréat européen

Les Écoles européennes (EE) sont des écoles à base intergouvernementale, fondées sur un traité international (la Convention des écoles européennes), ayant pour but principal d'accueillir les enfants des fonctionnaires européens et de leur offrir un enseignement complet (maternelle, élémentaire, secondaire) dans leur langue maternelle[1],[2]. Cette formation débouche sur le baccalauréat européen. Il existe treize « Écoles européennes »[3], depuis la sortie du système de l'école de Culham en Grande-Bretagne.

Logo des Écoles européennes : Schola Europaea (sic pour Europæa)

Définition et admission

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Les Écoles européennes sont des écoles aux financements européens au recrutement sélectif, réservé par priorité aux enfants des fonctionnaires européens (personnes travaillant pour les institutions ou organes européens, et de leur offrir un enseignement complet (maternelle, élémentaire, secondaire) dans leur langue maternelle[4]).

Des enfants d’autres institutions intergouvernementales (OTAN...) ou de sociétés privées ayant conclu un accord spécial peuvent aussi être admis. D’autres enfants peuvent être également admis dans la limite des places disponibles, moyennant le paiement de droits de scolarité (minerval).

Liste des écoles européennes et évolutions

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La première école européenne (EE) a été inaugurée à Luxembourg en . Les quatorze autres sont réparties dans sept États membres et accueillent au total environ 20 000 élèves.

Certaines écoles nationales qui dispensent un enseignement de type européen, sont désormais agréées[5] et peuvent présenter leurs étudiants aux épreuves du baccalauréat européen, sous réserve du respect de critères de qualité. On distingue dorénavant :

  • Les écoles de type I : les écoles européennes proprement dites.
  • Les écoles de type II : écoles nationales agréées par le Conseil supérieur et qui ont pour vocation prioritaire d’accueillir des enfants des personnels des institutions européennes.
  • Les écoles de type III : écoles nationales agréées par le Conseil supérieur pouvant accueillir des enfants sans distinction se conformant aux programme des écoles européennes. L'École européenne du Rhein/Main est la première école de type III[6].

Par pays

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Type II

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Type III

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  • Allemagne
  • Belgique
  • Danemark
    • European School Copenhagen (École européenne de Copenhague / Europaskolen København)
  • Irlande
    • Centre for European Schooling (École européenne agréée de Dunshaughlin)
  • Luxembourg
  • Royaume-Uni L’école européenne de Culham a cessé ses activités en 2017 car le personnel des institutions européennes détaché au centre de recherche EFDA-JET (European Fusion Development Agreement ou "Accord européen pour le développement de la fusion" - Joint European Torus) a été transféré à Cadarache en 2016. Une école primaire a été mise en place à partir de 2012, Europa School UK qui a repris les classes au fur et à mesure de la fermeture de celles de l'école européenne. C'est une "free school" qui est une structure développée par un trustee de parents de l'école européenne et d'enseignants. Elle a repris l'école européenne dans son entier à sa fermeture en 2017. Suivant le curriculum européen, elle regroupe 2 sections, une française et une allemande. Les enfants passent la moitié de leur temps dans une des deux langues.

Par chronologie

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École Pays Ouverture
Luxembourg I (en) (Kirchberg) Drapeau du Luxembourg Luxembourg 1953

(officielle à partir d')

Bruxelles I (Uccle) Drapeau de la Belgique Belgique 1958
Mol Drapeau de la Belgique Belgique 1960
Varèse (en) Drapeau de l'Italie Italie 1960
Karlsruhe Europäische Schule Karlsruhe (de) Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1962
Bergen (en) Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1963
Bruxelles II (Woluwe-Saint-Lambert) Drapeau de la Belgique Belgique 1974
Munich Europäische Schule München (de) Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1977
Culham (en) Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1978
Bruxelles III (Ixelles) Drapeau de la Belgique Belgique 1999
Francfort Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2002
Alicante (en) Drapeau de l'Espagne Espagne 2002
Luxembourg II (en) (Bertrange/Mamer) Drapeau du Luxembourg Luxembourg 2004

(à Luxembourg-ville Kirchberg jusqu'en )

Bruxelles IV (Laeken) Drapeau de la Belgique Belgique 2007

Berkendael jusqu'en aout 2012)

Helsinki (école associée) Drapeau de la Finlande Finlande 2008[7]
Strasbourg (école associée) Drapeau de la France France 2008[8]
Tallinn Drapeau de l'Estonie Estonie 2013[9]
Lille-Métropole à Marcq-en-Barœul(école associée) Drapeau de la France France 2019[10],[11]
Paris La Défense à Courbevoie (école associée) Drapeau de la France France 2019[12]
Bruxelles V (Evere) Drapeau de la Belgique Belgique 2021[13]

