Éric Rochat (personnalité politique)

homme politique suisse

Éric Rochat, né le à Gland (originaire de L'Abbaye et du Lieu), est une personnalité politique suisse du canton de Vaud, membre du Parti libéral suisse. Il est député au Conseil des États de 1995 à 1999.

Éric Rochat
Illustration.
Fonctions
Conseiller aux États

(4 ans et 1 jour)
Législature 45e
Groupe politique libéral (L)
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Gland
Nationalité Suisse
Parti politique PLS
Profession Médecin

Biographie modifier

Éric Rochat naît le à Gland. Il est originaire de L'Abbaye et du Lieu, deux communes du canton de Vaud[1].

Après des études de médecine, au cours desquelles il fait un remplacement en Valais, il devient médecin généraliste à Saint-Légier. Il y exerce de 1977 à 2015[2].

Il préside la Société vaudoise de médecine de 1982 à 1984 et la Société romande de médecine de 1986 à 1988[1].

Sa femme, Anne-Marie, qu'il épouse en 1971[2], elle aussi membre du Parti libéral suisse, est élue à la Municipalité de Saint-Légier[3]. Il est père d'un enfant[2].

Parcours politique modifier

Membre du Parti libéral suisse, Éric Rochat est député au Grand Conseil du canton de Vaud de 1990 à 1995[1]. Il y préside le groupe libéral de 1994 à 1995[1],[4].

Lors du second tour des élections cantonales de 1994, il est candidat au Conseil d'État sur une liste d'alliance avec le Parti radical-démocratique, alors qu'il n'a pas participé au premier tour[5],[4]. Les deux candidats radicaux Philippe Pidoux et Charles Favre n'ont en effet pas été élus au premier tour, contrairement au libéral Claude Ruey, et Éric Rochat est candidat pour aider à mobiliser l'électorat libéral au second tour[4]. Il n'est pas élu, obtenant 322 voix de moins que le socialiste Jean-Jacques Schwaab[5].

Au second tour des élections fédérales de 1995, le , il est élu au Conseil des États, terminant derrière le radical Jacques Martin, mais devant les deux candidats de gauche, la socialiste Yvette Jaggi et l'écologiste Daniel Brélaz. Il succède à son collègue de parti Hubert Reymond[6]. Il est président de la Commission de la politique de sécurité de 1997 à 1999[1]. Lors des élections fédérales de 1999, il est battu au second tour par le socialiste Michel Béguelin, la radicale Christiane Langenberger ayant été élue dès le premier tour. L'écart avec Michel Béguelin n'étant que de 23 voix, un recomptage est effectué, mais le résultat est confirmé[7]. Sa non réélection et celle de Jean Cavadini à Neuchâtel marquent la fin de la présence libérale au Conseil des États[8].

Publication modifier

Mais entrez donc !, Vevey, Éditions de l'Aire, , 200 p. (ISBN 9782889562244)

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « Biographie de Éric Rochat (personnalité politique) », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c Noriane Rapin, « Portrait d’Éric Rochat – Le toubib tout-terrain sait aimer sans ambiguïté » Accès payant, 24 heures, (consulté le )
  3. Pierre Huguenin, « Les perdants seront les gagnants », L'Hebdo,‎ , p. 28-29 (lire en ligne)
  4. a b et c ATS, « Vaud: un deuxième tour très serré », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  5. a et b AP, « A quatre contre trois », L'Express,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  6. ATS, « Les deux sièges à la droite », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  7. ATS, « Béguelin a bien gagné », L'Express,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  8. Chantal Tauxe, « Les libéraux évincés de la chambre haute », 24 Heures,‎ , p. 6 (lire en ligne)

Liens externes modifier