Élincourt-Sainte-Marguerite

commune française du département de l'Oise

Élincourt-Sainte-Marguerite est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Élincourtois et les Élincourtoises.

Élincourt-Sainte-Marguerite
Élincourt-Sainte-Marguerite
Église Notre-Dame et Sainte-Marguerite
Blason de Élincourt-Sainte-Marguerite
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Annie Menard
2020-2026
Code postal 60157
Code commune 60206
Démographie
Gentilé Élincourtois, Élincourtoises
Population
municipale
898 hab. (2021 en évolution de +1,93 % par rapport à 2015)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 35″ nord, 2° 49′ 08″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 182 m
Superficie 10,98 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Élincourt-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Élincourt-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Élincourt-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Élincourt-Sainte-Marguerite
Liens
Site web https://www.elincourtsaintemarguerite.fr/

Géographie

modifier

Entourée par les communes de Marest-sur-Matz, Mareuil-la-Motte et Vandélicourt, Élincourt-Sainte-Marguerite est située à 12 km au nord-ouest de Compiègne, la plus grande ville des environs, à 55 km au nord-est de Beauvais, 55 km au sud-est d'Amiens, 24 km au sud-est de Montdidier et 15 km au sud-ouest de Noyon.

Elincourt-Sainte-Margueritte, desservie par plusieurs routes départementales, est aisément accessible depuis l'autoroute A1 et l'ancienne route nationale 32 (actuelle RD 1032). Le chemin de grande randonnée GR123 passe dans la commune.

Le village se situe à 80 mètres d'altitude.

Louis Graves indiquait en 1850 qu'Élincourt-Sainte-Catherine était une « Grande commune qui occupe le versant septentrional de la vallée du Mats, et qui est couronnée au nord par des coteaux garnis de bois. Le village est assis sur la déclivité dè ces coteaux, près de leur base; il est formé de six rues principales qui partent de la place, près de laquelle est l'église paroissiale : ces rues sont pavées. La rivière du Metz traverse la région inférieure de la commune, et le ruisseau du Roue descend des coteaux vers le lit de cette rivière : plusieurs vallons à bords escarpés divisent .l'ensemble du territoire[1] ».

Le site forestier départemental d'Elincourt-Sainte-Marguerite, d'une surface de 127 ha, a été classé espace naturel sensible[2].

Communes limitrophes

modifier

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Matz, le fossé du Rhuis[3], le Marais d'Elincourt[4], le Rhosne[5],[6],[Carte 1].

Le Matz, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Canny-sur-Matz et se jette dans l'Oise à Montmacq, après avoir traversé 17 communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Élincourt-Sainte-Marguerite[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[8].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Élincourt-Sainte-Marguerite est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,5 %), terres arables (23,1 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (4,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

modifier

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 409, alors qu'il était de 399 en 2014 et de 378 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 85,3 % étaient des résidences principales, 10,2 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Élincourt-Sainte-Marguerite en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,2 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Élincourt-Sainte-Marguerite en 2019.
Typologie Élincourt-Sainte-Marguerite[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 85,3 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,2 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 4,5 7,1 8,2

Voies de communication et transports

modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 664, 681 et 6303 du réseau interurbain de l'Oise[19].

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Aquilinicurtis en 923, Aquilinicurt en 936[20], Elencurt en 1118, Aelicurt en 1206, Eslencourt vers 1517[21].

Il s'agit d'un type toponymique médiéval en -court au sens ancien de « cour de ferme, exploitation rurale » (calque du germanique -hof « cour, ferme »), précédé du nom de personne germanique Agilin[22], autrement noté Agilenus[23].

Remarque : Aquilinicurtis est une latinisation fallacieuse inspirée d'une forme hypothétique *Aiglincurt, *Eglincurt, *Aillincurt dans lequel l'élément *Aiglin-, *Eglin-, *Aillin- a été perçu comme un dérivé du mot aigle (anciennement eigle, egle et aille qui sont des formes médiévales du mot aigle). En effet, ce dernier est issu du latin aquila, dont le dérivé est précisément aquilinus « courbé en bec d'aigle », d'où la latinisation Aquilini- (aquilin est un emprunt savant au latin XVe siècle). L'anthroponyme germanique Agilin a régulièrement donné *Aiglin-, puis *Ail(l)in- (> Aeli[n]curt en 1206, amuïssement du [g] dans certains contextes phonétiques en langue d'oïl), d'où Élin-. En outre, les toponymes en -court sont presque exclusivement composés avec des anthroponymes germaniques.
Ni cette latinisation, ni l'étymologie populaire n'ont altéré le nom d'Élincourt, contrairement à ce qui s'observe dans Aiglemont (Ardennes).