Enseignement

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L’originalité de l’enseignement est fondée sur les principes suivants :

  • L’enseignement est fondé sur la langue nationale (section linguistique), du moins où cela est possible en fonction du nombre d’élèves[4]. La seconde langue est choisie parmi les trois langues véhiculaires de l’Union européenne (anglais, allemand, français) dès le début du primaire. Il est par la suite possible d’apprendre une ou deux langues supplémentaires. Les cours des sciences humaines (histoire et géographie) sont, dès la 3e secondaire, donnés dans la seconde langue de l'élève. De même pour l'option économie à partir de la 4e secondaire[4].
  • Les élèves suivent un enseignement harmonisé, c’est-à-dire dont les programmes sont identiques pour toutes les sections linguistiques.
  • Les élèves sont éduqués dans des écoles qui abritent les différentes sections linguistiques et la mixité culturelle est encouragée. En primaire, un cours spécial dit ‘heures européennes’ rassemble les enfants autour d’un projet commun, toutes nationalités confondues. Dans les cours administrés en langue étrangère, les sections sont mélangées[4].

Les écoles comprennent généralement les 2 dernières années de maternelle, 5 années en primaire et 7 années en secondaire.

Cette formation aboutit à un baccalauréat européen reconnu dans tous les États-membres[14].

Gestion et gouvernance

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Les écoles sont dirigées par une institution intergouvernementale, le Conseil supérieur, fondé sur un traité international, la Convention des Écoles européennes. Le système est financé par les États membres, par une contribution de la Commission européenne et enfin par le revenu des droits de scolarité prévus par les accords spéciaux ou payés par les enfants admis à titre privé[15].

Le Conseil supérieur est l'organe de décision des écoles européennes sur les questions pédagogiques, budgétaires et administratives. Il décide de l'orientation et de l'organisation de l'enseignement (des programmes d'études, des horaires, des instructions générales pour choisir des méthodes, des règlements d'examen etc.). Il décide du budget des écoles, sur proposition de chaque Conseil d'administration de chaque école. Le Conseil supérieur se réunit au moins trois fois par an : en octobre, pour les affaires courantes; en janvier, pour toutes les questions pédagogiques (réunion élargie) ; en avril pour le budget et les questions financières. Chaque membre a un vote. Le Conseil supérieur prend généralement ses décisions à l'unanimité[15].

Composition
  • Membres avec droit de vote :
    • Un délégué pour chacun des pays membres (une voix par délégation).
    • Un représentant de la Commission.
    • Un représentant de l'Office européen des brevets (Munich).
  • Participants à titre consultatif :
    • Le représentant du Conseil supérieur et son adjoint.
    • Les directeurs des écoles européennes.
    • Deux parents délégués par interparents.
    • Deux enseignants.
    • Deux élèves représentants du Conseil supérieur des élèves.

À la réunion de janvier, assistent également : les inspecteurs des Écoles européennes, deux représentants des parents par association, deux représentants des enseignants par école.

Le Conseil supérieur est assisté par un secrétaire général qui prépare ses décisions et les exécute. Entre les sessions du Conseil supérieur, le secrétaire général le représente, et préside les réunions des conseils d'administration de chaque école européenne.

Les décisions du Conseil supérieur sont d’abord examinées par l’un de ses sous-groupes :

  • Le comité administratif et financier
  • Les conseils d’inspection
  • Les comités pédagogiques

Les associations de parents jouent un rôle particulier dans ces institutions car outre la représentation des intérêts des parents, elles gèrent certains services comme les cantines, les transports scolaires et les activités péri-scolaires. Les associations de parents se regroupent dans une structure commune, interparents, qui délègue ses représentants dans les différents groupes et au Conseil supérieur[15].

Les enseignants et le personnel administratif, ainsi que les élèves, élisent chaque année leurs délégués pour les représenter au Conseil supérieur et aux comités.

Budgets et crise du système

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Le système des EE scolarisait, en 2008, 21 649 élèves (1993 en maternelle, 8 057 en primaire et 11 599 en secondaire).

