1436 en santé et médecine

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Données clés
1433 1434 1435 1436 1437 1438 1439 Décennies : 1400 1410 1420 1430 1440 1450 1460 Siècles : XIII^e XIV^e XV^e XVI^e XVII^e Millénaires : -I^er I^er II^e III^e

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Années de la santé et de la médecine : 1433 - 1434 - 1435 - 1436 - 1437 - 1438 - 1439
Décennies de la santé et de la médecine : 1400 - 1410 - 1420 - 1430 - 1440 - 1450 - 1460

Cet article présente les faits marquants de l'année 1436 en santé et médecine.

Événements modifier

6 octobre : Louis, lieutenant général de Savoie et prince de Piémont, accorde ses licences à la faculté de médecine de Turin^[1].
Sigismond, empereur d'Allemagne, prescrit aux villes de pensionner un médecin officiel (« Stadtphysicus^[2] »).
L'emploi de la feuille du Ginkgo biloba contre les affections pulmonaires^[3] est attesté en Chine^[4].
Le conseil d'Augsbourg, ville libre d'Empire, prend à sa charge les soins donnés à plusieurs femmes en couches^[5].
Fondation à Valladolid en Castille d'un hospice pour les malades mentaux^[6].
Fondation d'une compagnie de barbiers chirurgiens à Beverley dans le comté d'York en Angleterre^[7].
L'organisation d'examens par la corporation des albéitares (hippologues et hippiatres) de Valence, en Espagne, est mentionnée pour la première fois^[8].
Vers 1436 : fondation de l'hôpital des Innocents de Séville en Espagne^[9].

Décès modifier

29 avril : Raymond Sebon (né vers 1385), médecin, théologien et philosophe catalan, surtout connu pour sa Theologia naturalis, achevée en 1436 et traduite en français par Montaigne en 1569^[10].
Dorotea Bucca (née en 1360), professeur de médecine et de philosophie à Bologne^[11].
Jean Fusoris (né vers 1365), mathématicien et astronome, reçu maître en médecine à Paris, médecin de l'évêque de Norwich, Richard Courtenay (en), mais surtout connu comme concepteur et fabricant d'instruments d'astronomie^[12].

Bibliographie modifier

(en) Louis Clearkin, Van Eyck's The Virgin with the Canon : Visual Disability and Societal Attitudes as Depicted in the Northern Renaissance (conférence prononcée le mardi 25 octobre 2016 au Museum de Londres), Gresham College, 2016 (lire en ligne).
— De l'observation du portrait du chanoine peint par Van Eyck en 1436 dans le tableau intitulé La Vierge au chanoine Van der Paele, l'auteur tire le diagnostic de maladie de Horton.

Référence modifier

↑ (it) Donatella Balani, « Lo Studio tra città medievale e città barocca », Annali di storia delle università italiane, vol. 5,‎ 2001 (lire en ligne).
↑ Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XII^e-XV^e) », Cahiers de recherches médiévales, n^o 6 « Vulgariser la science »,‎ 1999, § 38, n. 74 [en ligne] (lire en ligne).
↑ Le Ginkgo biloba contient des flavonoïdes et des terpénoïdes dont les effets thérapeutiques sont reconnus par la médecine universitaire contemporaine (Alice Locong et Danielle Ruel, Guide des interactions [entre] médicaments, nutriments et produits naturels, Presses de l'université de Laval, 2003, 514 p. (lire en ligne), p. 388.
↑ (en) Volker Schulz, Rudolf Hänsel, Mark Blumenthal et Varro E. Tyler (trad. Terry C. Telger), Rational Phytotherapty : A Reference Guide for Physicians and Pharmacists, Heidelberg, Springer-Verlag, 2004, 5^e éd., 418 p. (ISBN 3-540-40832-0, lire en ligne), p. 45.
↑ (en) Ulinka Rublack, « Pregnancy, Childbirth and the Female Body in Earl modern Germany », Past and Present, vol. 150, n^o 1,‎ février 1996, p. 88 (lire en ligne).
↑ Michel Mollat, Les Pauvres au Moyen Âge, Bruxelles, éditions Complexe, coll. « Historique » (n^o 11), 2006, 390 p. (ISBN 978-2-8048-0111-3, lire en ligne), p. 345.
↑ (en) Margaret Pelling, Barber-Surgeons' Guilds and Ordinances in Early Modern British Towns : The Story so Far, University of Exeter, Centre for Medical History, novembre 2014, 41 p. (lire en ligne), p. 20.
↑ (es) Francisco de Asís Muñoz Alcázar, « Errores de arrastre en historiografía veterinaria : Corrección de uno detectado recientemente », dans Actas del XX congreso national y XI iberoamericano de historia de la veterinaria (Soria (Espana) 17-19 septiembre 2014, Soria, Colegio Oficial de Veterinarios de Soria, 2014, 406 p. (ISBN 978-84-96695-93-1, lire en ligne), p. 174, c. 2.
↑ (es) María Luz López-Terrada, « (es) Carmen López Alonso, Locura y sociedad en Sevilla : Historia del hospital de los Inocentes (1436 ?-1840), Séville, Diputación Provincial, 1988, 329 p. [compte rendu] », [périodique inconnu],‎ s. d., p. 497-499 (lire en ligne, consulté le 3 mars 2018).
↑ Bénédicte Boudou, « Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations [compte rendu, référence : Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études montaignistes » (n^o 57), 2010, 323 p. (ISBN 978-2-8124-0177-0)] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes,‎ 2010, mis en ligne le 20 février 2012 (lire en ligne, consulté le 26 octobre 2017).
↑ (it) Chiara Palermo et Yvette Sultan, « Bucca, Dorothea (ou Bocchi) » et « École de Bologne – Médecine [Italie XI^e – XIX^e siècle] », dans Béatrice Didier (dir.) et al., Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, novembre 2013 (ISBN 978-2-7210-0631-8).
↑ Alain Erlande-Brandenburg, « Emmanuel Poulle, Un constructeur d'instruments astronomiques au XV^e siècle, Jean Fusoris, Paris, Champion, coll. « Bibliothèque de l'École des hautes études / IV^e section : Sciences historiques et philologiques, n^o 318 », 1964, 208 p. [compte rendu] », Bulletin monumental, vol. 125, n^o 2,‎ 1967, p. 228-229.