Sainte-Marguerite fait référence à un prieuré clunisien fondé à la fin du XIe siècle à la suite d'une donation d'Hugues de Coudun[24],[25].

Bellinglise est une formation toponymique médiévale composée avec un autre nom de personne germanique, voir Bellinglise.

Histoire

modifier

Élincourt a une origine ancienne : on a, en effet, découvert sur son territoire des instruments (1873, hache de pierre dans le jardin du sieur Devillers) et des sépultures au lieu-dit le Rosier datant de l'époque celtique (1842), ainsi que différents objets de la période gallo-romaine (des tuiles et un sarcophage) près du château de Bellinglise (1861) et en 1875, au lieu-dit le Jonquoy , un chapiteau de pierre parfaitement conservé, monument chrétien des premiers siècles[réf. nécessaire].

Élincourt est mentionnée pour la première fois dans une charte de 922, dans laquelle il est stipulé que le village, ainsi que la chapelle de Sainte-Marguerite « et autres religieux de Saint-Corneille de Compiègne, étaient dotés d'un presbytère et des revenus nécessaires aux frais du culte et aux besoins d'un prêtre qui le desservait. Le prieuré de Sainte-Marguerite, établissement social en 1119 et prieuré conventuel à partir de 1245, puis la maladrerie, créée à la suite des croisades (XIIIe siècle), dépendait de l'évêché diocésain et « rendit de grands services »[réf. nécessaire].

Louis Graves indique qu'il « y avait à Elincourt un prieuré de l'ordre de S. Benolt, dépendant du monastère de Lihons en Santerre , fondé vers 1245 par Raoul de Condun, soixante-troisième évêque de Soissons. Cet établissement, sous le titre de Sainte-Marguerite (Sancta Margarita de Elincuria), était conféré par l'abbé de Cluny, et était placé au-dessus du village, sur la montagne du côté de Mareuil. Il devait contenir douze moines qui acquirent avec le tems une grande aisance ; les fermes de Porte , de Reverie,. de Revenne, d'Attiche, d'Orval, leur furent successivement données, ainsi que les dîmes de Remy, Welles-Pérennes, Lécouvilton, Ressons, Margny-sur-Matz, Ecuvilly, la carrière de Ville, etc., etc., (...) L'église et les cloîtres, vendus, dans la révolution, ont été démolis (...)
On trouvait encore à Élincourt une Maison-Dieu ou hospice, et une maladrerie dont la chapelle fut dotée en 1207 par le comte de Saint-Pol, et à laquelle nommait l'évêque diocésain.
Le Château de Bellinglise, domaine moderne avec parc et étang, forme un écart au nord du 'chef-lieu, dans un vallon entre les montagnes d'Élincourt et de Jérémie[1].».

En 1850, la commune était propriétaire de son presbytère. On comptait dans le territoire communal une carrière, une cendrière, une tuilerie, un moulin à vent et deux moulins à eau. Une partie de la population tissait des tissus de conton[1].

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Rattachements administratifs

modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

modifier

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Thourotte

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

modifier

Élincourt-Sainte-Marguerite est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1799 1804 Pierre Margantin
'1747-1821)
  Notaire à Paris, propriétaire du château de Bellinglise
1804 1808 Antoine Génard
(1759-1824)
   
1808 1809 Antoine, vicomte de Héricourt
(1781-1856)
  Devient ultérieurement maire de Machemont puis de Lassigny
1809 1820 Pierre Margantin
(1747-1821)
  Notaire à Paris, propriétaire du château de Bellinglise
1820 1838 Jacques Nicolas Defrenois
(1764-1849)
  Garde des bois du château de Bellinglise
1840 1871 Alexandre Barrillon[28]
(1801-1871)
Centre droit Avocat, chef de bataillon de la Garde nationale
Député de l'Oise (1837 → 1839, 1842 → 1846, 1848 → 1851, 1865 → 1870)
Conseiller général de Lassigny (1833 → 1833)
Conseiller d'arrondissement (1833 →  ?)
Commissaire du gouvernement dans l'Oise (1848 → 1848)
Décédé en fonction
1871 1907 François-Ernest Dutilleul[29]
(1825-1907)
Centre-droit Inspecteur des finances, gendre d'Alexandre Barrillon
Ministre des Finances (1877 → 1877)
Président de la Banque de Paris et des Pays-Bas (1877 → 1894)
Grand-officier de la Légion d'honneur
Décédé en fonction
1907 1917 François Georges Augustin Collart-Dutilleul
(1841-1917)
  Frère du précédent
Conseiller référendaire à la Cour des Comptes
Mort en fonction
1919 1925 Eugène Gourlet
(1859-1944)
   
