21e régiment de dragons
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| 21e régiment de dragons | |
 Dragons du 21e régiment de dragons en 1923 à Düsseldorf | |
| Création | 1796 |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Branche | armée de terre |
| Type | Régiment de Dragons |
| Rôle | Cavalerie |
| Inscriptions sur l’emblème |
Iéna 1806 Eylau 1807 Almonacid 1809 Ocana 1809 L'Ourcq 1914 L'Aisne 1918 |
| Guerres | Guerres napoléonienne |
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Le 21e régiment de dragons (ou 21e RD) est une unité de cavalerie de l'armée française, formé sous la Révolution à partir des dragons de la Manche et de la cavalerie de la légion de la Police[1] Elle est actuellement dissoute.
Création et différentes dénominations modifier
Le 21e régiment de dragons est formé le à partir de la cavalerie de la Légion de police générale. Cette légion chargée de la force armée parisienne venait d'être licenciée en raison du refus de son infanterie d'aller combattre aux frontières. Le régiment est finalement dissous le et ses dragons incorporés individuellement dans les autres régiments de la ligne et principalement les 1er, 2e, 7e, 11e, 12e et 16e dragons.
- 1796 : 21e régiment de dragons.
- 1797 : Dissous.
- 1801 : 21e régiment de dragons.
- 1814 : Dissous.
- 1873 : 21e régiment de dragons.
- 1928 : Dissous.
- 1956 : 21e régiment de dragons.
- 1959 : Dissous.
Historique des garnisons, combats et batailles modifier
Guerres de la Révolution et de l’Empire modifier
- 1805
- 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
- 1807 :
- 1808-1813 : guerre d'Espagne
- 1813 : Campagne d'Allemagne
Le 12 mai 1814, le régiment est dissout.
De 1871 à 1914 modifier
Le régiment est uniquement recréé en 1873 et stationne à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais (62), puis à Noyon à partir d'avril 1914.
Première Guerre mondiale modifier
1914 modifier
1915 modifier
1916 modifier
1917 modifier
1918 modifier
Entre-deux-guerres modifier
_Essen_mitrailleuse_devant_la_poste_principale.jpg)
Il participe à l'occupation de la Ruhr. Le régiment s'installe à Lure ou il est dissout en 1928.
De 1945 à 2002 modifier
Le 21e Régiment de dragons est recréé en 1956 au Maroc. Il fait partir successivement de la 30e puis 26e division d'infanterie. En 1957, il est envoyé dans le Constantinois en Algérie avec la même division. Le régiment est dissout le 15 janvier 1959.
L'étendard et les traditions du 21e Régiment de dragons sont conservés au centre de sélection n° 10 (CDS 10) de Blois (Caserne Maurice de Saxe) de 1990 à 2002. En 2002, le CDS 10 est dissous et depuis plus aucune unité de l'Armée de terre ne garde les traditions du 21e RD.
Durant cette période, le personnel du CDS 10 porte un insigne qui ne reprend pas les caractéristiques communes aux insignes des autres centres de sélection. Homologué G 2009 et fabriqué par la société Drago, il n'est pourtant pas non plus une reprise de la symbolique de l'insigne de tradition du 21e RD.
Chefs de corps modifier
- 1795 : chef de brigade Joseph Marie Denayer (*)
- 1797 : chef de brigade François Baugard
- 1812 : colonel Jean-Baptiste Saviot (*)
Etendard modifier
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2]:
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment modifier
Traditions et uniformes modifier
Insigne modifier
http://inconitonito.free.fr/Annonces/DSCF1256.JPG
Devise modifier
Personnages célèbres ayant servi au 21e Régiment de Dragons modifier
Sources et bibliographie modifier
- Historique du 21e régiment de dragons pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 96 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références modifier
- Cette création est contradictoire avec la création, en 1796, de ce même régiment (voir Réorganisation des corps de cavalerie français (1796)) mais c'est pourtant ce qui est indiqué dans l'ouvrage d'Adrien Pascal Histoire de l'armée et de tous les régiments! Un approfondissement avec des sources semble nécessaire
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
