Élection sénatoriale de 1971 à Wallis-et-Futuna

Élection sénatoriale de 1971 à Wallis-et-Futuna
Type d’élection Élection sénatoriale
Postes à élire 1 siège de sénateur
Soséfo Makapé Papilio – UDR
Voix 11
52,38 %
Paul Chautard – Indépendant
Voix 10
42,86 %
Henri Loste – CNIP
Voix 0
0 %
Sénateur de Wallis-et-Futuna
Sortant Élu
Henri Loste Soséfo Makapé Papilio
UDR

L'élection sénatoriale de 1971 à Wallis-et-Futuna a lieu le . Elle a pour but d'élire le sénateur représentant le territoire de Wallis-et-Futuna pour un mandat de neuf années. Soséfo Makapé Papilio, président UDR de l'Assemblée territoriale, l'emporte, face notamment au sénateur sortant, Henri Loste.

Contexte local modifier

Cette élection sénatoriale est la deuxième de l'histoire du territoire. Henri Loste est élu sénateur de Wallis-et-Futuna lors de l'élection sénatoriale de 1971. En mars 1967, son fils Hervé Loste, député du territoire, est battu aux élections législatives ; la même année, l'Assemblée territoriale est renouvelée. Henri Loste perd ses soutiens et son poste de sénateur est mis en jeu[1].

Mode de scrutin modifier

L’unique sénateur de Wallis-et-Futuna est élu pour un mandat de neuf ans au scrutin majoritaire à deux tours par les 21 grands électeurs du territoire.

Candidats modifier

Candidats titulaires
Candidats Parti Principale fonction
Paul Chautard Indépendant
Soséfo Makapé Papilio UDR Président de l'Assemblée territoriale
Henri Loste CNIP Sénateur sortant

Résultats modifier

Soséfo Makapé Papilio est élu avec 11 voix contre 10 pour l'indépendant Paul Chautard[2]. Le sénateur sortant, Henri Loste, ne recueille aucune voix[1]. C'est la première fois qu'un Futunien devient sénateur de Wallis-et-Futuna[3].

Résultats des élections de 1980
Candidat et parti politique Premier tour
Voix %
Sosefo Makapé Papilio UDR 11 52,38
Paul Chautard Indépendant 10 42,86
Henri Loste CNIP 0 0
Inscrits 21 100,00
Abstentions 0 0,00
Votants 21 100,00
Blancs ou nuls 0 0,00
Exprimés 21 100,00

« Le renouvellement de l'assemblée territoriale en faveur des gaullistes explique le succès, au premier tour, avec onze voix, de son président » Sosefo Makape Papilio[1].

Conséquences modifier

Henri Loste conteste l'élection au Conseil constitutionnel, arguant de « pressions administratives qui auraient été exercées sur les délégués sénatoriaux ». Cette requête est rejetée le 27 janvier 1972 par le Conseil Constitutionnel qui l'estime infondée[4]. Le scrutin marque la fin de la carrière politique d'Henri Loste, qui se retire du territoire et rentre l'année suivante à Bordeaux prendre sa retraite[1].

Références modifier

  1. a b c et d « Anciens sénateurs Vème République : LOSTE Henri », sur www.senat.fr (consulté le )
  2. « Anciens sénateurs Ve République : PAPILIO Soséfo Makapé », sur senat.fr (consulté le ).
  3. « Historique des sénateurs de Wallis et Futuna », sur Wallis-et-Futuna la 1ère (consulté le )
  4. « Décision n° 71-576 SEN du 27 janvier 1972 | Conseil constitutionnel », sur www.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )

Voir aussi modifier