1792 en Lorraine
événements chronologiques en Lorraine
Cette page est une liste d'événements qui se sont produits durant l'année 1792 en Lorraine.
Chronologies
1789 1790 1791 1792 1793 1794 1795 Décennies : 1760 1770 1780 1790 1800 1810 1820 Siècles : XVIe XVIIe XVIIIe XIXe XXe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Classique), Photographie et Théâtre |
Événements
modifier- Les gardes nationaux de la Meuse et de la Moselle sont requis pour défendre les défilés de l'Argonne.
- Les Pères Prémontrés sont expulsés.
- En pleine tourmente révolutionnaire, les habitants de Grand furent autorisés exceptionnellement par le directoire de la Meurthe à rentrer en possession de la châsse contenant les reliques de sainte Libaire, à condition que la translation se fasse «sans aucune cérémonie».
- La Guillotine est mise en place sur la place de l'égalité à Metz (actuelle place de la comédie)[1].
Avril
modifier- 20 avril : la France déclare la guerre à l'Autriche et à la Prusse[2].
- La Lorraine est envahie par la Première Coalition, qui assiège Longwy puis Verdun. Ces places se rendent aux prussiens ouvrant la route de Paris malgré la résistance de Montmédy et Thionville[3].
- Des quatre départements Lorrains (sur quatre-vingts pour tout le pays) sont issus autant de colonels, de généraux, de maréchaux, que de tout le reste du pays[4].
- 26 avril : la Place Royale de Nancy est renommée place du Peuple.
Août
modifier- 23 août : Longwy est prise par le duc de Brunswick, ou plutôt se rend sous la pression de la population qui craint un bombardement[5]. Après la bataille de Valmy, la ville est évacuée par l’armée prussienne en bon ordre le [6].
- 3 août au 2 septembre : siège de Verdun qui s'achève par la capitulation de la ville obtenue par les prussiens dirigés par Brünswick[7].
Septembre
modifier- 5 septembre : sont élus députés de la Meurthe : Luc-François Lalande. Il fait partie des modérés : le , il refuse de se prononcer sur la culpabilité de Louis XVI, vote l'appel au peuple, le 16 il demande la réclusion, puis le bannissement, le 19 le sursis; Pierre Michel était juge au tribunal de Château-Salins, lorsqu'il fut élu, le [8]; Étienne Mollevaut, siège sur les bancs Girondins; Jean-Baptiste Salle, député aux États généraux de 1789, à l'Assemblée constituante et à la Convention nationale, proscrit et condamné à mort comme Girondin; Joseph Zangiacomi, élu par 248 voix sur 490 votants. Il siège dans cette assemblée avec les modérés; Pierre Colombel; François René Mallarmé; Antoine Louis Levasseur; Germain Bonneval et Dominique Jacob.
- Sont élus députés de la Meuse à la convention : Claude Hubert Bazoche; Philippe-Laurent Pons de Verdun; Charles Nicolas Tocquot; Jean-Baptiste Harmand; Sébastien Humbert; Claude Jean Roussel; Jean-Joseph Marquis; Claude Xavier Garnier-Anthoine et Jean Moreau
- Sont élus députés de la Moselle à la convention : Jean-Étienne Bar. Il siège à la Montagne et vote la mort de Louis XVI; Joseph Becker, siégeant parmi les modérés, il dit dans le procès de Louis XVI, au 3e appel nominal : « Ni les menaces dont cette tribune a retenti, ni cette crainte puérile dont on a cherché à nous environner, ne me feront trahir mon sentiment. Je vote pour la réclusion. »; Nicolas Hentz[9] est un révolutionnaire français. Il fut député de la Moselle jusqu'en 1795[10]; Didier Thirion, Antoine-Hubert Wandelaincourt, Antoine Merlin de Thionville, François Nicolas Anthoine, Henri Karcher, Jean-Pierre Couturier et Nicolas François Blaux.
- Sont élus députés des Vosges à la convention : Charles-André Balland est élu suppléant de François de Neufchâteau à la Convention nationale avec 185 voix sur 387. François de Neufchâteau refuse de siéger en invoquant des problèmes de santé et c'est Balland qui monte siéger à Paris; Joseph Clément Poullain de Grandprey, procureur général syndic du département; Nicolas-Louis François de Neufchâteau ancien député à la Législative. Refuse le mandat de député le ; est remplacé par Balland; Joseph Hugo, administrateur du département. Est déclaré déchu pour cause de maladie, le 9 vendémiaire an II () ; est remplacé le 22 vendémiaire an II (), par Cherrier; Jean-Baptiste Perrin des Vosges, président du département; Jean-Baptiste Noël procureur syndic de Remiremont. Est condamné à mort le 18 frimaire an II (); Joseph Julien Souhait; maire de Saint-Dié; Jean-Baptiste-Marie-François Bresson, administrateur du district de Darney, ancien député suppléant à la Législative, est exclu après le ; est rappelé le 18 frimaire an III () et François Couhey, juge au tribunal de Neufchâteau.
Automne
modifier- La Lorraine est libérée à la suite de la retraite de l'armée d'invasion arrêtée à Valmy quelques mois plus tôt. Les partisans de l'ancien régime qui ont favorisé l'avance des troupes austro-prussiennes subissent des représailles[3].
Novembre
modifier- 12 novembre : des fédérés marseillais vandalisent des monuments à Nancy où la population entend pour la première fois leur chant révolutionnaire : La Marseillaise[3].
Presse écrite
modifierNaissances
modifier- Jacques Jean Louis Pierron est un homme politique français né à Villers-la-Montagne (Meurthe-et-Moselle) et décédé le à Paris.
- à Nancy : Marchand Ennery (décédé le à Paris), grand-rabbin de France de 1846 à sa mort. Auteur de deux dictionnaires toujours utilisés aujourd'hui, il est aussi le premier rabbin à avoir prononcé à la synagogue ses sermons en français et non plus en yiddish[13].
- 6 février à Saint-Mihiel : Jean-Baptiste François, mort le à Châlons-sur-Marne[14], pharmacien français du XIXe siècle à Châlons-en-Champagne, surtout connu pour ses inventions de « réduction François »[15].
- 3 mars à Metz : François Verronnais (1792-1879), auteur et imprimeur français[16]. Franc-maçon, auteur de plusieurs ouvrages sur la vie des Armées et la vie locale[16].
- 14 juillet à Vezin : Henri Gisquet, banquier, industriel, haut fonctionnaire et homme politique français, mort à Paris le .
- 9 décembre à Nancy : Max-Théodore Cerfberr (Mort le ), militaire et homme politique français.
Décès
modifier- : Jean-Baptiste Gouvion, né à Toul le et mort au combat, près de Maubeuge, général et député français de la Révolution française.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- https://www.republicain-lorrain.fr/societe/2023/01/21/savez-vous-ou-la-guillotine-des-messins-avait-ete-installee
- Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN 9782355780387), p. 151
- Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN 9782355780387), p. 152
- Guerrier de Dumast (Ce que fut jadis la Lorraine et ce qu'elle est encore) page 97
- Jean Delmas (historien) (directeur), De 1715 à 1870, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 263-264
- Jean Delmas, op. cit., p. 264
- Cabourdin G. et Lesourd J.-A. (1960) - « La Lorraine : histoire et géographie », Publication de la Société lorraine des études locales, Imprimerie Charles Lavauzelle, p. 74
- Pierre Michel sur le site de l'assemblée nationale
- Nicolas Hentz naît en 1753, et non en 1768, comme l’affirment certaines sources [1].
- Nicolas, Joseph Hentz (1768 - 1830) sur assemblee-nationale.fr.
- « Journal des frontières », sur Presse Locale Ancienne (consulté le ).
- « Journal de Nancy et des frontières », sur Presse Locale Ancienne (consulté le ).
- Cf. Marchand Ennery, Dictionnaire hébreu-français, Colbo, Note de l'éditeur.
- Relevé généalogique sur Geneanet.
- [2].
- Notice d'autorité sur Data BnF.