1291 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1291
Cet article présente les faits marquants de l'année 1291 en santé et médecine.
Chronologies
1288 1289 1290 1291 1292 1293 1294 Décennies : 1260 1270 1280 1290 1300 1310 1320 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1288 - 1289 - 1290 - 1291 - 1292 - 1293 - 1294 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1260 - 1270 - 1280 - 1290 - 1300 - 1310 - 1320 |
Événements
modifier- Les « hôpitaux » de Solignac et de Lastours en Limousin, désignés sous ce terme depuis , seront mentionnés comme « léproseries » en [1].
- À Lille, en Flandre, Jehan du Solier fonde l'hôpital de la Trinité qu'il destine à l'hébergement de cinq « pauvres honteux[2] » ainsi qu'à de pauvres passants, établissement qui recevra jusqu'à vingt-cinq malades, mais dont la capacité sera réduite en à seize lits, réservés « aux femmes gisant d'enfants et aux pauvres malades femmes[3] ».
- Fondation à Venise par Bartolomeo Querini (it), évêque de Castello, d'un hôpital à côté duquel sera construit en 1296 un oratoire placé sous l'invocation de saint Barthélemy[4].
- Après la prise de Saint-Jean d'Acre par les mamelouks, les Hospitaliers transportent leur siège et leur hôpital à Némosie, dans l'île de Chypre où ils sont d'ailleurs présents depuis [5],[6].
- Première mention de médecins universitaires à Wurtzbourg en Bavière[7].
- Épidémie de « peste » à Valenciennes, en Hainaut[8].
- Avant 1291 : fondation à Choseley (en), près de Docking, entre Fakenham et King's Lynn dans le comté de Norfolk, d'une léproserie qui ne sera fermée qu'en [9].
Publication
modifier- Le médecin, philosophe et talmudiste italien Hillel ben Samuel (en) achève le « Traité sur l'âme » (Sefer Tagmolé ha-Nefesch), son principal ouvrage[10].
Personnalités
modifier- Fl. Théophanie, barbière à Angers, capitale du comté d'Anjou[11].
- Fl. Michel, barbier, au service d'Hélie III Rudel, seigneur de Pons, en Saintonge[11].
- 1291- : fl. Jean Amell, médecin, originaire de Toulouse, au service de Jacques II, roi d'Aragon[12].
- 1291- : fl. Jean de Lyons, médecin de Philippe le Bel, puis de Jeanne, comtesse de Bourgogne, femme de Philippe le Long[13].
Références
modifier- Alfred Leroux, Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, Haute-Vienne. Ville de Limoges, Limoges, impr. Gely, 1884-1887, 421 p. (lire en ligne), « Lastours », p. 36, « Solignac », p. 38.
- Personnes qui sont tombées de l'aisance ou la richesse dans la pauvreté.
- « Lille - Hôpital de la Trinité », Pôle Ressources du patrimoine hospitalier médical du Nord, 11 octobre 2017 [lire en ligne (page consultée le 12 février 2018)].
- (it) « S. Francesco di Paola (Venezia) », La guida al patrimonio documentario, Archivio di Stato di Venezia [lire en ligne].
- Jean-Bernard de Vaivre, « Datation des campagnes de construction des édifices élevés par les Hospitaliers à Kolossi, en Chypre (information) », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 144, no 1, , p. 249 (lire en ligne).
- Alain Demurger, Moines et guerriers : Les Ordres religieux-militaires au Moyen Âge, Paris, Le Seuil, coll. « L'Univers historique », , 416 p. (ISBN 978-2-02-117356-7, chap. 9 : « L'Activité charitable des ordres militaires »).
- (de) Bernhard Lübbers, « Die Ersterwähnung von Ärzten in Würzburg : Ein bislang unbekannter Hinweis auf den Wirkkreis Ortolfs von Baierland ? » [« Première mention de médecins à Wurzbourg : Une référence inédite à la sphère d'influence d'Ortolf de Bavière ? »], Würzburger medizinhistorische Mitteilungen, vol. 26, , p. 250-261 (résumé).
- Arthur Dinaux, « Épidémies en Flandre : Notice chronologique », dans Aimé Leroy, Arthur Dinaux et al., Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, t. II, Valenciennes, au bureau des Archives, , 482 p. (lire en ligne), p. 247.
- « Monument no 357619 », Past Scape, Historic England, s. d. [lire en ligne (page consultée le 15 février 2018)] (source : (en) David Knowles et R. Neville Hadcock, Medieval Religious Houses in England and Wales, , p. 318).
- Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, t. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 272 p. (lire en ligne), « Progrès de l'école de Salerne », p. 83.
- Laurence Moulinier, « Les Médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle) », dans Bruno Laurioux et Laurence Moulinier-Brogi, Scrivere il Medio evo. Lo spazio, la santità, il cibo : Un libro dedicato ad Odile Redon, Rome, Viella, (lire en ligne), p. 405-429 [« Théophanie », p. 11, et « Michel », p. 13, en ligne].
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Jean Amell », p. 141.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Lyons », p. 440.