Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume

sculpteur et orfèvre français

Adolphe Victor Geoffroy, dit Victor Geoffroy-Dechaume, né à Paris le [1] et mort à Valmondois le , est un sculpteur et orfèvre français.

Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume
Geoffroy-Dechaume au musée de la Sculpture comparée à Paris vers 1885.
Photographie anonyme, Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine, fond Geoffroy-Dechaume.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
ValmondoisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Valmondois (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Adolphe Victor GeoffroyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Adolphe Louis Victor Geoffroy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres

Biographie

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Le Beau-Dieu, au trumeau du grand portail du Jugement Dernier de Notre-Dame de Paris, est une des œuvres les plus connues d’Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume.
Détail du Monument à Honoré Daumier, Grand place de Valmondois.

Jeunesse et formation

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Dans sa jeunesse, Geoffroy-Dechaume suit les cours de l’école gratuite de dessin avant d’entrer à l’École des beaux-arts de Paris en 1831[2]. Il est l’élève de Pierre-Jean David d'Angers et de James Pradier[2]. Il travailla à l'Arc de Triomphe de l'Étoile et à l'église de la Madeleine[3].

La découverte de l'art médiéval

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Il se consacre d’abord aux objets d’art et en particulier à l'orfèvrerie jusqu’en 1848, avant de s’orienter vers l’art médiéval[2]. Il collabore à la restauration de monuments gothiques, notamment la cathédrale Notre-Dame de Laon sous la direction de l’architecte Émile Boeswillwald (le petit-fils de celui-ci, Émile Artus Boeswillwald, épousera la petite-fille de Geoffroy-Dechaume en 1901), la cathédrale Notre-Dame de Bayeux avec Victor Ruprich-Robert, et enfin la Sainte-Chapelle et la cathédrale Notre-Dame de Paris, avec Jean-Baptiste Millet, sous la direction des architectes-restaurateurs Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-le-Duc[2].

Le , il est promu officier de la Légion d'honneur[4].

En 1885, Geoffroy-Dechaume est nommé directeur du musée de sculpture comparée (actuel musée des monuments français). Geoffroy-Dechaume reçut aussi commande de nombreuses statues et monuments officiels. Il demeura au no 13 quai d'Anjou à Paris, locataire de Mme de Borneville, ainsi que Karl Daubigny, Alfred Gérente, et Prévost[Lequel ?], à deux maisons d'Honoré Daumier.

Dans son ouvrage La sculpture romantique , Luc Benoist remarque que Geoffroy-Dechaume ne participa à aucun Salon[3].

Famille

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De son mariage en 1841 avec Sidonie Mouton, belle-sœur de l'artiste Charles-Édouard Elmerich, sont issus quatre enfants dont trois filles, Marie, Amélie et Valentine, et dont l'ainé, Adolphe Louis Geoffroy (1844-1915), élève de son père, exposa au Salon de 1861 à 1910 et travailla notamment à la restauration de la tour Saint-Jacques à Paris. Il est également connu pour ses sculptures animalières, les bustes de son père, d'Edmond Nocard et d'Honoré Daumier, et ses contributions aux façades de l'hôtel de ville de Paris, de l'hôtel de ville de La Rochelle et du Muséum national d'histoire naturelle.

Il prit en apprentissage Alphonse Trimolet que son ami Charles-François Daubigny avait adopté.

Voir aussi Antoine Geoffroy-Dechaume, musicien, claveciniste et musicologue.Antoine Geoffroy-Dechaume


Œuvres dans les collections publiques

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Exposition

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  • De plâtre et d'or. Geoffroy-Dechaume (1816-1892), sculpteur romantique de Viollet-le-Duc, L'Isle-Adam, Musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq, du au .
  • Dans l'intimité de l'atelier. Geoffroy-Dechaume (1816-1892), sculpteur romantique, Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine, du au . Cette exposition propose une immersion dans l’atelier d’un sculpteur au XIXe siècle afin de montrer le processus créatif inventif et fécond d'Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume. Par la diversité et la qualité des objets présentés, cette exposition révèle les différentes étapes de la création au travers de croquis, dessins, photographies, estampes, cires, moules, plâtres originaux, moulages sur nature, objets révélateurs des pensées premières de l’artiste. Ces traces émouvantes, laissées derrière lui dans le secret de l’atelier, témoignent du travail d’un artiste dont la finesse et l’inventivité n’ont d’égale que sa capacité érudite à restaurer la sculpture monumentale[6].

Notes et références

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  1. Archives en ligne de Paris, fichiers de l'état civil reconstitué, cote V3E/N 991, vue 33/101
  2. a b c et d Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au dix-neuvième siècle, Paris, É. Champion, 1914-1921 (lire en ligne)
  3. a et b Luc Benoist, La sculpture romantique, Paris, La Renaissance du livre, (lire en ligne), p. 86
  4. « Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  5. « De Notre-Dame à l’Élysée, petite histoire du coq », sur Le Figaro, (consulté le ).
  6. Exposition « Dans l'intimité de l'atelier Geoffroy-Dechaume (1816-1892), sculpteur romantique », sur citechaillot.fr.

Annexes

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Bibliographie

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Iconographie

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Liens externes

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