Élections municipales de 1987 à Séville

Élections municipales de 1987 à Séville
31 conseillers municipaux
(majorité absolue : 16 conseillers municipaux)
Type d’élection Élections municipales
Campagne du au
Corps électoral et résultats
Population 651 084
Inscrits 478 952
Votants 293 559
61,29 % en augmentation 1,7
Votes exprimés 290 067
Votes nuls 3 492
PSOE – Manuel del Valle (es)
Voix 112 388
38,75 %
en diminution 17,7
Conseillers élus 13 en diminution 6
AP – Soledad Becerril
Voix 71 287
24,58 %
en diminution 5,2
Conseillers élus 8 en diminution 2
PA – Alejandro Rojas-Marcos (es)
Voix 60 479
20,85 %
en augmentation 17,9
Conseillers élus 7 en augmentation 7
IULV-CA – José Ernesto Santos
Voix 26 562
9,16 %
en augmentation 0,3
Conseillers élus 3 en augmentation 1
Maire de Séville
Sortant Élu
Manuel del Valle (es)
PSOE
Manuel del Valle (es)
PSOE

Les élections municipales de 1987 à Séville (en espagnol : elecciones municipales de 1987 en Sevilla) se tiennent le mercredi , afin d'élire les 31 conseillers municipaux de Séville pour un mandat de quatre ans.

Contexte modifier

Le , à la suite des élections municipales du 8 mai, le socialiste Manuel del Valle (es) est élu maire de Séville par le conseil municipal : il reçoit le soutien des 19 élus de son groupe, les 12 autres conseillers municipaux faisant le choix de l'abstention[1].

Mode de scrutin modifier

Conditions de candidature modifier

Peuvent présenter des candidatures[2],[3] :

  • les partis et fédérations de partis inscrits auprès des autorités ;
  • les coalitions de partis et/ou fédérations inscrites auprès de la commission électorale au plus tard dix jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la commune, s'ils représentent au moins 5 000 parrainages.

Répartition des sièges modifier

Le nombre de conseillers municipaux est établi en fonction de la population de la commune[4]. Les communes de plus de 100 001 habitants comptent 25 conseillers et un conseiller supplémentaire pour 100 000 habitants ou fraction, ainsi qu'un conseiller supplémentaire si le total de conseillers municipaux constitue un nombre pair. Séville comptant officiellement 651 084 habitants recensés à la fin de l'année , elle dispose de 31 conseillers municipaux.

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — qui constitue le total des suffrages exprimés et des bulletins blancs — peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette même circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus[5],[6],[7].

Élection du maire modifier

Le maire est élu par le conseil municipal, parmi les conseillers municipaux ayant occupé la première place de leurs listes respectives. Est élu maire celui qui recueille le soutien de la majorité absolue des conseillers. Si aucun candidat n'atteint cette majorité, le conseiller municipal ayant occupé la première place de la liste qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages est proclamé maire[8].

Campagne modifier

Principales listes modifier

Force politique Idéologie Tête de liste Résultats en 1983
Parti socialiste ouvrier espagnol
(es) Partido Socialista Obrero Español
PSOE Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
Manuel del Valle (es)
(Maire)
56,5 % des voix
19 élus
Alliance populaire
(es) Alianza Popular
AP Droite
Conservatisme, démocratie chrétienne
Soledad Becerril 29,7 % des voix
10 élus[a]
Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie
(es) Izquierda Unida Los Verdes - Convocatoria por Andalucía
IULV-CA Gauche
Communisme, écologisme, nationalisme
José Ernesto Santos 8,9 % des voix
2 élus
Partido Andalucista
(fr) Parti andalouciste
PA Centre gauche
Social-démocratie, fédéralisme, nationalisme
Alejandro Rojas-Marcos (es) 3,0 % des voix
0 élu

Résultats modifier

Résultats des élections municipales à Séville
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) 112 388 38,75 en diminution 17,73 13 en diminution 6
Alliance populaire (AP) 71 287 24,58 en diminution 5,15[a] 8 en diminution 2
Partido Andalucista (PA) 60 479 20,85 en augmentation 17,87 7 en augmentation 7
Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie (IULV-CA) 26 562 9,16 en augmentation 0,26 3 en augmentation 1
Centre démocratique et social (CDS) 6 968 2,40 en augmentation 1,22 0 en stagnation
Parti des travailleurs d'Espagne – Unité communiste (PTE-UC) 3 954 1,36 Nv 0 en stagnation
Parti démocrate populaire (PDP) 2 602 0,90 Nv[b] 0 en stagnation
Les Verts (es) (LV) 1 750 0,60 Nv 0 en stagnation
Autres partis 1 661 0,57 - 0 -
Vote blanc 2 416 0,83 Nv
Suffrages exprimés 290 067 98,81
Votes nuls 3 492 1,19
Total 293 559 100 - 31 en stagnation
Abstention 185 393 38,71
Inscrits/Participation 478 952 61,29

Suites modifier

En raison d'un désaccord entre leurs directions nationales respectives, le Parti socialiste et la Gauche unie échouent à conclure un accord en Andalousie pour former des majorités communes à la veille de la constitution de la nouvelle mandature[9]. Le , le socialiste Manuel del Valle (es) est donc réélu maire de Séville avec les seules voix favorables des élus socialistes[10].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a et b Résultats de la Coalition populaire.
  2. Membre de la Coalition populaire en 1983.

Références modifier

  1. (es) José Aguilar, « Guerra afirma que la direccion del PSOE no ha pactado con AP ninguna alcaldía andaluza », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  3. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 186. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  4. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 179. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  5. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  6. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 163. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  7. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 180. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  8. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 196. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  9. (es) « Las direcciones de IU y PSOE en Madrid frustraron el pacto andaluz », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Los alcaldes de Sevilla y Córdoba ofrecen a los grupos de oposición la posibilidad de integrarse en sus gobiernos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier