André Morel (militaire)

fusilier marin de la France libre, compagnon de la Libération

André Morel
Naissance
Grenoble
Décès (à 63 ans)
Toulon
Allégeance Drapeau de la France France libre
Arme Fusiliers marins
Grade Officier principal des équipages
Années de service 1932 – 1966
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Bir Hakeim
Campagne d'Italie
Bataille d'Alsace
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Emblème
Liste des compagnons de la Libération

André Morel, né le Grenoble, mort le à Toulon, est un sous-officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il se distingue à Bir Hakeim, à El Alamein, lors des campagnes de Tunisie et d'Italie puis dans les combats pour la Libération de la France. Il est Compagnon de la Libération.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

André Morel naît Grenoble le [1]. Il s'engage à seize ans à l'École des mousses sur le navire l'Armorique, puis il intègre en 1933 l'École des fusiliers marins[1].

Premières armes modifier

Il embarque comme fusilier marin sur le croiseur Dupleix en 1934, sur le Foch en 1937, et retourne sur le Dupleix en 1939 où il est encore à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale ; il est nommé en mars 1940 au Dépôt des équipages à Toulon[1].

Seconde Guerre mondiale, combats de la France libre modifier

André Morel choisit de répondre à l'Appel du 18 Juin du général de Gaulle. Il passe en Angleterre et s'y engage dans les Forces françaises libres le , comme officier marinier, avec le grade de maître principal[1],[2].

Il est nommé au 1er bataillon de fusiliers marins et participe à l'expédition de Dakar en octobre 1940, puis à la campagne du Gabon le mois suivant, pour rallier ce territoire à l'Afrique française libre[1].

Il part ensuite avec le 1er BFM pour la Palestine et participe à partir du à la Campagne de Syrie, au cours de laquelle il est blessé à la poitrine le 18 juin 1941[1].

André Morel rejoint ensuite la Libye et prend part avec son bataillon aux combats de la France libre dans la guerre du Désert. André Morel se distingue à la bataille de Bir Hakeim du 27 mai au 11 juin 1942. Sa conduite à Bir Hakeim lui vaut la médaille militaire[1]. Il participe ensuite à la bataille d'El Alamein en octobre 1943, et l'année suivante à la campagne de Tunisie[1].

Avec son bataillon considérablement renforcé et devenu le 1er régiment de fusiliers marins, il se fait de nouveau remarquer en 1944 lors de la Campagne d'Italie puis dans les combats pour la Libération de la France, aux abords de Toulon puis d'Autun[1].

Avec quelques marins, le premier maître fusilier André Morel opère le à Nod-sur-Seine la jonction avec les éléments de la division Leclerc, débarquée en Normandie[3].

Il est plus tard blessé de nouveau, lors de la campagne d'Alsace en octobre 1944, devant Belfort[1]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1].

Indochine, Maroc, Algérie modifier

Après la Seconde Guerre mondiale, André Morel part en Indochine, puis est affecté à la base amphibie d'Arzew en Algérie de 1947 à 1949, à Toulon de 1949 à 1951. Il participe ensuite à la guerre d'Indochine jusqu'en 1954. Il sert au Maroc de 1954 à 1956, puis à Toulon et Saint-Mandrier, et en Algérie de 1959 à 1962. Il est officier principal des équipages à la base aéronavale de Saint-Mandrier lors de sa fin de carrière en 1966[1].

André Morel meurt le à Toulon[1],[3], où il est inhumé[4].

Hommages et distinctions modifier

Distinctions modifier

André Morel reçoit les distinctions suivantes[1] :

Autres hommages modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  2. « Morel (André) sur la liste d'Henri Ecochard », sur francaislibres.net (consulté le ).
  3. a et b René Guillemin, « À Nod-sur-Seine », Cols bleus, no 1593,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Philippe Landru, « 1038 Compagnons de la Libération », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).
  5. Laurent Lagneau, « Traditions : Les unités de fusiliers-marins porteront chacune le nom d’un « grand ancien » », sur opex360.com, (consulté le ).
  6. « Running. Il court plus de 1 000 km du Mont-Saint-Michel à l’île de Sein », sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
  7. Antoine Fouchet, « Grenoble entretient la flamme de la Résistance », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier