Administration bahá'íe

La foi bahá'íe se réfère à son organisation comme à un ordre administratif[1]. Il est composé de deux bras, un bras élu et un bras nommé. L'institution gouvernementale suprême de la foi bahá'íe est la Maison universelle de justice, située à Haïfa, en Israël.

La foi bahá'íe ne possède pas de clergé. Son administration permet d'organiser ses affaires[2].

Certaines caractéristiques distinguent l'administration bahá'íe de systèmes similaires: les représentants élus doivent suivre leur conscience, plutôt que d'être responsables devant les opinions des électeurs ; les campagnes politiques, les nominations et les partis sont interdits ; et l'autorité de la Maison universelle de justice a été définie par son fondateur[3].

L'administration bahá'íe a quatre documents qui servent de chartres, le Kitáb-i-Aqdas, les tablettes du plan divin, la tablette du Carmel et le testament d'ʻAbdu'l-Bahá[4].

Structure modifier

Un schéma de l'ordre administratif bahá'í actuel

L'administration bahá'íe comprend deux éléments distincts: les institutions élues et les institutions nommées. L'organe élu le plus élevé est la Maison universelle de justice, qui possède l'autorité de compléter et d'appliquer les lois de Baháʼu'lláh[5]. La plus haute autorité nommée est l'Institution du Gardiennat, qui est une autorité héréditaire et a le « droit exclusif d'interprétation de l'Écriture Sainte qui lui est conféré uniquement». Ces deux institutions sont décrites dans le Testament d'Abdu'l-Baha comme ayant une autorité divine :

« … Le Gardien de la cause de Dieu, ainsi que la Maison universelle de justice qui sera universellement élue et établie, sont tous deux sous la garde et la protection de la Beauté Abhá… Tout ce qu'ils décident est de Dieu. Quiconque ne lui obéit pas, ni ne leur obéit, n'a pas obéi à Dieu[6]. »

Le même testament nomme Shoghi Effendi comme Gardien et donne plus de détails sur la structure de l'administration, y compris les processus d'élection et de nomination. Shoghi Effendi a travaillé toute sa vie pour établir les institutions secondaires nécessaires à l'élection de la Maison universelle de justice, qui a été élue pour la première fois en 1963.

N'ayant pas de sacerdoce professionnel ordonné, les bahá'ís opèrent à travers un type d'autonomie démocratique non partisane. Les fonctions traditionnelles de leadership communautaire et de leadership moral ne sont pas confiées à des individus, mais à ce cadre institutionnel à deux branches principales[2],[7].

Institutions élues modifier

Parfois désignés par Baháʼu'lláh comme « les dirigeants », les baháʼís élisent les membres de conseils qui sont investis de l'autorité de la communauté. Les membres de ces conseils, eux, n'ont aucune autorité individuelle. Lorsqu'ils sont dûment constitués, cependant, et spécifiquement lorsqu'ils décident des questions en tant qu'organe, ces conseils agissent en tant que dirigeants de la communauté[8]. Baháʼu'lláh a envisagé une Maison suprême de justice, avec des maisons de justice locales dans chaque communauté où résident neuf baháʼís adultes ou plus. ʻAbdu'l-Baha a décrit la « Maison Secondaire », ou Maison Nationale de Justice, dans son testament. Considérées comme des institutions embryonnaires, les Maisons de justice nationales et locales reçoivent actuellement l'appellation temporaire d'« Assemblées spirituelles »[8] et devraient, avec le temps, devenir des Maisons de justice pleinement fonctionnelles.

La Maison universelle de justice est considérée comme moralement infaillible, bien que cette croyance ait des subtilités, en ce sens que la Maison universelle de justice peut à la fois établir une nouvelle loi bahá'íe et abroger ses propres lois. Cela ne peut pas modifier les lois scripturaires définies par Baháʼu'lláh et ʻAbdu'l-Bahá[1],[2]. Les assemblées spirituelles nationales et locales sont considérées comme exigeant déférence et obéissance, mais peuvent être annulées par une institution supérieure élue. Toutes les décisions de ces organes doivent être prises et sont considérées comme valables si et seulement si l'organe est dûment constitué et se réunit en un corps avec un quorum de membres présents[9]. Ces décisions sont prises dans le cadre d'un processus spécifique de consultation[1],[3].

