Abbaye de Tönisstein
L’abbaye de Tönisstein est un ancien carmel en ruines à Bad Tönisstein, lieu-dit du village de Kell, quartier de la ville d'Andernach, dans le Land de Rhénanie-Palatinat.
Abbaye de Tönisstein | |||
Ordre | Carmélite | ||
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Fondation | 1495 | ||
Fermeture | 1805 | ||
Localisation | |||
Pays | Allemagne | ||
Région historique | Électorat de Trèves | ||
Land | Rhénanie-Palatinat | ||
Arrondissement | Mayen-Coblence | ||
Coordonnées | 50° 26′ 57″ nord, 7° 17′ 53″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
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Histoire
modifierSelon la légende, en 1388, un berger de Kell dans la vallée de Tönisstein trouva une Pietà avec Antoine le Grand dans un buisson ardent[1]. C'est l'occasion de construire une chapelle à cet endroit en 1390, qui est dédiée à la Mère de Dieu, saints Antoine et Wendelin[2].
Les premiers pèlerinages amènent à la construction du monastère carmélite de Sankt Antoniusstein de 1465 à 1495[2]. L'église à nef unique est richement dotée de dotations, le monastère devient un complexe baroque.
Les carmélites utilisent déjà l'eau de source à des fins curatives, la source Helpert dans le Pöntertal est mentionnée pour la première fois dans des documents en 1501. Depuis 1620, la station thermale naissante s'appelle Tönisstein comme le monastère. Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, les archevêques de Cologne choisissent Tönisstein comme station balnéaire et thermale préférée.
En 1802, à la suite de la sécularisation, l'abbaye est dissoute et tombe en ruine. La statue de Marie est donnée à l'église paroissiale catholique de Saint-Lubentius de Kell[1].
Références
modifier- (de) J. H. Schmidtz, Sitten und sagen, lieder, sprüchwörter und räthsel des Eifler volkes, vol. 1-2, F. Lintz, (lire en ligne), p. 108
- (de) Antje Bayer, Tassilo Wengel, Lars Freudenthal, Annette Freudenthal, Frank Eberhard, Mystische Pfade Deutschland, Bruckmann Verlag, , 288 p. (ISBN 9783734318894, lire en ligne)
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Klosterruine Tönisstein » (voir la liste des auteurs).