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Ludwig van Beethoven
« Je me demandais si la musique n'était pas l'exemple unique de ce qu'aurait pu être — s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées — la communication des âmes. »
— Marcel Proust, La Prisonnière (À la recherche du temps perdu).
Au sens le plus large, on appelle couramment « musique classique » la musique occidentale savante et de tradition écrite. Cette tradition, qui tire son origine des musiques de la Grèce antique et de la Rome antique, a vu le jour essentiellement en Europe à l'époque médiévale. Son influence a essaimé au fil du temps dans le monde entier et son développement se poursuit à l'époque contemporaine au travers des créations de nombreux compositeurs.
Les musicologues nomment par ailleurs de manière restrictive « musique classique » l'ensemble des œuvres savantes composées en Europe entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. La définition extensive du concept de « musique classique » est de fait quelque peu paradoxale : dans d’autres domaines artistiques, on opposera, par exemple, « baroque » et « classique », « classicisme » et « modernisme ». On devrait donc s’étonner de voir qualifiées de classique la musique baroque comme la musique atonale : ce n'est en effet que par une convention de langage, parfois controversée, qu'est adoptée cette dénomination.
On parle aussi de « musique classique » pour désigner des traditions de musiques savantes non occidentales telles que la musique classique indienne ou la musique classique arabe. Ces musiques sont décrites à partir du portail des musiques du monde.
Instrument spécifique à la musique européenne, le clavecin apparaît au cours du XIVe siècle dans les pays bourguignons et italiens. Sous ses différentes formes (épinette, virginal, grand clavecin, clavicythérium, etc.), il connaît un développement technique et une diffusion géographique rapides dans les pays d’Europe occidentale, gagnant la faveur des princes, des nobles puis de la bourgeoisie par ses possibilités musicales étendues et par son caractère d’objet de luxe et de prestige.
Il devient un des instruments les plus en vue dans le domaine de la musique profane ; les progrès de la facture suscitent ou accompagnent le développement du large répertoire qui lui est consacré dès le XVe siècle et qu’il partage tout d’abord avec l’orgue avant de trouver son indépendance et son caractère propre pendant la période baroque : il est tout à la fois concertant, soliste et vecteur principal de la basse continue.
Intimement lié à l’esthétique baroque et à la primauté du contrepoint, symbole musical de l’Ancien Régime, il est pratiquement abandonné vers la fin du XVIIIe siècle pour laisser la place au piano. Cette éclipse dure plus d’un siècle.
Il suscite à nouveau l’intérêt, de façon progressive, à partir de la fin du XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte de la musique ancienne. De nombreuses évolutions techniques lui sont alors appliquées avant un retour marqué aux principes et méthodes de la facture traditionnelle dans la seconde moitié du XXe siècle. Il a dorénavant retrouvé une place significative dans l’interprétation d’œuvres anciennes ou contemporaines.
L’histoire du clavecin est, en tant que telle, une science récente car aucun traité d’ensemble sur ce sujet n’a été rédigé avant la période moderne. Elle s’appuie sur une iconographie et des documents écrits épars et disparates et sur l’étude des instruments anciens, souvent profondément altérés au cours de leur existence et aujourd’hui conservés dans les musées et les collections privées ; si nombre d’entre eux sont signés, datés et susceptibles d’un suivi dans les archives, beaucoup d’autres sont anonymes et ouvrent encore un vaste champ d’investigation aux experts.
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Carlo Gesualdo, connu aussi sous son titre complet de Don Carlo Gesualdo di Venosa, né le à Venosa et mort le à Gesualdo, est un compositeur et membre de la noblesse italienne de la fin de la Renaissance. Descendant de Guillaume de Gesualdo, apparenté aux rois normands de Sicile, prince de Venosa et comte de Conza, Gesualdo défraye la chronique en 1590, en assassinant sa première épouse et en faisant assassiner l'amant de celle-ci, surpris tous deux en situation d'adultère.
Représentant, aux côtés de Luzzasco Luzzaschi, Luca Marenzio et Claudio Monteverdi, le madrigal italien à son apogée, son statut privilégié lui permet de faire imprimer ses partitions avec une certaine liberté. Son œuvre, relativement peu abondante, et presque entièrement consacrée à la voix traitée en polyphonie, est représentée par six recueils de madrigaux et trois recueils de musique religieuse.
La réputation sulfureuse de Gesualdo, prince compositeur et meurtrier, l'empêche de sombrer complètement dans l'oubli. Les historiens et musicologues ont été d'abord passionnés par sa vie privée tumultueuse, devenue une véritable légende noire au fil des siècles, chaque époque reconstruisant, interprétant et jugeant son œuvre et sa personnalité à l'aune de ses propres valeurs esthétiques et morales.
À partir des années 1950, la redécouverte de ses partitions, interprétées en concert ou enregistrées sur disques, marque le début d'un intérêt grandissant pour l'œuvre de Gesualdo. Directement accessible, débarrassée de préventions académiques, sa musique touche désormais un large public par sa puissance expressive et son originalité, dans le domaine harmonique en particulier. Elle inspire également de nombreux compositeurs, qui s'accordent à reconnaître en Gesualdo un maître doué d'une personnalité ambiguë et fascinante.
- Erik Satie a composé trois morceaux en forme de poire.
- Igor Stravinsky a été successivement citoyen russe, français et américain.
- Certains livrets d'opéra de Métastase ont été mis en musique par plusieurs dizaines de compositeurs.
- Enfant prodige, Roberto Benzi dirigea son premier concert à six ans.
- Albert Roussel est un ancien élève de l'École navale.
- William Herschel, l'astronome qui a découvert en 1781 la planète Uranus, a été aussi compositeur de musique.
- Gustavus Waltz, le cuisinier de Haendel, était un excellent musicien et a chanté dans plusieurs de ses opéras.
Pendant que Viva V.E.R.D.I. (pour Vittorio Emanuele Re D'Italia, « Victor-Emmanuel Roi d'Italie ») devient le cri de ralliement des patriotes et que Giuseppe Verdi devient le symbole de l'unité italienne, son éditeur Giulio Ricordi, alors jeune officier bersagliere de 20 ans, compose, en 1860, la musique d'un Inno al Re Vittorio Emmanuele, écrit par le poète Giuseppe Regaldi, et parfois présenté comme le premier hymne de ce corps d'élite qui entre dans Rome à la Porta Pia le , concluant ainsi le processus d'unification du pays.
Jean-Baptiste Lully (1632-1687) |
Le Bourgeois gentilhomme, divertissement final : Chaconne des Scaramouches et Trivelins |
- 24 mars : décès de Péter Eötvös, compositeur hongrois.
- 23 mars : décès de Maurizio Pollini, pianiste italien.
- 14 mars : décès de Byron Janis, pianiste américain.
- 13 mars : décès d'Aribert Reimann, compositeur et pianiste allemand.
- 9 mars : décès de Guy Touvron, trompettiste français.
- 6 mars : décès de Françoise Garner, soprano française.
- 28 février : décès d'Eugen Indjic, pianiste franco-américain.
- 6 février : décès de Seiji Ozawa, chef d'orchestre japonais.
- 6 février : décès de Wilhelmenia Wiggins Fernandez, soprano américaine.
- 19 janvier : décès d'Ewa Podleś, contralto polonaise.
- 23 décembre : décès de Hans Helm, baryton allemand.
- 23 décembre : décès de Michael Radulescu, organiste et compositeur roumain.
- 18 novembre : décès de David Del Tredici, compositeur américain.
- 17 novembre : décès de Claude Kahn, pianiste français.
- 2 novembre : décès de Iouri Temirkanov, chef d'orchestre russe.
- 6 octobre : décès de Maurice Bourgue, hautboïste et chef d'orchestre français.
- 19 septembre : décès de Stephen Gould, ténor américain.
- 15 septembre : décès de Suzanne Sarroca, soprano française.
- 5 septembre : décès d'Anatol Ugorski, pianiste d'origine russe.
- 23 août : décès de Robert Hale, baryton américain.
- 19 août : décès de Gloria Coates, compositrice américaine.
- 16 août : décès de Renata Scotto, soprano italienne.
- 11 août : décès de Florence Malgoire, violoniste et chef d'orchestre française.
- 12 juillet : décès d'André Watts, pianiste américain.
- 4 juillet : décès de Jenő Jandó, pianiste hongrois.
- 28 juin : décès de Kenneth Riegel, ténor américain.
- 24 juin : décès de Rachel Yakar, soprano française.
- 22 juin : décès d'Alain Raës, pianiste français.
- 19 juin : décès de Gabriele Schnaut, artiste lyrique allemande.
- 2 juin : décès de Kaija Saariaho, compositrice finlandaise.
L'année 2024 est marquée notamment par les :
- 250 ans de la naissance de Gaspare Spontini (14 novembre).
- 200 ans de la naissance de Emma Maria Macfarren (19 juin).
- 200 ans de la naissance de Bedřich Smetana (2 mars).
- 200 ans de la naissance d'Anton Bruckner (4 septembre).
- 150 ans de la naissance d'Arnold Schönberg (13 septembre).
- 150 ans de la naissance de Charles Ives (20 octobre).
- 100 ans de la naissance de Luigi Nono (29 janvier).
- 200 ans de la mort de Maria Theresia von Paradis (1 février).
- 100 ans de la mort de Gabriel Fauré (4 novembre).
- 100 ans de la mort de Giacomo Puccini (29 novembre).
- 50 ans de la mort de Darius Milhaud (22 juin).
- Nariman Mammadov
- Esquisse (musique)
- Sarabande (Roger-Ducasse)
- Albert Zabel
- Alberto Randegger (1880-1918)
- Andante et scherzo de Schmitt
- Muzaffar Aghamalizadeh
- Liste des œuvres d'Arnold Bax
- Feramors
- What the Minstrel told us
- Ioan Holender
- Sonatine pour flûte et piano de Ropartz
- Alberto Randegger (1832-1911)
- Sonate à sept
- Le Marchand Kalachnikov
- Eero Sipilä
- Robert Sipp
- Quintette « Primavera II »
- Une collaboration : Corneille et Molière
- Prélude, Marine et Chansons
- Suite de Bartók
- Concerto pour saxophone
- Wilhelm Kuhe
- Wilhelm Speidel (compositeur)
- Brigida Lorenzani
- Fanfare pour précéder La Péri
- Trois motets, op. 16 de Chausson
- Liste des compositions de Nikolaï Kapoustine
- Sarabande de l'Éventail de Jeanne
- Trois motets, op. 12 de Chausson
- Léon Dessane
- Martin Laliberté (compositeur)
- Orchestre symphonique régional de l'Abitibi-Témiscamingue
- Marie-Pierre Brasset
- Keiko Devaux
- Hugo Laporte
- Ariane Girard
- Tim Brady
- Suzanne Haïk-Vantoura
- Gottfried Weber (musicien)
- Fanfare pour l'Éventail de Jeanne
- Ildikó Komlósi
- Rachel Martel
- John Avison
- Teatro Maravillas
- Luba Zuk
- Joseph Friedlowsky
- Eliane Aberdam
- Reginald Mobley
- Ferdinand Troyer
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