Émile Duboc, né le à Barentin (Seine-Maritime) et mort le à Saint-Germain-en-Laye, est un officier de marine français.

Émile Duboc
Portrait publié dans Le Monde illustré du 21 mars 1885 réalisé par Henri Thiriat d'après une photographie de Tourtin.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Émile Charles Eutrope DubocVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Vue de la sépulture d’Émile Duboc au cimetière nouveau (div. 1) à Neuilly-sur-Seine.

Biographie

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Brillant élève au collège impérial de Dieppe, entré à l'École navale en 1869. En 1874, il explore le cours de l'Ogooué au Gabon. Il est nommé enseigne de vaisseau le . En 1881, Ferdinand de Lesseps lui confie la direction des études hydrographiques de l'embouchure du canal de Panama. Promu lieutenant de vaisseau en 1883, il est blessé en Indochine au combat du Pont-de-Papier où le commandant Rivière trouve la mort. Il exerce ensuite les fonctions d'aide de camp du général de brigade Alexandre-Eugène Bouët en Cochinchine, avant de devenir second du croiseur Chateaurenault. Il participe au combat de Shipu en 1885 sur le cuirassé Bayard et s'y distingue en coulant la frégate chinoise Yuyuan le 15 février[1].

En 1902, il est nommé membre du conseil supérieur de la marine marchande.

Il est membre de la Société de géographie, de la Société centrale de sauvetage des naufragés et, en 1904, est nommé membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.

Pendant la Première Guerre mondiale, il dirige un hôpital militaire de la Croix-Rouge.

Il habite au 61 rue Jean-de-La-Fontaine à Paris.

Il meurt à l'âge 82 ans à l'orphelinat des Franciscains de Saint-Germain-en-Laye où il s'était retiré. Ses obsèques sont célébrées à l'église d'Auteuil et il est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine. Sa tombe est ornée d'un médaillon dû à Robert Delandre.

Hommages

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Une rue à Barentin et une autre à Dieppe honorent la mémoire du commandant Émile Duboc. Une statue de Émile Duboc due à Henri Lagriffoul se trouve à Barentin[2].

Son nom a été donné à un aviso, le Commandant Duboc.

Distinctions

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Écrits

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  • Croquis du fleuve Ogooué, du lac Z'onengué, et du fleuve Remboë, Paris, Société de géographie,
  • L'Affaire de Sheï-Poo, Paris, Henri Gautier, coll. « Bibliothèque de souvenirs & récits militaires », , 32 p., broché
  • La mort héroïque du commandant Rivière, Paris, H. Gautier, , 32 p.
  • Du droit de visite en temps de guerre, Paris, A. Pedone, , 23 p.
  • Le droit de visite en temps de paix, Paris, L. Baudoin, , 27 p.
  • 35 mois de campagne en Chine et au Tonkin, Courbet-Rivière (1882-1885) (préf. Pierre Loti), Picard, , 324 p.
  • Le Droit de visite et la Guerre de course, Paris, Nancy, Berger-Levrault, , 295 p. [1]

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Claude-Paul Couture, Le Commandant Émile Duboc, Héros de Sheï-Poo 1852-1935. De la Gloire à l'Oubli, Marcel Etaix, , 169 p., broché (lire en ligne)
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 144

Liens externes

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Notes et références

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  1. Auguste Latouche, « Chez l'un des héros de Sheï-Poo », Journal de Rouen, no 75,‎ , p. 3.
  2. « Monument à Emile Duboc », sur À nos grands hommes (consulté le ).
  3. « Cote LH/810/83 », base Léonore, ministère français de la Culture