1118 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1118
Chronologies
1115 1116 1117 1118 1119 1120 1121 Décennies : 1080 1090 1100 1110 1120 1130 1140 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1115 - 1116 - 1117 - 1118 - 1119 - 1120 - 1121 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1080 - 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 - 1140 |
Fondations
modifier- Fondation du grand hôtel-Dieu de Meaux, capitale de la Brie[1].
- Guiraud fait bâtir « un hôpital-hôtellerie pour accueillir les pauvres, les malades et les nombreux pèlerins et voyageurs de passage sur la voie contiguë au prieuré [de Cassan[2]] ».
- 1117-1118 : Mathilde d'Écosse, femme du roi d'Angleterre Henri Ier, fonde à Londres l'hôpital pour lépreux de St. Giles-in-the-Fields[3].
- 1118-1128 : la donation d'une citerne « à l'usage des pauvres » par Gormond de Picquigny, patriarche de Jérusalem, confirmée en 1130 par son successeur Guillaume de Messines, peut être tenue pour fondatrice d'une « maison des lépreux », premier établissement de ce qui deviendra l'ordre hospitalier de Saint-Lazare[4].
- Vers 1118 : Hellin, abbé de Notre-Dame-aux-Fonts, fait reconstruire ou agrandir l'hôpital épiscopal de Liège, qui aura disparu dès 1203[5].
- Vers 1115-1118 : Gaston le Croisé, seigneur de Béarn, fait construire à Aubertin et place sous le contrôle du prieuré de Sainte-Christine du Somport un hôpital de pèlerins qui n'ouvrira qu'en 1128[6].
Personnalités
modifier- Avant 1118 : fl. Thomas Falyn, « docteur en medicine a Paris, grant astrologien [qui] predist le terre motus qui fut l'an mil cent XVIII », selon Simon de Phares, mais que Jean-Patrice Boudet qualifie de personnage « imaginaire[7] ».
- 1117-1118 : fl. Laurent, « signataire d'une charte de Saint-Nicolas d'Angers », serviteur d'un médecin nommé Jean (« famulus Joannis medici »), mais que Dubreuil-Chambardel présente, à tort selon Wickersheimer, comme étant le disciple de ce médecin[8].
Naissance
modifier- Vers 1110-1118 ou en 1120 : Mkhitar de Her (mort en 1200), médecin, chirurgien, physiologiste et astronome arménien, auteur de divers ouvrages, sur « la structure et la composition des yeux », sur « le scrotum » ou sur « les pierres et leurs propriétés », et qui « peut être considéré comme le chef de file de l'école médicale arménienne du XIIe siècle[9],[10] ».
Décès
modifier- 1118 ? : Bernard de Tiron (né vers 1046), fondateur de la congrégation de la Sainte-Trinité, canonisé par l'Église catholique et que Dubreuil-Chambardel dit avoir été formé à la médecine par Guillaume Firmat quoiqu'on n'ait aucune preuve, selon Wickersheimer, qu'il ait jamais exercé cet art[11].
Références
modifier- Jean-Loup Lemaitre, « L'Obituaire du grand hôtel-Dieu de Meaux », Journal des savants, no 2, , p. 252 (lire en ligne).
- Serge Sotos, « Entre les collines Saint-Hilaire et Sainte-Marthe : Le Prieuré de Cassan », dans Mémoires d'une communauté, Association Les Arts Vailhan, (lire en ligne), p. 3.
- (en) « Site of the Hospital of St. Giles », dans W. Edward Riley (dir.) et Laurence Gomme (dir.), Survey of London, vol. 5 : St Giles-in-The-Fields, 2e partie, London County Council, (lire en ligne), p. 117-126.
- François-Olivier Touati, « De prima origine Sancti Lazari », dans Chemins d'outre-mer : Études d'histoire de la Méditerranée médiévale offertes à Michel Balard, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia » (no 20), , 857 p. (ISBN 978-2-85944-520-1, lire en ligne), p. 801-812 [§ 1 en ligne].
- Pierre de Spiegeler, Les Hôpitaux et l'Assistance à Liège (Xe-XVe siècle) : Aspects institutionnels et sociaux, Paris, Société d'édition « Les Belles Lettres », coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l'université de Liège » (no 249), , 230 p. (ISBN 2-251-66249-9, lire en ligne), p. 65.
- Pierre Tucoo-Chala, Quand l'Islam était aux portes des Pyrénées : De Gaston IV le Croisé à la croisade des Albigeois, Biarritz, J & D éditions, , 283 p. (ISBN 978-2-84127-022-4, présentation en ligne), p. 213.
- Simon de Phares et Jean-Patrice Boudet (éd.), Le Recueil des plus célèbres astrologues de Simon de Phares : Édité pour la Société de l'histoire de France par Jean-Patrice Boudet, t. 1 : Édition critique, Paris, Honoré Champion, coll. « Publications pour la Société de l'histoire de France » (no 515), , 604 p. (ISBN 978-2-85203-691-8, lire en ligne), p. 393.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Laurent », p. 518.
- (en) Agop Jack Hacikyan (dir.) et al., The Heritage of Armenian Literature, vol. 2 : From the Sixth to the Eighteenth Century, Détroit, Wayne State University Press, , 1108 p. (ISBN 0-8143-3023-1, lire en ligne), p. 427 et suiv..
- Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia » (no 12), , XIV-242-[25] (ISBN 978-2-85944-300-9, lire en ligne), p. 31-36 [§ 4 en ligne].
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, présentation en ligne), « Bernard (Saint) de Tiron », p. 80.