1925 1929 Bernard Louis Collart-Dutilleul[30]
(1870-1952)
  Fils de François Georges Augustin Collart-Dutilleul
Ancien élève de l'école militaire de Saint-Cyr, Capitaine de cavalerie
Chevalier de la Légion d'Honneur
1929 1933 Eugène Gourlet
(1859-1944)
   
1933 1935 Aimé Désiré Monchy
(1880-1946=
   
1935 1941 Raymond Hauroy
(1869-1948
   
1941 1945 Jacques Le Queré
(1872-1947)
   
1945 1959 Jacques Paul Charles Joseph Pierre Lefèbvre
(1911-1977)
  Croix de guerre 1939-1945
1959 1965 Jean Meaux   Marchand volailler
1965 1971 Jacques Paul Charles Joseph Pierre Lefèbvre
(1911-1977)
  Croix de guerre 1939-1945
1971 2001 Gaston Pohier
(1925-2015)
PS Retraité des postes, militant syndical
2001 2014 Jean-Claude Hourriez
(1948- )
PCF Retraité GDF, militant syndical
2014 mai 2020[31] Bruno Huygebaert LR Agent de police
mai 2020[32] En cours
(au 2 décembre 2021)
Annie Ménard
1954- )
DVG Greffière retraitée

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Marest-sur-Matz.dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

Les écoles d'Elincourt accueillent les classes de la toute petite section (TPS) au CP/CE1[33]. L'école maternelle date de 2020 et remplace d'anciens préfabriqués[34],[35].

Marché hebdomadaire

modifier

Un marché hebdomadaire a lieu le lundi en fin d'après-midi[36].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 898 habitants[Note 3], en évolution de +1,93 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
769792789774866873844817784
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
773794726690675661634633627
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
582562543421417393377426452
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
484512519632681763824907865
2021 - - - - - - - -
898--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 450 hommes pour 406 femmes, soit un taux de 52,57 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,5 
5,5 
75-89 ans
4,9 
16,7 
60-74 ans
16,2 
22,0 
45-59 ans
27,2 
20,4 
30-44 ans
20,2 
14,7 
15-29 ans
11,9 
20,8 
0-14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
Le château de Bellinglise.
  • Église Notre-Dame et Sainte-Marguerite :
    Cette église paroissiale classée au registre des monuments historiques en 1913 reprend partiellement la dédicace de l'ancienne église du prieuré bénédictin détruite lors de la Révolution française et qui abritant des reliques de Sainte Catherine. Cette église a survécu à la Première Guerre mondiale mais résulte d'une restructuration trop radicale achevée en 1876 dans un style néogothique qui a enlevé à l'aménagement intérieur toute authenticité.
    Son plan est constitué d'une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept, et un chœur formé d'une travée droite et d'une abside en hémicycle, dont certaines parties datent du XIIe siècle. Le croisillon et le bas-côté sud, ainsi que la façade du croisillon nord, résultent d'une reconstruction effectuée au XVIe siècle. Le clocher a été bâti en remplacement de celui qui s'était effondré en 1745 à la suite d'un incendie.
    L'église dispose d'un magnifique maître-autel en marbre du XVIIIe siècle et du mobilier liturgique (autels secondaires, chaire à prêcher, tribune) néo-gothique[42]
  • Château de Bellinglise
  • Moulin à vent Valois du XVIIIe siècle, au lieu-dit l'Écouvillon et qui surplombe la montagne du Paradis. Il a brûlé pendant la Première Guerre mondiale et il n'en reste que la tour. Acquis par la commune vers 2002, sa restauration est espérée avec l'aide de la Région des Hauts-de-France[43],
  • Monument aux morts
  • Un particulier a construit à partir de 2003 une maison imitant un édifice du Moyen Âge[44]
  • Base nature et randonnée d'Elincourt-Sainte-Marguerite[45].

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Élincourt-Sainte-Marguerite Blason
Parti : au premier de gueules aux deux fasces d'argent, celle en pointe chargée de trois étoiles de sable, au second d'azur à l'épée d'argent garnie d'or, surmontée d'une couronne royale du même et accostée de deux fleurs de lys aussi d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Edouard Aubert, « Les reliquaires d'Élincourt », Bulletin de la Société historique de Compiègne, t. II,‎ , p. 347-354 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  • Albert Peyrecave, Elincourt-Sainte-Marguerite, notice historique et archéologique, réédition de l'ouvrage datant de la fin du XIXe siècle, Ed. le Livre d'histoire, 2006, 142 pages[46].

Notes et références

modifier
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Élincourt-Sainte-Marguerite » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Autres sources

modifier
  1. a b et c Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 116 p. (lire en ligne), p. 55-57, sur Google Livres.
  2. « Espaces naturels sensibles », sur Oise, Le département (consulté le ).
  3. Sandre, « le fossé du Rhuis »
  4. Sandre, « le Marais d'Elincourt »
  5. Sandre, « le Rhosne »
  6. « Fiche communale d'Élincourt-Sainte-Marguerite », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  7. Sandre, « le Matz »
  8. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Élincourt-Sainte-Marguerite et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Transports en commun à Élincourt-Sainte-Marguerite », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 261b.
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II : formations non romanes ; dialectales, Librairie Droz, Genève, 1996, Ve partie, p. 890, N° 15718 (lire en ligne) [1].
  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  23. Ernest Nègre, op. cit.
  24. Maurice Lebègue, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 85.
  25. Bulletin, vol. 7, Société historique de Compiègne, , p. 268.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. « Liste des maires », sur elincourtsaintemarguerite.fr (consulté le ).
  28. « Alexandre, François, Sophie Barrillon (1801-1871 », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  29. « François, Ernest Dutilleul (1825-1907) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  30. COLLART DUTILLEUL, Bernard Louis, sur la base Léonore, ministère français de la Culture ,
  31. « Le maire d'Élincourt-Sainte-Marguerite se représente : Bruno Huygebaert veut notamment travailler à la création de logements pour les personnes âgées », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire, Bruno Huygebaert, élu pour la première fois en 2014, a décidé de se représenter pour mener à bien deux dossiers d'importance ».
  32. « Élincourt-Sainte-Marguerite Annie Ménard crée la surprise : Annie Ménard a créé la surprise à Elincourt. Elle a battu le maire sortant Bruno Huygebaert. Et haut la main. La liste de la candidate a été intégralement élue dès le premier tour, poussant vers la sortie Bruno Huygebaert et son équipe », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « École et accueil périscolaire », Vie pratique, sur elincourtsaintemarguerite.fr (consulté le ).
  34. « ÉLINCOURT-SAINTE-MARGUERITE Une école plus confortable pour septembre : La municipalité est revenue à un projet plus modeste que la construction d'un groupe scolaire. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Le nouveau bâtiment de l'école maternelle d'Élincourt Sainte-Marguerite ouvrira en janvier », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. C. B., « Elincourt-Sainte-Marguerite : le marché hebdomadaire change de jour : Faute de clients, le maire avait lancé un appel sur les réseaux sociaux », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Élincourt-Sainte-Marguerite (60206) », (consulté le ).
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  42. Dominique Vermand, « Elincourt-Sainte-Marguerite, église Notre-Dame et Sainte-Marguerite : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  43. « À Élincourt Sainte-Marguerite, l'ancien moulin Valois bientôt restauré ? », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Oise : tout seul, pendant 14 ans, Jean-Luc a construit une maison médiévale : A Élincourt-Sainte-Marguerite (Oise), Jean-Luc s'est lancé un défi fou : construire une maison du Moyen-Âge de ses propres mains ! Au bout de 14 ans, son projet arrive à terme », actu.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Fanny Dollé, « J'ai testé pour vous le parcours d'orientation à Elincourt-Sainte-Marguerite : Huit nouveaux parcours d'orientation viennent de voir le jour à la Base nature et randonnée. Pendant que les parents profitent du paysage, les enfants font la chasse aux balises », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Découvrez le passé d'Elincourt-Sainte-Marguerite », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).