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« Je me demandais si la musique n'était pas l'exemple unique de ce qu'aurait pu être — s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées — la communication des âmes. »

— Marcel Proust, La Prisonnière (À la recherche du temps perdu).

Introduction à la musique classique

Au sens le plus large, on appelle couramment « musique classique » la musique occidentale savante et de tradition écrite. Cette tradition, qui tire son origine des musiques de la Grèce antique et de la Rome antique, a vu le jour essentiellement en Europe à l'époque médiévale. Son influence a essaimé au fil du temps dans le monde entier et son développement se poursuit à l'époque contemporaine au travers des créations de nombreux compositeurs.

Les musicologues nomment par ailleurs de manière restrictive « musique classique » l'ensemble des œuvres savantes composées en Europe entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. La définition extensive du concept de « musique classique » est de fait quelque peu paradoxale : dans d’autres domaines artistiques, on opposera, par exemple, « baroque » et « classique », « classicisme » et « modernisme ». On devrait donc s’étonner de voir qualifiées de classique la musique baroque comme la musique atonale : ce n'est en effet que par une convention de langage, parfois controversée, qu'est adoptée cette dénomination.

On parle aussi de « musique classique » pour désigner des traditions de musiques savantes non occidentales telles que la musique classique indienne ou la musique classique arabe. Ces musiques sont décrites à partir du portail des musiques du monde.

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Le facteur anglais Burkat Shudi, en famille, accorde un clavecin vers 1742.
Le facteur anglais Burkat Shudi, en famille, accorde un clavecin vers 1742.

Instrument spécifique à la musique européenne, le clavecin apparaît au cours du XIVe siècle dans les pays bourguignons et italiens. Sous ses différentes formes (épinette, virginal, grand clavecin, clavicythériumetc.), il connaît un développement technique et une diffusion géographique rapides dans les pays d’Europe occidentale, gagnant la faveur des princes, des nobles puis de la bourgeoisie par ses possibilités musicales étendues et par son caractère d’objet de luxe et de prestige.

Il devient un des instruments les plus en vue dans le domaine de la musique profane ; les progrès de la facture suscitent ou accompagnent le développement du large répertoire qui lui est consacré dès le XVe siècle et qu’il partage tout d’abord avec l’orgue avant de trouver son indépendance et son caractère propre pendant la période baroque : il est tout à la fois concertant, soliste et vecteur principal de la basse continue.

Intimement lié à l’esthétique baroque et à la primauté du contrepoint, symbole musical de l’Ancien Régime, il est pratiquement abandonné vers la fin du XVIIIe siècle pour laisser la place au piano. Cette éclipse dure plus d’un siècle.

Il suscite à nouveau l’intérêt, de façon progressive, à partir de la fin du XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte de la musique ancienne. De nombreuses évolutions techniques lui sont alors appliquées avant un retour marqué aux principes et méthodes de la facture traditionnelle dans la seconde moitié du XXe siècle. Il a dorénavant retrouvé une place significative dans l’interprétation d’œuvres anciennes ou contemporaines.

L’histoire du clavecin est, en tant que telle, une science récente car aucun traité d’ensemble sur ce sujet n’a été rédigé avant la période moderne. Elle s’appuie sur une iconographie et des documents écrits épars et disparates et sur l’étude des instruments anciens, souvent profondément altérés au cours de leur existence et aujourd’hui conservés dans les musées et les collections privées ; si nombre d’entre eux sont signés, datés et susceptibles d’un suivi dans les archives, beaucoup d’autres sont anonymes et ouvrent encore un vaste champ d’investigation aux experts.

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Biographies
Portrait de Gesualdo par Giovanni Balducci, détail du Perdono di Gesualdo (1609).
Portrait de Gesualdo par Giovanni Balducci, détail du Perdono di Gesualdo (1609).

Carlo Gesualdo, connu aussi sous son titre complet de Don Carlo Gesualdo di Venosa, né le à Venosa et mort le à Gesualdo, est un compositeur et membre de la noblesse italienne de la fin de la Renaissance. Descendant de Guillaume de Gesualdo, apparenté aux rois normands de Sicile, prince de Venosa et comte de Conza, Gesualdo défraye la chronique en 1590, en assassinant sa première épouse et en faisant assassiner l'amant de celle-ci, surpris tous deux en situation d'adultère.

Représentant, aux côtés de Luzzasco Luzzaschi, Luca Marenzio et Claudio Monteverdi, le madrigal italien à son apogée, son statut privilégié lui permet de faire imprimer ses partitions avec une certaine liberté. Son œuvre, relativement peu abondante, et presque entièrement consacrée à la voix traitée en polyphonie, est représentée par six recueils de madrigaux et trois recueils de musique religieuse.

La réputation sulfureuse de Gesualdo, prince compositeur et meurtrier, l'empêche de sombrer complètement dans l'oubli. Les historiens et musicologues ont été d'abord passionnés par sa vie privée tumultueuse, devenue une véritable légende noire au fil des siècles, chaque époque reconstruisant, interprétant et jugeant son œuvre et sa personnalité à l'aune de ses propres valeurs esthétiques et morales.

À partir des années 1950, la redécouverte de ses partitions, interprétées en concert ou enregistrées sur disques, marque le début d'un intérêt grandissant pour l'œuvre de Gesualdo. Directement accessible, débarrassée de préventions académiques, sa musique touche désormais un large public par sa puissance expressive et son originalité, dans le domaine harmonique en particulier. Elle inspire également de nombreux compositeurs, qui s'accordent à reconnaître en Gesualdo un maître doué d'une personnalité ambiguë et fascinante.

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Le saviez-vous ?
Giulio Ricordi.

Pendant que Viva V.E.R.D.I. (pour Vittorio Emanuele Re D'Italia, « Victor-Emmanuel Roi d'Italie ») devient le cri de ralliement des patriotes et que Giuseppe Verdi devient le symbole de l'unité italienne, son éditeur Giulio Ricordi, alors jeune officier bersagliere de 20 ans, compose, en 1860, la musique d'un Inno al Re Vittorio Emmanuele, écrit par le poète Giuseppe Regaldi, et parfois présenté comme le premier hymne de ce corps d'élite qui entre dans Rome à la Porta Pia le , concluant ainsi le processus d'unification du pays.

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