Maison Universelle de Justice modifier

Siège de la Maison Universelle de Justice

La Maison Universelle de Justice est l'organe directeur suprême de la foi bahá'íe. Les écrits bahá'ís affirment que ses décisions sont « la source de tout bien et exemptes de toute erreur ». Elle est composée de 9 membres élus tous les cinq ans par les membres de Assemblées Spirituelles Nationales lors de la Convention Internationale. La Maison Universelle de Justice possède sa propre constitution[2],[10].

Assemblées Spirituelles Nationales modifier

Une Assemblée Spirituelle Nationale représente normalement un pays, bien que parfois les régions se voient attribuer leur propre Assemblée Nationale (par exemple l'Alaska, les îles Canaries ou la Sicile) ou plusieurs peuvent être regroupés en une seule Assemblée, par exemple les États baltes. Ces frontières sont soumises à la discrétion de la Maison Universelle de Justice et peuvent changer, le Canada et les États-Unis ayant désormais leurs propres assemblées nationales individuelles. Ces assemblées de neuf membres sont élues annuellement par des délégués élus localement, qui à leur tour votent lors d'une convention nationale[2],[10].

Conseils bahá'ís régionaux modifier

Des conseils bahá'ís régionaux ont également été créés dans plusieurs grandes communautés nationales bahá'íes. Ils agissent sous la direction d'une assemblée spirituelle nationale et sont élus par les membres des assemblées spirituelles locales de leur juridiction. Ils prennent de plus en plus en charge des activités de croissance et de développement communautaires et fournissent des conseils et une structure pour la coordination des communautés locales à cet égard[11].

Assemblées Spirituelles Locales modifier

Une assemblée spirituelle locale est composée de neuf membres d'une localité (ville ou commune) élus chaque année au suffrage direct. Les assemblées locales régissent la vie de la communauté bahá'íe au niveau local et administrent les affaires de l'ensemble de la communauté, y compris la coordination de la fête des dix-neuf jours, les célébrations des jours saints, les services funéraires, les conseils matrimoniaux et de nombreuses autres tâches[2].

Institutions nommées modifier

Baháʼu'lláh fait référence aux « savants » parmi son peuple. Les fonctions de cette branche étaient à l'origine exercées par les Mains de la Cause de Dieu nommées par Baháʼu'lláh, ʻAbdu'l-Bahá et Shoghi Effendi. Lorsqu'il a été déterminé qu'aucune autre « Main » ne pouvait être nommée, la Maison Universelle de Justice a formé l'Institution des Conseillers pour remplir leurs fonctions[5]. Les membres nommés agissent à titre personnel. Bien qu'ils n'aient pas le pouvoir de commander ou de statuer sur des questions, ils sont "les savants" et les individus et les institutions sont moralement obligés de tenir compte de leurs opinions. Ces personnes inspirent, encouragent, enjoignent et informent la communauté des écritures pertinentes et des conseils des institutions centrales[12].

Le Centre International d'Enseignement modifier

Siège du Centre International d'Enseignement

Le Centre International d'Enseignement, situé à Haïfa, au centre mondial baha'i, est composé de neuf membres nommés tous les 5 ans, le 23 mai suivant directement la convention internationale. il assiste directement la Maison universelle de justice en coordonnant les efforts des Conseillers Continentaux[2],[12].

Corps continental des Conseillers modifier

La Maison Universelle de Justice nomme tous les 5 ans de Conseillers continentaux, qui sont affectés à des corps continentaux. Ils interagissent directement avec une plusieurs assemblées spirituelles nationales. Ils agissent souvent à titre informatif, communiquant la direction et les discussions au Centre mondial aux communautés nationales. Ils concentreront souvent leur travail sur un ou un ensemble de pays relevant de leur juridiction[12].

Corps auxiliaires modifier

Les corps auxiliaires sont nommés tous les 5 ans par les Conseillers continentaux pour les assister sur une plus petite échelle géographique[2],[12]. Ils sont divisés en deux corps, un de protection et un autre de propagation, et travaillent avec les assemblées spirituelles locales, les conseils régionaux et les individus relevant de leur juridiction[2].

Assistants modifier

Les membres du Corps auxiliaire nomment des assistants qui agissent en leur nom au niveau local pour une tâche définie et une durée variable[5].

