Alligator (album)

album de The National

Alligator est le troisième album du groupe de rock indépendant The National. Il est sorti le sur le label Beggars Banquet Records. Pitchfork l'a classé à la 40e place des meilleurs albums des années 2000[1]. La chanson Mr. November a été écrite en partie à propos de la candidature de John Kerry (que le groupe soutenait) pour l'élection présidentielle américaine de 2004[2].

Alligator

Album de The National
Sortie
Durée 48:00
Genre Rock indépendant
Producteur Peter Katis, Paul Mahajan
Label Beggars Banquet Records

Albums de The National

Singles

  1. Abel
    Sortie :
  2. Secret Meeting
    Sortie :
  3. Lit Up
    Sortie :

Liste des pistes

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NoTitreDurée
1.Secret Meeting3:44
2.Karen3:59
3.Lit Up2:55
4.Looking for Astronauts3:23
5.Daughters of the Soho Riots3:59
6.Baby, We'll Be Fine3:21
7.Friends of Mine3:25
8.Val Jester3:00
9.All the Wine3:15
10.Abel3:37
11.The Geese of Beverly Road4:57
12.City Middle4:28
13.Mr. November3:57

Accueil critique

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L'album a recueilli dans l'ensemble de très bonnes critiques musicales, obtenant un score de 82100, sur la base de 21 critiques collectées, sur Metacritic[3].

James Monger, d'AllMusic, lui donne 4 étoiles sur 5, estimant que les « textes tristes de Matt Berninger sur le sexe, le matérialisme et la solitude » sont écrits avec ironie et éloquence et sont renforcés par l'excellent quatuor de musiciens qui « étoffe chaque chanson avec tant de petites fioritures inventives » que cela prend quelques écoutes pour pouvoir les apprécier pleinement[4]. Arnaud de Vaubicourt, de Music Story, lui donne 4 étoiles sur 5, évoquant un « album sombre et touchant » qui « mord là où cela fait le plus mal, à l'âme » et mettant en avant All the Wine, Karen, Secret Meeting et Baby, We'll Be Fine qui « impriment une atmosphère subtile, cérébrale, où la musique se fait liquide, riche en arrangements a priori improbables mais définitivement bien pensés »[5]. Pour Joe Tangart, de Pitchfork, qui lui donne la note de 7,9/10, « le batteur Bryan Devendorf est l'épine dorsale de l'album », assurant de façon métronomique et « avec élégance » la cohésion de la rythmique, et la voix « de baryton, sèche et impassible », de Matt Berninger est « étrangement émouvante »[6].

Mark Horan, de PopMatters, lui donne la note de 7/10, évoquant des chansons « mélodiques et bien interprétés », « le groupe excellant dans l'instauration d'un état d'esprit et jouant avec les variations d'intensité sonore pour conserver de l'émotion et de l'originalité », et des textes comportant « beaucoup de sous-entendus cachés » « écrits avec modestie et chantés avec conviction »[7]. Christian Hoard, de Rolling Stone, lui donne 3 étoiles sur 5, estimant que la « poésie dépressive » de Matt Berninger est à la fois « gaspillée avec élégance et un peu glauque »[8].

Références

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  1. (en) « The Top 200 Albums of the 2000s: 50-21 », Pitchfork (consulté le )
  2. (en) Ben Hogwood, « Interview The National », sur musicomh.com (consulté le )
  3. (en) « Alligator », sur Metacritic (consulté le )
  4. (en) James Christopher Monger, « Alligator », AllMusic (consulté le )
  5. Arnaud de Vaubicourt, « Chronique de Alligator », Music Story (consulté le )
  6. (en) Joe Tangari, « Alligator », Pitchfork (consulté le )
  7. (en) Mark Horan, « Alligator », PopMatters (consulté le )
  8. Christian Hoard, « Alligator », Rolling Stone (consulté le )