194e régiment d'artillerie
Le 194e régiment d'artillerie lourde à tracteurs (194e RALT) est un régiment de l'Armée de terre française créé en 1924, dissous une première fois en 1929 puis recréé au début de la Seconde Guerre mondiale.
194e régiment d'artillerie lourde à tracteurs | |
Insigne du 194e RALT. | |
Création | 1924 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie lourde à tracteurs |
Garnison | Nîmes Draguignan |
Inscriptions sur l’emblème |
Extrême-Orient 1884-1885 Madagascar 1895 Maroc 1912-1913 La Mortagne 1914 Verdun 1916 Saint-Quentin 1918 |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Création et différentes dénominations
modifier- 1924 : création
- 1929 : dissous
- 1939 : recréation
- 1940 : dissous
Chefs de corps
modifierHistorique des opérations et garnisons du régiment
modifierEntre-deux-guerres
modifierLe régiment est formé à Nîmes en à partir du 38e régiment d'artillerie de campagne et du 82e régiment d'artillerie lourde à tracteurs dissous après la réorganisation décidée en 1923. Il est rattaché au 15e corps d'armée[1].
Le , le 194e RALT quitte Nîmes et s'installe en garnison à Draguignan[2] (deux groupes à Nîmes et deux à Draguignan[3],[4]). Il fusionne dans le 363e régiment d'artillerie lourde portée en 1929[2].
Seconde Guerre mondiale
modifierLe 194e RALT est recréé après la mobilisation, le . Formé à Nîmes par le centre mobilisateur d'artillerie no 15, il est constitué de quatre groupes automobiles de canons de 220 C modèle 1916 (en)[5].
Il rejoint les Vosges, près de Mirecourt, où il stationne jusqu'à la bataille de France. Il est envoyé sur la Somme en mai 1940 puis se replie vers l'Ouest, où il est capturé[6]. Le régiment est dissous en juillet 1940[7].
Traditions
modifierÉtendard
modifierL'étendard du régiment porte les inscriptions (reprises du 38e régiment d'artillerie)[8] :
- Extrême-Orient 1884-1885
- Madagascar 1895
- Maroc 1912-1913
- La Mortagne 1914
- Verdun 1916
- Saint-Quentin 1918
Décorations
modifierLe 194e RALT conserve également, dans l'entre-deux-guerres, la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 gagnée par le 38e régiment[9].
Insigne
modifierConçu en 1939, l'insigne du régiment présente, dans un disque bleu bordé de rouge, un éléphant noir tenant un obus rouge avec une amorce noire. Les contours sont couleur or[7].
Notes et références
modifier- « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie, , p. 95-101 (lire en ligne)
- Georges Gayol, C'était notre Draguignan: 1925-1955, Impr. Bonnaud, (lire en ligne), p. 102
- Annuaire officiel des officiers de l'armée active, (lire en ligne), p. 72
- Listes d'ancienneté des officiers de l'armée active, (lire en ligne), p. 73
- Henri Kauffer, Campagne 1939-1940 - Répertoire de l'Artillerie, Vincennes, Service historique de la Défense (non publié, consultable sur place), p. 29
- René Botto, L'Isle-Adam et sa région pendant la Seconde guerre mondiale, les Amis de l'Isle-Adam, , 263 p. (ISBN 978-2-9527920-1-1, présentation en ligne), p. 155
- Gilles Aubagnac, « Les insignes de l’artillerie en 1940 », ARTI, no 15, , p. 12-15 (lire en ligne)
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 22-223