356e régiment d'infanterie
Le 356e régiment d'infanterie (356e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 156e régiment d'infanterie.
356e régiment d'infanterie | |
Création | Août 1914 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
Lorraine 1914 L'Aisne 1918 Argonne 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
modifier- : 356e régiment d'infanterie
- 22 mars 1919 : dissolution du régiment dont les bataillons sont versés dans les régiments de la 39° DI
Chefs de corps
modifierColonel Lamboley en 1918
Drapeau
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
Historique des garnisons, combats et batailles du régiment
modifierAffectations:
- 145e brigade d'infanterie, 73e division d'infanterie d' à .
1914
modifierdès août, le 356° RI est affecté à la défense mobile de TOUL puis participe à diverses batailles : Grand Couronné (région de Nancy), délivrance du Fort de Troyon (septembre), Limey Lironville (septembre), puis prend position sur le secteur du bois le Brûlé (Pont à Mousson)
1915
modifierposition au bois le Brûlé jusqu'en avril, puis contre attaque au bois le Prêtre
1916
modifierContre attaque au bois le Prêtre jusqu'en juillet puis embarquement pour Verdun où le 356° relève le 346° dans les secteurs de Laufée et Chenois la Montagne à partir du 28 août. Le régiment prend part tout le mois de septembre à des combats dans le Tunnel des Tavannes. Ces combats vont alors être couteux en hommes et en matériel. Le régiment est alors transféré vers Laronxe et Lunéville fin décembre[2].
1917
modifieren janvier, relève de la 5° DC en forêt de Parroy (Laneuveville aux bois), jusqu'en juin puis Verdun jusqu'en juillet (Secteur Esnes), en août transport sur Belfort puis l'Alsace
1918
modifierAlsace jusqu'en mars (bois de Gobenwald, Entre-Largue, Fontaine), secteur de Château-Thierry-Vaux jusqu'en août, puis secteur de Vauquois et la Champagne en septembre (Sommepy, Attigny),
stationné à Vacqueville au moment de l'armistice, entrée triomphale en Lorraine
De 1945 à nos jours
modifierventilation par région des régiments de réserve des années 1970 à 1980 :
10e 29e 31e BCP; 41e GC; 9e zouaves.
26e 37e 79e 149e 146e 91e 106e 109e 156e 356e 69e 226e 155e Régiments d'infanterie
10e 15e chasseurs 12e dragons.
12e 16e RG
508e RT 622e RCR
Décorations
modifierLa Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 décernée le .
Insigne
modifierDevise
modifierPersonnages célèbres ayant servi au 356e régiment d'infanterie
modifier- Alain de Goué, historien et généalogiste, tué à l'ennemi, en 1918, dans le bois du Coq, à Orfeuil hameau de la commune de Semide, dans les Ardennes[3].
- Augustin Guyau, philosophe, tué à l'ennemi, en 1917, à Esnes-en-Argonne, dans la Meuse.
Notes
modifier- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Historique du 356e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918, 19.. (lire en ligne), p48
- Fiche d'Alain Joseph François Marie de Goué sur Mémoire des Hommes
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierSources et bibliographie
modifier- Historique du 356e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, , 36 p. (lire en ligne).