14e régiment de dragons (France)
Le 14e régiment de dragons (ou 14e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Chartres dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime actuellement dissoute.
14e régiment de dragons | |
insigne du 14 régiment de dragons en 1940 | |
Pays | France |
---|---|
Branche | armée de terre |
Type | Régiment de Dragons |
Rôle | Cavalerie |
Devise | Bello felicitas (La joie de la guerre) |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Fleurus 1794 Nazareth 1799 Eylau 1807 Solférino 1859 Ypres 1914 L'Aisne 1918 Belgique 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
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Création et différentes dénominations
modifierCréé le 3 mars 1672 par le Marquis de Seyssac, il devient en 1758 "Chartres dragons", puis en 1791 14e régiment de dragons.
Le 14 mai 1814, sous la 1ère Restauration, il change de numéro dans l’ordre de bataille et devient 9e régiment de dragons avant de retrouver, en 1815, durant la période dite des 100 jours, son ancienne numérotation 14e dragons.
Chefs de corps
modifier- 1791 : colonel Louis Philippe d'Orléans.
- 1792 : colonel Jacques Louis François de Tilly (**) ;
- 1804 : colonel Lafon de Blaniac
- 1806 : colonel Joseph Bouvier des Éclaz
- 1903-1908 : colonel Théodore de Dartein
- 1918-1923 : colonel André de Vismes
- 1940 : colonel Pierre Armand Marie Robert Olleris
Étendard
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
Historique des garnisons, combats et batailles
modifierAncien Régime
modifierGuerres de la Révolution et de l’Empire
modifier- 1er décembre 1792 : Armée de la Moselle, expédition de Trèves
- 1798 :
- 1805 :
- 8 octobre : Bataille de Wertingen
- 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
- 1807 :
- 9 février : Bataille d'Eylau
- 14 juin : Bataille de Friedland
- 1808 - 1812 : Guerre d'indépendance espagnole
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 1814 campagne de France :
De 1830 à 1871
modifierDe 1871 à 1914
modifierLe régiment est recréé par la transformation par arrêté ministériel du 14 août 1871 du 1er régiment de lanciers en 14e régiment de dragons[2].
Il est en garnison à Sedan en 1903[3].
Première Guerre mondiale
modifierLe 14e régiment de dragons est formé[Quoi ?] à Saint-Étienne.
1914
modifierStationné à Sedan, le régiment part pour la frontière menacée.
1915
modifier1916
modifier1917
modifier1918
modifierEntre-deux-guerres
modifierLe 14e régiment de dragons est dissout le [4].
Seconde Guerre mondiale
modifierDrôle de guerre
modifierÀ la mobilisation de 1939, le 14e régiment de dragons portés (14e RDP) est recréé dès le à Angers, avec deux bataillons à quatre escadrons (un de motocyclistes, deux de fusiliers-voltigeurs et un escadron de mitrailleuses et d'engins)[5]. Il est alors rattaché à la 1re brigade de dragons portés, avec le 15e régiment de dragons portés. Cette brigade est rattachée à la 1re division légère mécanique. Puis en décembre 1939, les brigades de dragons portés sont dissoutes[6].
Avec le 4e régiment d'automitrailleuses, il forme en janvier 1940 la 14e brigade légère mécanique, qui est affectée à la 4e division légère de cavalerie (4e DLC) créée en février 1940[7]. Cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 9e armée dont elle dépend dans le cadre du plan Dyle[7]. Elle forme pour cela deux groupements (nord et sud), le II/14e RDP est affectée au groupement nord et le I/14e RDP au groupement sud. Ces groupements doivent progresser respectivement sur les axes La Capelle – Trélon – Mettet – Saint-Gérard – Godinne – Assesse – Durbuy et Hirson – Chimay – Florennes – Bioul – Yvoir – Ciney – Marche-en-Famenne – Grandménil[7].
Bataille de France en mai 1940
modifierLe deuxième bataillon du régiment participe en particulier au combat de Haut-le-Wastia le [8]. Le régiment restera avec la 4e DLC jusqu'en , date à laquelle la division est transformée en 7e division légère mécanique.
Reconstitution
modifierAu sein de la 7e DLM, le 14e RDP est reconstitué avec un escadron mixte AMD/motos (sept AMD Laffly 50), trois escadrons de fusiliers-voltigeurs et un escadron de mitrailleuses et d'engins[5],[6].
Traditions et uniformes
modifierInsigne
modifierDevise
modifierIl possède comme devise "Bello felicitas" qui signifie "La joie de la guerre".
Personnages célèbres ayant servi au 14e régiment de dragons
modifier- Louis-Philippe d'Orléans (-), colonel.
- Félicité Jean Louis de Durfort (1758-1801), sous-lieutenant au régiment de Chartres-Cavalerie (dragons)
- Marie Antoine de Reiset
- Antoine Berlon (1890-1981), lieutenant.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierSources et références
modifier- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- « 14dragonsh », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )
- « Annuaire de l'Armée française pour l'année 1903 », sur Gallica, (consulté le )
- Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 212-213
- François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3), « 14e RDP (1939-1940) », p. 62
- 14e régiment de dragons portés (14e RDP) sur Tanaka-world.net.
- Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 33.
- Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 298 à 302