École française de luth

Au XVIIe siècle, en France, le luth est par excellence l'instrument noble et raffiné. Il est extrêmement prisé par le roi (qui était un bon joueur de luth) ainsi que par les grands de la cour et de la noblesse.

Charles Mouton.

L'école française de luth éclipse à cette époque celles des autres nations, notamment l'Italie et l'Angleterre, et s'illustre par plusieurs artistes de grand renom, notamment :

Dès le début du XVIIIe siècle, le luth passe de mode en France, tout comme le théorbe et la guitare, supplanté dans ses fonctions d'instrument soliste ou d'accompagnateur par le clavecin.

C'est au luth que la suite de danses doit principalement son apparition et certaines de ses caractéristiques. C'est aussi d'après lui que les clavecinistes français adaptent à leur instrument le « style luthé » (ou « style brisé ») qui caractérise le répertoire français.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • James Raymond Anthony, La musique en France à l'époque baroque, Flammarion, collection Harmoniques, 2010 (traduction française), chapitre XVI (Le luth et la guitare).

Partitions modifier

  • Anthology of 17th Century French Pieces vol. 1 - Luth Baroque, Anthologie de pièces du 17e siècle français, Ut Orpheus.
  • Anthology of 17th Century French Pieces vol. 2 - 2 Luths, Anthologie de pièces françaises du 17e siècle, pour 2 luths / Pièces de Johann Gumprecht et François Dufaut, Ut Orpheus.
  • Anthology of 17th century French Pieces vol. 3 - 2 Luths, Anthologie de pièces françaises du 17e siècle / Pièces de Denis Gautier, Ennemond Gautier, Charles Mouton et Anonyme, Ut Orpheus.

Articles connexes modifier