Alfred de Chastellux

chef de bataillon, député de l'Yonne

Alfred Louis Jean Philippe de Chastellux (Palais-Royal (Paris)[1], Lucy-le-Bois (Yonne), ), est un haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.

Alfred de Chastellux
Fonctions
Sous-préfet de Hambourg

(1 an)
Monarque Napoléon Ier
Gouvernement Drapeau de l'Empire français Empire français
Député du 2e collège de l'Yonne (Avallon)

(9 ans, 11 mois et 15 jours)
Élection
Réélection

Monarque Louis-Philippe Ier
Gouvernement Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Législature
Coalition Majorité conservatrice et ministérielle
Prédécesseur Auguste François Jean Finot
Successeur Simon Philippe Dupin
Membre de la Chambre des pairs
Monarque Louis-Philippe Ier
Gouvernement Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Coalition Majorité conservatrice et ministérielle
Conseiller général de l'Yonne
Biographie
Dynastie Maison de Beauvoir-Chastellux
Nom de naissance Alfred Louis Jean Philippe de Chastellux
Date de naissance
Lieu de naissance Palais-Royal (Paris)[1]
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Lucy-le-Bois (Yonne)
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Orléaniste
Père François-Jean de Chastellux
Profession Haut fonctionnaire
Officier d'état-major

Préfets napoléoniens
Liste des députés de l'Yonne
Liste des conseillers généraux de l'Yonne

Biographie

modifier

Le comte Alfred Louis Jean Philippe de Chastellux est le fils posthume de François-Jean, marquis de Chastellux (1734-1788), qui est maréchal de camp et membre de l'Académie française[2]. Né au Palais-Royal, où sa mère, Brigitte (1759-1815), baronne de Plunkett[n 1], est dame d'honneur de la duchesse d'Orléans (dont elle partage la prison et l'exil), Alfred de Chastellux reçoit pour parrain le duc de Penthièvre (représenté par le duc de Chartres) et marraine la duchesse d'Orléans[3].

Alfred de Chastellux effectue d'abord la carrière administrative, est nommé auditeur au Conseil d'État, le , puis sous-préfet de l'arrondissement de Hambourg (Bouches-de-l'Elbe, 1812)[2].

Il s'engage (1813) dans l'état-major de Vandamme, et devient (1814) chef d'un bataillon de garde nationale organisé par le prince d'Eckmühl[2].

Rallié au Bourbons, il est nommé[3] :

Le , au Landeron (Suisse), il épouse Laure Bruzelin (1er frimaire an V () - Lucy-le-Bois, ), mariage sans postérité[1].

La révolution de Juillet 1830 le trouve capitaine au corps royal d'état-major[2]. Il s'attache à la maison d'Orléans, reçoit la dignité de « chevalier d’honneur » de Madame Adélaïde, et est élu le , député du 2e collège de l'Yonne (Avallon), en remplacement de M. Finot, démissionnaire[2].

M. de Chastellux vote avec la majorité conservatrice et ministérielle, et représente à la Chambre des députés le parti de la cour. Il est réélu[2] :

  • le , par 114 voix (172 votants, 207 inscrits), contre 84 à M. Raudot fils ;
  • le , par 96 voix (128 votants, 228 inscrits) ;
  • enfin le .

Ayant cessé, aux élections de 1842, de représenter l'arrondissement d'Avallon, il est nommé pair de France, le  : il continue, dans la Chambre haute, de soutenir de ses votes le gouvernement[2]. M. de Chastellux était conseiller général du département de l'Yonne, et officier de la Légion d'honneur[2].

Il meurt à Lucy-le-Bois (Yonne) le et est inhumé dans la chapelle funéraire de la famille de Chastellux (église dudit lieu).

Décorations

modifier
Officier de la Légion d'honneur

D'azur, à la bande d'or, acc. de sept billettes du même, trois de chaque côté de la bande et une au canton senestre du chef[4].

Notes et références

modifier
  1. Mary Bridget Brigitte Charlotte Joséphine (Louvain (Pays-Bas autrichiens), 8 septembre 1759 - Paris XIe, 18 décembre 1815), baronne de Plunkett, est issue d'une des plus anciennes et illustres familles d'Irlande. Elle est la fille de Thomas Plunkett (1716–1779), général irlandais au service de l'Autriche, créé baron Plunkett et du Saint-Empire en 1758, et de son épouse, Mary d'Alton.
    Source
    (en) Leslie Stephen, Dictionary of National Biography, vol. 45 : Pereira-Pockrich, Sidney Lee, Elder Smith & Co., , 464 p. (lire en ligne), p. 446 (Plunket, Thomas, Baron Punket).

Annexes

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Bibliographie

modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.