Autres agences et institutions modifier

Centre d'étude des textes, où est située l'Organisation bahá'íe pour le développement

Bien que la plupart des éléments ci-dessus soient en place depuis des décennies ou plus, ces dernières années, avec l'institution du processus de l'Institut de formation bahá'í, un certain nombre d'autres postes possibles ont été nommés comme les conseils régionaux d'administration des instituts, les coordinateurs de groupement et les comités d'enseignement de groupement[2].

Il existe aussi d'autres Institutions situées au centre mondial bahá'í sous l'égide de la Maison Universelle de Justice. Par exemple, l'Organisation bahá'ie pour le développement, créée en 2019, coordonne les efforts sociaux-économiques promus par la communauté baha'ie[12].

Élections modifier

Processus électoral modifier

Les élections bahá'íes se réalisent par vote anonyme et secret, c'est-à-dire que personne ne partage pour qui il ou elle a voté. Il n'y a pas de candidats, et les votants ne discutent pas sur les possibles élus[12].

Le processus électoral exclut les partis ou les factions, les nominations et les campagnes électorales[8],[7],[13].

Assemblée spirituelle locale modifier

L'élection de l'assemblée spirituelle locale se fait directement par les baha´ís de la localité[2].

Conseil régional modifier

L'élection du conseil régional bahá'í se fait par les membres des assemblées spirituelles locales de cette région. Dans un premier temps, il est possible qu'ils soient nommés par l'Assemblée spirituelle nationale à partir d'une liste de votes des membres des Assemblées spirituelles locales et des recommandations des membres des Corps Auxiliaires[3].

Assemblée spirituelle nationale modifier

L'élection de l'assemblée spirituelle nationale se fait en deux étapes. Les croyants élisent des délégués, qui à leur tour élisent l'assemblée spirituelle nationale[7]. La zone électorale des délégués est définie en fonction du nombre de croyants. La Maison Universelle de Justice décide du nombre de délégués en fonction du nombre de bahá'ís dans ce pays. Le nombre minimum de délégués est 9, et leur nombre augmente par multiples de 5, 9 et 19 (c'est-à-dire 10, 15, 18, 19, 20, 25, 27…)[10].

L'élection de l'assemblée spirituelle nationale a lieu pendant le festival de Ridvan (fin avril) lors d'une convention où sont discutés les activités bahá'íes et leur orientation et des recommandations sont faites à l'assemblée spirituelle nationale[2]. Les votes pour l'assemblée spirituelle nationale doivent inclure exactement 9 noms différents[13].

Maison Universelle de Justice modifier

Tous les cinq ans à partir de 1963, les membres de toutes les assemblées spirituelles nationales sont appelés à voter lors d'une convention internationale au Centre mondial bahá'í à Haïfa, en Israël, pour les membres de la Maison universelle de justice[12],[2].

Le processus électoral est similaire à celui des assemblées spirituelles nationales. Les délégués nomme la présidence et le secrétariat de cette convention[10].

Caractère de l'administration bahá'íe modifier

Selon Shoghi Effendi, l'Ordre administratif bahá'í incorpore dans sa structure certains éléments qui se retrouvent dans chacune des trois formes reconnues de gouvernement séculier : l'autocratie, l'aristocratie et la démocratie. Son objectif en concevant efficacement l'ordre administratif bahá'í était d'incarner, de réconcilier et d'assimiler en son sein « les éléments sains qui se trouvent dans chacun d'eux… » tout en excluant les « maux reconnus inhérents à chacun de ces systèmes… » de sorte qu'il « ne peut jamais dégénérer en aucune forme de despotisme, d'oligarchie ou de démagogie qui doive tôt ou tard corrompre le mécanisme de toutes les institutions politiques créées par l'homme et essentiellement défectueuses »[14].

Amanda Ripley, journaliste d'articles de fond depuis 2004 pour le Time magazine[15], et depuis 2009 pour The Atlantic, dans son livre de 2021 High Conflict: why we get trapped and how we get put[16], décrit le processus électoral ainsi: « … tout dans ces élections est conçu pour réduire les risques de conflit élevé. » En effet, « les bahá'ís essaient de sélectionner des personnes qui ne recherchent ni l'attention ni le pouvoir ». Quant au principe de fonctionnement, elle décrit : « Dans chaque réunion, ils suivent un protocole appelé « consultation », qui il est conçu pour permettre aux gens de s'exprimer sans trop s'attacher à leur propre brillance. » Ripley résume ainsi: « Si les spécialistes des sciences sociales concevaient une religion, cela ressemblerait à ceci. … De cette façon, les élections baha'ies sont… conçues pour exploiter la capacité humaine de coopération, plutôt que de compétition. »

Consultation bahá'íe modifier

La consultation constitue la fondation de l'ordre administratif, c'est un de ses principes essentiels[2].

'Abdu'l-Baha déclare :

« Les principales conditions requises pour ceux qui tiennent conseil ensemble sont la pureté du motif, le rayonnement de l'esprit, le détachement de tout autre que Dieu, l'attirance pour ses parfums divins, l'humilité et la modestie parmi ses proches, la patience et la longanimité dans les difficultés et la servitude… Les membres de celle-ci doivent se concerter de telle sorte qu'aucune occasion de rancune ou de discorde ne puisse survenir. Cela peut être atteint lorsque chaque membre exprime avec une liberté absolue sa propre opinion et expose son argumentation. Si quelqu'un s'y oppose, il ne doit en aucun cas se sentir blessé car ce n'est que lorsque les questions sont pleinement discutées que la bonne voie peut être révélée. L'étincelle brillante de la vérité n'apparaît qu'après le choc des opinions divergentes. Si après discussion, une décision est prise à l'unanimité, tant mieux ; mais si le Seigneur interdit, des divergences d'opinion doivent surgir, une majorité de voix doit prévaloir[17],[18]. »

Histoire du développement de l'administration modifier

Sous Baháʼu'lláh (1863 - 1892) modifier

La première représentation de l'administration actuellement à l'œuvre au sein de la communauté bahá'íe mondiale se trouve dans les écrits de Bahá'u'lláh, lorsque référence est faite aux maisons de justice dans le Kitab-i Aqdas. Il y est aussi décrit certaines de ses responsabilités d'édicter et de faire respecter des lois, et ses revenus sont définis[5].

« Le Seigneur a ordonné qu'en chaque ville soit établie une maison de justice où se réuniront des conseillers au nombre de Baha, et peu importe que ce nombre soit dépassé. Ceux-ci devraient considérer qu'ils entrent dans la cour de la présence de Dieu, le Suprême, le Très-Haut, et qu'ils contemplent celui qui est l'Invisible. Il leur incombe d'être les personnes de confiance du Miséricordieux parmi les hommes et de se considérer comme les gardiens désignés par Dieu de tous ceux qui demeurent sur la terre. Ils sont tenus de se consulter et de se préoccuper, par amour pour Lui, des intérêts des serviteurs de Dieu, comme ils le font pour leurs propres intérêts, et de choisir ce qui est convenable et bienséant. C'est ainsi que vous l'a commandé le Seigneur, votre Dieu. Prenez garde de vous écarter de ce qui est clairement révélé dans sa Tablette. Craignez Dieu, ô vous qui comprenez. »

Bahá'u'lláh nomma aussi certains bahá'ís prééminents comme Mains de la Cause[1].

Bahá'u'lláh nomma son fils aîné Abdu'l-Bahá comme Centre de son alliance, avec la charge de développer son système administratif[5].

Sous 'Abdu'l-Bahá (1892 - 1921) modifier

Durant la vie d'ʻAbdu'l-Bahá, les premières assemblées spirituelles locales furent élues, en commençant en Iran dans les années 1890 et 1900, et aux États-Unis dans les années 1900[12].

ʻAbdu'l-Bahá a écrit de nombreuses lettres de clarification sur les principes qui régissent l'administration. Ce fut lui qui définit l'appellation « Maison Universelle de Justice », qui n'était pas explicite dans le Kitab-i-Aqdas. De même, il fit référence à des « Maisons de Justice secondaires », ou nationales, dont les assemblées spirituelles nationales sont les précurseures[5].

Abdu'l-Bahá promu la création de ces assemblées spirituelles nationales, avec ce qui peut-être considéré comme la première convention nationale des États-Unis en 1907, et l'élection en 1909 du précurseur de l'Assemblée spirituelle nationale. À partir de 1910, les élections auront lieu pendant Ridvan selon son indication[10].

L'un de ses plus grands héritages au développement du système administratif bahá'í, cependant, est son testament, dans lequel il décrit plusieurs nouvelles institutions, et qui, avec le Kitab-i Aqdas, constitue la fondation de l'ordre administratif[5]. Il détailla le fonctionnement d'un système administratif complet géré de façon conjointe entre le Gardien, charge héréditaire, et la Maison Universelle de Justice, élue[1].