Les élèves sont répartis entre 3 catégories[16] :

  • Catégorie I soit 69,75 % de la population totale : les enfants des fonctionnaires de l’UE et des personnels des écoles. Ces enfants ont priorité pour leur inscription et le coût de leurs études est presque intégralement supporté par leur employeur.
  • Catégorie II soit 6,2 % de la population scolaire totale : Ces élèves sont admis conformément aux conditions prévues dans les accords conclus entre les écoles et certaines organisations et entreprises. En vertu de ceux-ci, une contribution scolaire (« minerval ») est due pour chaque élève ainsi admis, laquelle est équivalente au montant réel de la scolarité à charge du budget de l’école. Compte tenu de la surpopulation des écoles, le Conseil supérieur a décidé de geler la conclusion de nouveaux contrats dans le futur immédiat malgré la demande.
  • Catégorie III soit 24,05 %, il s’agit de tout élève qui ne relève d’aucune des deux autres catégories et dont les parents sont soumis au paiement d’une contribution scolaire dont le montant est fixé par le Conseil supérieur. L’accès de ces élèves est soumis à des règles restrictives, et à Bruxelles, est pratiquement impossible en raison de la surpopulation grave des écoles.

Le budget des EE se monte en 2010 à 278 822 444 euros, couvert par les revenus suivants :

  • 21,8 % États-membres
  • 56,9 % Commission européenne (contribution d’équilibre calculée pour équilibrer le budget)
  • 13 % OEB et contrats de catégorie II
  • 7 % contribution scolaire des élèves de catégorie III et autres tiers
  • 1,3 % autres

Ce budget ne couvre pas les bâtiments et les équipements scolaires, fournis par les États membres aux écoles implantées sur leur territoire, ni les frais d’inspection. Cependant, plusieurs États ne respectent pas pleinement ces Accords de siège (Belgique, Italie notamment) et laissent au budget des EE des dépenses non négligeables.

La contribution des États membres au budget est fournie en nature grâce au détachement d’enseignants titulaires. Plusieurs États (le Royaume-Uni en particulier) ont unilatéralement signifié qu’ils ne respecteraient pas leurs obligations de fourniture d’enseignants, en raison d’une charge selon eux indue créée par le choix de beaucoup de parents de pays de l’ex bloc de l’Est de scolariser leurs enfants en section anglaise, générant ainsi une demande d’enseignants hors de proportion d’avec les enfants de nationalité britannique. Les écoles réagissent en recrutant des chargés de cours, personnel enseignant recruté selon les conditions locales.

D’une manière générale, les États tentent de réduire les coûts d’enseignement, par exemple en supprimant l’exigence d’avoir des enseignants qui soient locuteurs natifs ou en créant des écoles de type II dont l’effet est de ne plus exiger le détachement d’enseignants titulaires.

En raison de l’adhésion rapide de nouveaux pays à l’Union européenne, beaucoup d’enfants ne trouvent pas de section linguistique correspondant à leur langue maternelle, faute d’un nombre suffisant d’enfants pour ouvrir une section. Ces enfants dits ‘sans section linguistique’ ou SWAL, ont malgré tout accès à des cours en leur langue maternelle mais sont inscrits dans l’une des sections existantes dans leur école (section anglaise pour un très fort pourcentage et française en second choix).

Réforme du système

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Le Conseil supérieur a approuvé en les principes d'une profonde réforme des Écoles européennes qui comporte 3 aspects principaux[17] :

  • a) Ouverture du système.

Les procédures d'agrément des écoles de type II ont été approuvées ainsi que le mode de calcul du financement communautaire de ces écoles pour la part concernant les enfants de catégorie I qui y sont scolarisés. Il a aussi été décidé de lancer des projets pilotes pour des écoles de type III. Ceci s'accompagne d'une réforme du Baccalauréat européen afin de permettre à ces nouvelles écoles d'y présenter leurs élèves.

  • b) Meilleur partage des coûts.

Un mode de calcul indicatif permettra de fixer aux États membres un objectif en termes de détachement des professeurs. La Commission européenne identifiera clairement dans son budget la part de sa contribution qui sera utilisée pour pallier les défaillances des États qui n'atteindraient pas ces objectifs. Les exigences en matière de locuteurs natifs sont assouplies et les Écoles auront une plus grande liberté pour recruter localement des chargés de cours. Par ailleurs, les inspecteurs pourront désormais évaluer la performance de ces chargés de cours qui échappaient à l'inspection.

  • c) Réforme de la gouvernance.

Les écoles européennes auront désormais une plus grande autonomie de gestion dans le cadre d'une « feuille de route » (contrat d'objectifs), ce qui renforce le rôle des conseils d'administration des écoles et de leurs directeurs. Un conseil consultatif d'école permettra d'associer à la prise de décision l'ensemble des partenaires, y compris le personnel et les parents d'élève.

Par ailleurs, au niveau central, le Conseil supérieur se déchargera de certaines décisions en déléguant un pouvoir décisionnel accru au Secrétaire général, au comité budgétaire (ex CAF), au comité pédagogique mixte (regroupant les comités primaire et secondaire) et enfin aux conseils d'inspection.

La mise en œuvre de cette réforme sera échelonnée entre 2009 et 2010.

Fonctionnement des écoles

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Chaque école est dirigée par un conseil d’administration. Il se réunit deux fois par an pour préparer le budget de l’École et en contrôler l’exécution.

Composition
  • Avec droit de vote :
    • Le représentant du Conseil supérieur, qui préside.
    • Le représentant de la Commission.
    • Le représentant des institutions associées (EUROCONTROL à Bruxelles).
    • Le directeur de l'école.
    • Deux représentants des enseignants (un pour le primaire et un pour le secondaire).
    • Deux représentants des parents (président de l’APEEE et vice-président administratif).
    • Le représentant du personnel administratif et de service de l’école (PAS).
  • Participants à titre consultatif :
    • L’adjoint du représentant du Conseil supérieur.
    • Les directeurs adjoints.
    • L’économe de l'école.
    • Les représentants des élèves (pour certaines questions). Ils participent à une réunion dite « restreinte », où il n'est pas question de budget et de ressources humaines.

Nommé par le Conseil supérieur, le directeur de l’école est responsable de l'administration de l'école et de la coordination des programmes d'études en suivant les directives du Conseil supérieur, du comité d'inspection et du conseil d'administration, à la fois pour le primaire et pour le secondaire. Il est assisté par les directeurs adjoints du primaire et du secondaire.

Dans chaque école, des conseils d’éducation élargis du primaire et du secondaire discutent de tout ce qui concerne le fonctionnement journalier de l’école. Leur rôle est consultatif. Composition :

  • Le directeur de l’école.
  • Le directeur adjoint de l’école (du primaire ou du secondaire).
  • Le conseiller d'éducation principal de l'école (pour le secondaire uniquement)
  • Les représentants des enseignants.
  • Les représentants des parents.
  • Les représentants des élèves (pour le secondaire uniquement).
  • Le représentant du personnel administratif et de service de l’école (PAS).

Des conseillers d’éducation supervisent la discipline et la sécurité, dont la gestion des absences. Ils jouent un rôle important dans les relations entre la direction, les élèves, parents et enseignants. Ils s’occupent de l’accueil des enfants, des problèmes individuels ou de classe, du soutien des élèves, etc. Le conseiller d’éducation principal participe au conseil d’éducation du secondaire.

Dans chaque école, des conseils dit « consultatifs » discutent de tout ce qui concerne le fonctionnement journalier de l’école mais qui n'est pas forcément mentionné dans le conseil d'éducation :

  • Le directeur de l’école.
  • Le directeur adjoint de l’école (du primaire et du secondaire).
  • Les représentants des enseignants.
  • Les représentants des parents.
  • Les représentants des élèves (pour le secondaire uniquement).
  • Le représentant du personnel administratif et de service de l’école (PAS).

Comité des élèves et conseil supérieur des élèves

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Chaque École européenne élit un comité des élèves (CE) qui, à son tour, délègue des membres au conseil supérieur des élèves (CoSup), qui les représente auprès des comités globaux du système des Écoles européennes[1]. Le CoSup compte, en 2012, 27 membres qui rapportent leurs délibérations et décisions à chaque CE. Il fut officiellement reconnu par le Conseil supérieur des Écoles européennes le et son objectif est de représenter les objectifs, idées et points de vue des élèves pour qu’ils soient pris en considération par les organes administratifs du système des Écoles européennes et par le Conseil supérieur. Il s’agit donc d’une expérience de gestion et de politique administrative européenne unique, avec des conséquences sur les politiques et la gestion des Écoles européennes.

Le CoSup appuie les CE individuels dans leurs actions avec pour objectif de favoriser la coopération et l’intégration entre les écoles. Il agit comme lien avec les comités pédagogiques. Il crée et partage aussi des activités communes aux Écoles européennes et organise notamment chaque année dans une école différente une “Europarty” à laquelle peuvent participer les élèves de plus de 16 ans. La fête alimente un Fonds commun auquel cotisent aussi les CE individuels. Il peut, si nécessaire, aider financièrement un CE particulier, en introduisant ainsi une vraie solidarité entre les élèves des Écoles Européennes.

Succès des étudiants

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Elin Ahlstrand (École européenne de Bergen, section anglaise) a été admise en 2012 dans l’équipe nationale hollandaise de natation synchronisée des moins de 18 ans avec laquelle elle a gagné un concours international à Luxembourg en 2012[18]

Tommaso Allan (École européenne de Culham) a été admis dans l’équipe nationale écossaise de rugby des moins de 18 ans en 2011 [19].

Elias Berglund (École européenne de Mol, section anglaise) a remporté en 2012 le championnat européen des moins de 18 ans de rugby[20]

Alexander Fisch (École européenne de Bruxelles III, section allemande) a remporté les olympiades belges de mathématique en 2012 et en 2010. Toujours en 2012 il a remporté la médaille d'argent dans les olympiades internationales de mathématiques.

Georges Pantalos (École européenne de Bruxelles I, section française) a remporté le 2e prix dans les olympiades belges de mathématique en 2011.

Raffaele Vaccaro (École européenne de Bruxelles I, section italienne) a remporté en 2012 le championnat européen des moins de 18 ans de rugby avec l’équipe nationale belge en tant que capitaine[20]

Benoît Vernier (École européenne de Bruxelles III, section française) a remporté le 3e prix des olympiades belges de mathématique en 2011 et le 4e prix des olympiades belges d’informatique en 2012.

Zelda Féry (École européenne de Bruxelles IV, section française) a remporté le 2e prix des olympiades belges de Biologie en 2018 et a été la 1re belge aux olympiades internationales de Biologie à Téhéran en 2018.

Anciens élèves connus

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Certaines écoles, telle l'École européenne de Bruxelles III (Ixelles), organisent une fête annuelle où les classes, les élèves et leurs parents tiennent des stands, organisent une tombola, des concerts et des soirées dansantes. Des équipes sportives s'affrontent durant la journée. Les gains sont reversés à des associations caritatives.

Les Écoles européennes sont par ailleurs bien fournies en matériel et un nombre élevé d'entre elles disposent de grands terrains et de salles de sports, de salles de musique, de bibliothèques, de salles informatiques, de projecteurs.

Dans le cadre du Brexit, le Royaume-Uni devrait quitter la commission.

Liens externes

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Plus d'informations concernant les écoles européennes

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  • Le site web des Écoles européennes : eursc.eu donne accès aux sites des écoles et à de nombreux documents sur le système des écoles européennes
  • Le site web du Groupe unitaire pour le développement des Écoles européennes (GUDEE) : gudee.eu donne accès aux sites des associations de parents. Son site archive de nombreux documents sur le fonctionnement détaillé du système.
  • Le site web des Anciens élèves des Écoles européennes : Alumni Europae
  • Documentaire dans l'émission Sur les docks sur France Culture[21].

Sites des écoles européennes

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Notes et références

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  1. a et b « Schola Europea | Les missions des Écoles européennes »
  2. (en) Joachim Gruber, « European schools: A subject of International Law Integrated into the European Union » [« Les écoles européennes: un sujet de loi international intégré à l'Union européenne »], International Organizations Law Review, vol. 8, no 1,‎ , p. 175–196 (ISSN 1572-3747 et 1572-3739, DOI 10.1163/157237411X587388, lire en ligne, consulté le )
  3. « Schola Europea | The mission of the European Schools »
  4. a b c et d « Schola Europea | Structure des études »
  5. « Introduction | Qu'est ce qu'une École européenne agréée ? »
  6. « Europäische Schule RheinMain | The European School Rhein/Main » (consulté le )
  7. Primaire École européenne d'Helsinki, (Consulté le 5 juillet 2020)
  8. Marie Marty, « 40 millions pour l’école réservée aux Européens de Strasbourg », Rue 89 Strasbourg,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) BNS/TBT, « Estonian minister attends meeting of council of EU education ministers in Brussels », The Baltic Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Site web de l'école européenne de Lille-Métropole
  11. Bérangère Barret, « À Marcq-en-Baroeoul, l'école européenne de la métropole llilloise sera bien opérationnelle dès lundi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Le dossier de conformité de l’École européenne de Paris La Défense, vient d’être validé le 12 avril 2019, par le Conseil supérieur des Écoles européennes à Athènes, sous présidence grecque », sur école européenne de Paris La Défense,
  13. The Bulletin, « Green light for new European School in Evere », The Bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Le Baccalauréat européen »
  15. a b et c « Organes et instances administratives des Écoles européennes »
  16. « Organes et instances administratives des Écoles européennes »
  17. « Réforme du système des Écoles européennes »
  18. « Goud voor DAW Synchroonzwemsters in Luxemburg »
  19. « Official site of Scottish Rugby »
  20. a et b « Rugby : l'équipe nationale -18 ans réalise le même exploit que leurs ainés »
  21. « À l'école de l'Europe »