[1] (it) Donatella Balani, « Lo Studio tra città medievale e città barocca », Annali di storia delle università italiane, vol. 5,‎ 2001 (lire en ligne).

[Darricau-2007-2] Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XII^e-XV^e) », Cahiers de recherches médiévales, n^o 6 « Vulgariser la science »,‎ 1999, § 38, n. 74 [en ligne] (lire en ligne).

[3] Le Ginkgo biloba contient des flavonoïdes et des terpénoïdes dont les effets thérapeutiques sont reconnus par la médecine universitaire contemporaine (Alice Locong et Danielle Ruel, Guide des interactions [entre] médicaments, nutriments et produits naturels, Presses de l'université de Laval, 2003, 514 p. (lire en ligne), p. 388.

[4] (en) Volker Schulz, Rudolf Hänsel, Mark Blumenthal et Varro E. Tyler (trad. Terry C. Telger), Rational Phytotherapty : A Reference Guide for Physicians and Pharmacists, Heidelberg, Springer-Verlag, 2004, 5^e éd., 418 p. (ISBN 3-540-40832-0, lire en ligne), p. 45.

[5] (en) Ulinka Rublack, « Pregnancy, Childbirth and the Female Body in Earl modern Germany », Past and Present, vol. 150, n^o 1,‎ février 1996, p. 88 (lire en ligne).

[6] Michel Mollat, Les Pauvres au Moyen Âge, Bruxelles, éditions Complexe, coll. « Historique » (n^o 11), 2006, 390 p. (ISBN 978-2-8048-0111-3, lire en ligne), p. 345.

[7] (en) Margaret Pelling, Barber-Surgeons' Guilds and Ordinances in Early Modern British Towns : The Story so Far, University of Exeter, Centre for Medical History, novembre 2014, 41 p. (lire en ligne), p. 20.

[8] (es) Francisco de Asís Muñoz Alcázar, « Errores de arrastre en historiografía veterinaria : Corrección de uno detectado recientemente », dans Actas del XX congreso national y XI iberoamericano de historia de la veterinaria (Soria (Espana) 17-19 septiembre 2014, Soria, Colegio Oficial de Veterinarios de Soria, 2014, 406 p. (ISBN 978-84-96695-93-1, lire en ligne), p. 174, c. 2.

[9] (es) María Luz López-Terrada, « (es) Carmen López Alonso, Locura y sociedad en Sevilla : Historia del hospital de los Inocentes (1436 ?-1840), Séville, Diputación Provincial, 1988, 329 p. [compte rendu] », [périodique inconnu],‎ s. d., p. 497-499 (lire en ligne, consulté le 3 mars 2018).

[10] Bénédicte Boudou, « Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations [compte rendu, référence : Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études montaignistes » (n^o 57), 2010, 323 p. (ISBN 978-2-8124-0177-0)] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes,‎ 2010, mis en ligne le 20 février 2012 (lire en ligne, consulté le 26 octobre 2017).

[11] (it) Chiara Palermo et Yvette Sultan, « Bucca, Dorothea (ou Bocchi) » et « École de Bologne – Médecine [Italie XI^e – XIX^e siècle] », dans Béatrice Didier (dir.) et al., Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, novembre 2013 (ISBN 978-2-7210-0631-8).

[12] Alain Erlande-Brandenburg, « Emmanuel Poulle, Un constructeur d'instruments astronomiques au XV^e siècle, Jean Fusoris, Paris, Champion, coll. « Bibliothèque de l'École des hautes études / IV^e section : Sciences historiques et philologiques, n^o 318 », 1964, 208 p. [compte rendu] », Bulletin monumental, vol. 125, n^o 2,‎ 1967, p. 228-229.

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