Sous Shoghi Effendi (1921-1957) modifier

Shoghi Effendi promu et systématisa l'élection des assemblées spirituelles locales. Il demanda des élections dans toute localité où il y avait au moins 9 bahá'ís en âge de voter (21 ans et plus)[2].

Là où le nombre de bahá'ís était suffisant les premières assemblées spirituelle nationales furent élues lors des conventions nationales[2]. Par exemple, l'Assemblée nationale des îles britanniques fut élue en 1923, et une assemblée intermédiaire fut élue en Iran en 1927, qui donnera lieu à l'Assemblée nationale en 1934[10].

En favorisant la multiplication des Assemblées Spirituelles Nationales, Shoghi Effendi prépara le terrain pour l'élection de la première Maison Universelle de Justice[12]. À cet effet, il nomma le Conseil International Bahá'í.

Il nomma aussi plusieurs Mains de la Cause, augmentant leur nombre de 12 à 27, créa les Corps Auxiliaires pour la propagation (1954) et pour la protection (1957)[1].

Après Shoghi Effendi modifier

En 1968, la Maison universelle de justice, en collaboration avec les Mains de la Cause de Dieu, détermina que seul le Gardien de la Cause pouvait nommer les Mains de la Cause. Elle décida de créer les Corps Continentaux des Conseillers, pour continuer et aider le travail des Mains. En 1973, le Centre international d'enseignement a été créé pour coordonner le travail des Conseillers et servir de liaison avec la Maison de Universelle de Justice[5].

Références modifier

  1. a b c d e et f Peter Smith, A concise encyclopedia of the Bahá'í Faith, Oneworld, (ISBN 978-1-85168-184-6)
  2. a b c d e f g h i j k l m n o et p (en) Shala Mehrgani, « Baha’i Faith and the Construction of Social Reality: How do Baha’is Translate the Word of God into Practice? », University of Sheffield,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Peter Smith, An introduction to the Bahá'í faith, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-68107-0 et 978-0-521-86251-6)
  4. (en) « God Passes By, Pages 197–220 », sur Baháʼí Reference Library
  5. a b c d e f g et h Udo Schaefer, « An Introduction to Bahā'ī Law: Doctrinal Foundations, Principles and Structures », Journal of Law and Religion, vol. 18, no 2,‎ , p. 307–372 (ISSN 0748-0814, DOI 10.2307/1602268, lire en ligne)
  6. (en) « The Will And Testament of ‘Abdu’l-Bahá, Pages 3-15 », sur Bahá'í Reference Library
  7. a b et c (en) « Baha’i Faith | History, Practices, & Facts », sur Encyclopædia Britannica.
  8. a b et c Laurie Fox, « For Baha'i Faith, Elections Are Spiritual Campaigning Forbidden in Voting for Administrative Body », The Buffalo News,‎ (lire en ligne [archive du ])
  9. « Hong Kong e-Legislation », sur www.elegislation.gov.hk (consulté le )
  10. a b c d e et f (en) Moojan Momen, « Bahaism. XI. Bahai Conventions », dans Encyclopædia Iranica, (lire en ligne)
  11. « Regional Bahá’í Councils—The Universal House of Justice », sur bahai.org
  12. a b c d e f g h et i Todd Smith, « The Bahá'í Administrative Order », dans The World of the Bahá'í Faith, Routledge, (ISBN 978-0-429-02777-2, DOI 10.4324/9780429027772-41/bahá-administrative-order-todd-smith, lire en ligne)
  13. a et b (en) Arash Abizadeh, « Democratic Elections without Campaigns? Normative Foundations of National Bahá’í Elections », World Order,‎ , p. 7-49 (lire en ligne)
  14. (en) « The World Order of Baháʼu'lláh, Pages 143–157 », sur Baháʼí Reference Library
  15. « Articles by Amanda Ripley », Time.com, sur Time magazine,
  16. Amanda Ripley, High Conflict: why we get trapped and how we get out, New York, Simon & Schuster, , xi, 91-5 (ISBN 9781982128579, OCLC 1259050102)
  17. (en) Shoghi Effendi, Baha'i Administration: Selected Messages 1922–1932, Wilmette, IL, Baháʼí Publishing Trust, , 21–22 (ISBN 978-0-87743-166-4)
  18. (en) Moojan Momen, « Changing Reality: The Bahá'í Community and the Creation of a New Reality », .