Années 950 av. J.-C.
décennie
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Les années 950 av. J.-C. couvrent les années de 959 av. J.-C. à 950 av. J.-C.
Événements
modifier- 959-945 av. J.-C. : règne en Égypte de Psousennès II, dernier roi de la XXIe dynastie[1].
- Vers 950 av. J.-C. :
- Rencontre entre le roi d’Israël Salomon et la reine de Saba (Bilqis, ou Makéda). Elle est relatée au chapitre 10 du premier livre des Rois : la reine de Saba se rend à Jérusalem pour éprouver Salomon dont elle a appris la renommée par des énigmes, avec une suite considérable, des chameaux portant des aromates, de l’or, des pierreries, etc. Salomon lui donne tout ce qu’elle désire. Ménélik, fils de Salomon et de la reine de Saba aurait, selon la légende éthiopienne rapportée dans le Kebra Nagast, créé la dynastie qui régnera jusqu’en 1974[2].
- Indépendance du pays de Kouch en Nubie vis-à-vis de l'Égypte ; une nouvelle principauté se développe depuis Napata[3]. La région reste marquée par la culture égyptienne en raison des relations commerciales, de l’influence du clergé de Thèbes, et du fait que des soldats koushites ont longtemps vécu en Égypte.
- Razon fonde le royaume araméen de Damas[4].
- Égine aurait été repeuplée par des colons doriens venus d'Épidaure[5],[6].
- Tombe royale et possible hérôon de Lefkandi, en Eubée.
Calendrier
modifier- 950 av. J.-C. : début du calendrier berbère, marqué par l'avènement du pharaon Sheshonq Ier en Égypte, date choisie dans les années 1970 par les militants berbéristes[7].
Notes et références
modifier- Jean-Claude Margueron, Le Proche-Orient et l'Égypte antiques, Hachette Éducation Technique, (ISBN 9782011400963, présentation en ligne)
- Sabrina Mervin et Carol Prunhuber, Femmes : les grands mythes féminins à travers le monde, FeniXX, 203 p. (ISBN 978-2-402-12814-8, présentation en ligne)
- Philippe Lemarchand, L'Afrique et l'Europe : Atlas du XXe siècle, Éditions Complexe, , 251 p. (ISBN 978-2-87027-518-4, présentation en ligne)
- René Grousset, Histoire universelle, vol. 1, Gallimard, (présentation en ligne)
- Robert Boulanger, Athènes, Corinthe, Mycènes, Delphes, Hachette, (présentation en ligne)
- « Les Éginètes sont des Doriens venus d'Épidaure », Hérodote, VIII, 46. et « Des Argiens, du nombre de ceux qui s'étaient établis à Epidaure avec Deiphontes, passèrent dans l'île d'Égine, et s'étant mêlés avec les anciens Aeginètes, leur firent adopter les mœurs et le langage des Doriens. », Pausanias, II, 29.
- Amirouche Chelli, Rapport aux langues natives et enseignement du français en Algérie, Editions Publibook, , 231 p. (ISBN 978-2-7483-6276-3, présentation en ligne)