1228 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1228
Cet article présente les faits marquants de l'année 1228 en santé et médecine.
Chronologies
1225 1226 1227 1228 1229 1230 1231 Décennies : 1190 1200 1210 1220 1230 1240 1250 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1225 - 1226 - 1227 - 1228 - 1229 - 1230 - 1231 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 |
Événements
modifier- « Élisabeth de Hongrie dédie à saint François l'hôpital qu'elle fonde à Marbourg, en Thuringe, pour les pauvres et les malades[2] ».
- Une léproserie fondée par les hospitaliers est attestée à Vétheuil, dans le Vexin[3].
- À Saint-Germain-en-Laye, dans l'actuel département des Yvelines, fondation d'une maison-Dieu destinée à l'accueil des voyageurs et des « pauvres habitants et trépassants de la ville[4] ».
- Une maison-Dieu est mentionnée à Liverdun, près de Nancy en Lorraine, établissement qui sera refondé sous le nom d'hôpital en par Henri de Ville, évêque de Toul[5],[6].
- Dans le comté de Flandre, à Aire, actuelle rue Saint-Omer, fondation de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste par Adam, évêque de Thérouanne[7].
- Considérable agrandissement, par une donation de Rostaing de Posquières et Aigline de Castries, de l'hôpital Saint-Éloi de Montpellier, établissement voué à l'accueil « des pauvres malades et des passants » et qui est à l'une des origines de l'actuel centre hospitalier universitaire[8].
- L'hôpital du Saint-Esprit est mentionné pour la première fois à Schwäbisch Hall, ville libre du Saint-Empire, en Souabe[9].
- À Lechlade, dans le comté de Gloucester, fondation par Isabelle de Mortimer de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste, confié « à un prieur et à six prêtres et frères et sœurs lais », des augustins voués à l'accueil « des pauvres et des malades[10] ».
- En Angleterre, à Salisbury, au gué sur l'Avon, près de l'actuel pont d'Harnham (en), l'évêque Robert de Bingham (en) fonde l'hôpital Saint-Nicolas, et le consacre aux soins « des malades et des infirmes[11] ».
- Avant 1228 : fondation de l'hôpital Sainte-Anne à Ripon, dans le Yorkshire du Nord en Angleterre[12].
- 1228-
- À Divrigi, dans la région de Sivas en Anatolie, construction du Darush-shifa (« maison de la guérison »), hôpital attenant à la grande mosquée, fondé par Turan Melik, fille de Behram Shah et femme d'Hüsameddin Ahmed, fils de Suleyman[13].
- Fondation de l'hôpital de la Biloque, à Gand[14].
Décès
modifier- Ivette de Huy (née vers ), une des premières béguines ; veuve vers 1181, elle se consacre au soin des lépreux à Huy dans le diocèse de Liège[15].
- Muwaffaq Al-Din Yaqub Ben Saklan (né à une date inconnue), médecin melchite « qui exerçait […] à Jérusalem dans les années 1180[16] ».
- Zhang Congzheng (né en 1156), médecin chinois, auteur du traité des Soins des confucianistes à leurs parents, fondateur de l'« école de l'attaque et de la purgation[17] ».
Références
modifier- « Promenades à la faculté de médecine et à l'église Saint-Exupère », L'Auta, Société Les Toulousains de Toulouse, no 26, , p. 107 (lire en ligne).
- André Vauchez, François d'Assise : Entre histoire et mémoire, Paris, Fayard/Pluriel, , 544 p. (ISBN 978-2-8185-0472-7, lire en ligne).
- « Les Soins et le Secours aux indigents », site officiel de la mairie de Vétheuil, s. d. [lire en ligne (page consultée le 26 août 2019)].
- « Notre histoire », Art, culture et histoire, Centre hospitalier intercommunal de Poissy et Saint-Germain-en-Laye, s. d. [lire en ligne (page consultée le 26 août 2019)].
- « Étape 10 : L'Hôpital », Point d'accueil touristique de la communauté de communes du bassin de Pompey, s. d. [lire en ligne (page consultée le 27 août 2019)].
- Ivan Ferraresso, « La Maison dite de « l'hôpital » à Liverdun : Étude architecturale », Études touloises, no 119, (lire en ligne).
- « Un terrier parmi les trésors enluminés de Saint-Omer : Le Registre de l’hôpital Saint-Jean-Baptiste d’Aire-sur-la-Lys (1404) », Bibliothèque numérique, site de la communauté d'agglomération du pays de Saint-Omer, s. d. [lire en ligne (page consultée le 28 août 2019)].
- Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t. 4 : L-M, Amsterdam, Desaint et Saillant, , 992 p. (lire en ligne), p. 879, col. 2.
- (en) « Hospital Church », sur le site officiel de Schwäbisch Hall, s. d. [lire en ligne (page consultée le 28 août 2019)].
- (en) « St. John's Hospital Is the Scheduled Remains of a Medieval Hospital Located North of the Trout Inn, Lechlade », Gloucestershire County Council : Historic Environment Record, Heritage Gateway, s. d. [lire en ligne (page consultée le 28 août 2019)].
- (en) « St. Nicholas Hospital », Salisbury Healthcare History, Salisbury District Hospital, 2017 [lire en ligne (page consultée le 28 août 2019)].
- (en) « Remains of Mediaeval St. Annes Hospital », Historic England, s. d. [lire en ligne (page consultée le 28 août 2019)].
- « Grande mosquée et hôpital de Divrigi », La Liste du patrimoine mondial, site officiel de l'Unesco, s. d. [lire en ligne (page consultée le 27 août 2019)].
- Auguste Van Lokeren, « Historique de l'hôpital de la Biloke et de l'abbaye de la Vierge Marie, à Gand », Messager des sciences historiques de Belgique, vol. 8, , p. 196 (lire en ligne).
- (en) William M. Johnston (dir.) et Christopher Kleinhenz (dir.), Encyclopedia of Monasticism, Oxon et New York, Routledge, (1re éd. 2000, Fitzroy Dearborn Publishers), 2000 p. (lire en ligne), p. 122.
- Johannes Pahlitzch (trad. Mathieu Olivier), « Médecins sans frontières : Médecins melkites, juifs et samaritains en Égypte et en Syrie à l’époque des croisades » [« Ärzte ohne Grenzen : Melkitische, jüdische und samaritanische Ärzte in Ägypten und Syrien zur Zeit der Kreuzzüge »], Revue franco-allemande de sciences humaines et sociales, no 8 « Traductions et transferts des savoirs dans l’espace euro-méditerranéen à l’époque médiévale », , § 13 (lire en ligne).
- Philippe Sionneau, « Histoire succincte de la médecine chinoise : Dynasties Jin (Nord) (1115-1234) et Yuan (1271-1368) », sur le site de l'auteur, 2011, consulté le 20 mai 2016 (lire en ligne).