André de Baralle

architecte français

André Louis de Baralle, né le à Valenciennes et mort le à Cambrai, est un architecte français.

André de Baralle
Biographie
Naissance
Décès
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CambraiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
André Louis de BaralleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Maître
Distinction
Archives conservées par

Bibliographie

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André Louis de Baralle a été élève de Jean-Nicolas Huyot, à l'école des beaux-arts de Paris (promotion de 1825),

Il présente en 1840 un projet de prison cellulaire pour Cambrai censé permettre de « favoriser la répression, l'intimidation et la moralisation » afin d'« isoler les détenus de tout ce qui est mauvais et pernicieux » et « mettre en contact les détenus avec tout ce qui est bien ». Le projet, d'un coût de 560 346,95 francs, soit 2 392 095,13  en 2023, n'est pas retenu[2].

Il fut architecte de l’arrondissement de Cambrai et architecte des édifices diocésains de cette ville jusqu’en 1859.  Il a construit à ce titre la bibliothèque communale, la salle de spectacle (1929-1931), l’abattoir, l’asile, et l’hôpital Saint-Julien de Cambrai. On cite également de lui l'édification de l’hôtel Baudon et la restauration de l'hospice général.

Il est le père d’Henri de Baralle (1827-1882) également architecte qui prit sa succession.

Il est membre fondateur de la société des architectes du Nord en 1868[3], initiative impulsée par Auguste Mourcou et Émile Vandenbergh.

Commémoration

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Une exposition « Du rêve à la réalité » présentant un ensemble important et inédit de dessins des architectes André (1804-1872) et Henri de Baralle (1827-1882) a eu lieu au musée de Cambrai du au [4]. Les dessins sont visibles sur la base de données Musenor., dans les archives du musée de Cambrai.

Réalisations notables

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  • Restauration de la Chapelle du refuge de l'abbaye de Vaucelles, Cambrai[5]
  • 1831 : clocher de l’église Saint-Médard, Busigny
  • 1852-1853 : église Saint-Pierre, Haussy
  • 1858 : église de l'Assomption, Ors
  • 1862 : église Saint-Pierre, Escaudœuvres
  • 1867 : kiosque à musique, Cambrai

Notes et références

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  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-anudxtst8--1k12egfqvmixx »
  2. J. M. Guyomarc'h, « Une histoire des crimes : il y avait une prison à Cambrai », La Voix du Nord, édition Cambrésis,‎ , p. 24.
  3. Mention de l'impétrant page 105.
  4. « officiel-musées »
  5. « monument historique »

Liens externes

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