Alphonse Bergerot

personnalité politique française

Alphonse Bergerot, né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Esquelbecq (Nord) est un homme politique français.

Alphonse Bergerot
Illustration.
Fonctions
Député français

(13 ans, 3 mois et 10 jours)
Réélection 21 août 1881
18 octobre 1885
22 septembre 1889
Circonscription 2e de Dunkerque (1880-1885)
Nord (1885-1889)
2e de Dunkerque (1889-1893)
Législature IIe, IIIe, IVe et Ve (Troisième République)
Groupe politique Union des Droites
Prédécesseur Louis Joos
Successeur Henry Cochin
Conseiller général du Nord
[1]
(25 ans, 11 mois et 3 jours)
Circonscription Canton de Wormhout
Prédécesseur François-Jacques Morael
Successeur Gustave Morael
Maire d' Esquelbecq

(56 ans)
Prédécesseur Jean-Baptiste Adolphe Robyn
Successeur Charles Bergerot
Biographie
Nom de naissance Louis Ferdinand Alphonse Bergerot
Date de naissance
Lieu de naissance Bordeaux (Gironde, France)
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Esquelbecq (Nord, France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Union des Droites
Père Auguste Jean Bergerot[2]
Enfants Charles
Profession Vérificateur des douanes
Religion Catholique

Alphonse Bergerot
Maires d'Esquelbecq

Biographie

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Fils d'un directeur des contributions indirectes, Louis Ferdinand Alphonse Bergerot entre dans l'administration des douanes en 1838, est nommé en Algérie en 1842 puis à Lille en 1846. Il démissionne en 1851 après un bon mariage et s'installe comme propriétaire terrien. Maire d'Esquelbecq en 1852, membre du conseil d'arrondissement en 1856, conseiller général du canton de Wormhout en 1869.

Candidat malheureux à une élection partielle en 1872, il fut plus heureux à l'élection partielle du , en remplacement de M. Joos, démissionnaire, et fut élu, comme conservateur, dans la 2e circonscription de Dunkerque par 6 669 voix, sur 11 463 votants et 14 679 inscrits, contre M. Claeys, candidat républicain, qui obtint 4 723 voix. Il siégea à droite.

Il fut réélu le , par 7 959 voix sur 9 327 votants et 14 851 inscrits, contre M. Claeys (427 voix), et le , au scrutin de liste, le 17e sur 20, par 161,430 voix sur 292 696 votants et 348 224 inscrits.

Il est le père de Charles Bergerot, également député et maire d'Esquelbecq après son père.

  • « Vie de Saint-Folquin »[3].

Hommage

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Une place d'Esquelbecq porte son nom.

Notes et références

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Sources

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Liens externes

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