512
année
L'année 512 est une année bissextile qui commence un dimanche.
Événements
modifierAsie
modifier- Le chef du clan impérial japonais Ōtomo no Kanamura donne son accord à l'acquisition des quatre provinces japonaises de Mimana par le royaume puissant de Paekche, au Sud de la Corée[1].
- Mihirakula, fils de Toramâna, devient chef des Huns Hephtalites (512-528[2]). Il envahit l’Inde du Nord et établit sa capitale à Sakala (Sialkot). Il est cité comme adorateur du dieu hindou Shiva dans une inscription du temple du soleil situé dans le territoire de Gwalior. D’après la Râjataranginî, c’est un tyran d’une grande cruauté.
Proche-Orient
modifier- 24 septembre : dédicace trilingue d’un martyrium dédié à saint Serge, à Zabad, au sud-est d'Alep[3]. À côté d'une inscription en grec et syriaque datée[4], un grafitto est gravée en écriture arabe[5]. Il est sans doute la plus ancienne inscription datée, avec celles du Jabal Usays[6] (528-529) et d'Harran (568)[7].
- 16 novembre : Sévère de Sozopolis, monophysite proche d’Anastase, est consacré patriarche d’Antioche (fin en 518)[8].
Europe
modifier- 26 août : fondation à Arles, par Césaire d'Arles, d'une des premières communautés religieuses féminines[9].
- 6 novembre : émeutes à Constantinople contre l’addition monophysite au Trisagion. Le peuple chalcédonien renverse les statues d'Anastase, saccage la maison du préfet du prétoire Marinos d’Apamée et acclame Aréobinde comme empereur. Anastase se réfugie au Blachernes puis le se présente devant le peuple et le calme par des promesses[10]
- Migration des Hérules du cours moyen du Danube vers l'Elbe, selon Procope de Césarée, dans le but de retourner en Scandinavie après leur défaite contre les Lombards[11]. Une partie d'entre eux est accueillie en Illyricum dans l'empire byzantin par Anastase[12].
- Anastase achève la construction d'une troisième enceinte à Constantinople, le Long Mur de Thrace, à 64 km de la ville[13].
- Théodoric le Grand publie son Edictum Theodorici, code pour les Romains et les Goths[14].
- Éruption du Vésuve[15].
Notes et références
modifier- Seiichi Iwao, Dictionnaire historique du Japon, Volume 2, Maisonneuve & Larose, (ISBN 2-7068-1632-5, lire en ligne)
- Ainslie T. Embree et Friedrich Wilhelm, India : historia del subcontinente desde las culturas del Indo hasta el comienzo del dominio inglés, Volume 3, Madrid, Siglo XXI de España Editores, , 335 p. (ISBN 84-323-0124-8, lire en ligne)
- A.-L. de Premare, Les fondations de l'islam : entre écriture et histoire, Paris, Seuil, , 522 p. (ISBN 2-02-037494-3)
- Coran et absence de points diacritiques : des brouillons de prédication ?
- Islamic Awareness
- Islamic Awareness
- Islamic Awareness
- Vincenzo Ruggieri et Luca Pieralli, Eukosmia : studi miscellanei per il 75. di Vincenzo Poggi S.J, Rubbettino Editore srl, , 664 p. (ISBN 88-498-0730-9, lire en ligne)
- Jean Nicolas Jager, Histoire de l'Église catholique en France, Éditeur A. Le Clere, (lire en ligne)
- Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
- Pierre Lévèque, Dialogues d'histoire ancienne, Volume 17, Numéro 1, Paris, Presses Univ. Franche-Comté, , 470 p. (ISBN 2-251-60450-2, lire en ligne)
- Sébastien Le Nain De Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l'Église, Volume 6, Venise, François Pitteri, (lire en ligne)
- Louis Bréhier, Le monde byzantin, Volume 2 : Les institutions de l'Empire byzantin, Éditions Albin Michel, (lire en ligne)
- Roger Grand et Suzanne Duparc, Recherches sur l'origine des Francs, A. et J. Picard, (lire en ligne)
- Denis Diderot, Jean Le Rond d'Alembert, Pierre Mouchon, Encyclopédie, ou, Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Volume 35, J. L. Pellet, (lire en ligne)
Lien externe
modifier- L’année 512 sur le site de la Bibliothèque nationale de France